Après Belgarath, Polgara nous donne sa version de l'histoire des royaumes du Ponant.
Et celle-ci m'a semblé la plus intéressante, car en parcourant une période moins longue elle peut mieux détailler les périodes qu'elle a vécu et les évènements qu'elle a traversé. On s'attache ainsi plus facilement aux personnages et on a beaucoup moins l'impression de lire un livre d'histoire avec ses successions de dates et d'évènements mais bien un ensemble d'histoires reliées entre elles par une quête qui s'achèvera avec la Belgariade.
Ces aventures sont en plus parfaitement complémentaires de celles de son père car elle nous apprend beaucoup de choses dont celui-ci n'avait pas, et souvent de devait pas avoir, connaissance, comblant ainsi tout les trous et permettant d'avoir une vue complète de ce qui a été nécessaire pour aboutir à la naissance du Tueur de Dieu.
Ces livres sont donc totalement indispensables avant d'attaquer la saga de la Mallorée.
Commenter  J’apprécie         70
C'est un plaisir de nous plonger une fois de plus (hélas pour la dernière fois) dans l'univers des royaumes du Ponant, cette fois-ci sous la plume de Polgara...
On retrouve dans l'écriture un peu du tranchant de son caractère incisif ce qui n'est pas pour me déplaire.
On a également l'occasion d'en apprendre plus sur la tragédie a peine ébauchée par son père de Wo Wacune.
Certes pas de "grande surprises" et on fini par retomber sur nos pattes, mais le livres tantôt amusant tantôt émouvant nous fait passer un bon moment.
Commenter  J’apprécie         30
Kail, le Gardien de Riva, protesta avec énérgie quand Belgarion, son roi, l'informa qu'il avait l'intention de se rendre sans escorte au Val d'Aldur avec Ce'Nedra, mais Garion tapa du pied - à la grande surprise de sa petite épouse, parce que ce n'était pas vraiment son genre - et dit :
-C'est une réunion de famille, Kail. Nous n'avons pas besoin d'avoir une bardée de domestiques dans les pattes.
-Mais c'est dangereux, Majesté !
Si ce crétin pense une seconde que nous allons vivre avec lui, il va avoir une surprise désagréable, dis-je.
- C'est notre père, Polgara, objecta Beldaran.
- Ça..., ce n' est pas ma faute."
Le couple Eddings et les limites de la High Fantasy