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À malin, malin et demi tome 1 sur 3
EAN : 9782375748725
250 pages
MxM Bookmark (11/09/2019)
3.4/5   10 notes
Résumé :
L’agent spécial Ryan « Mac » McGuinness a une rude semaine en perspective. Il a non seulement commencé un nouveau régime, mais il a également reçu l’ordre de garder Henry Page – le témoin le plus agaçant au monde – en vie. Ce qui risque d’être difficile car Mac lui-même est à deux doigts de le tuer de ses propres mains, lui et ses citations de Shakespeare, son éthique douteuse, et son obsession des œufs... à moins qu’il n’ait pas vraiment envie de le tuer.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
En arrivant sur la scène d'un crime l'agent spécial Ryan « Mac » McGuinness croise un inspecteur de la police locale et remarque "qu'il a un beau fessier" … et quelques minutes plus tard il découvre que c'était le seul témoin qui a préféré mettre les voiles. Henry Page, petit escroc à ses heures préfère rester loin des forces de l'ordre et surtout des tueurs que la pègre ne manquera pas de lancer à ses trousses.
Mac finit par le retrouver, et entre eux ça fait des étincelles, surtout qu'Henry est vraiment agaçant et qu'il s'échappe des bureaux du F.B.I pour être retrouvé en même temps par un tueur et les agents envoyés pour l'arrêter, y aurait-il une taupe au Bureau ? Mac ne peut que se planquer avec Henry afin de le garder en vie jusqu'au procès et la promiscuité favorise leur rapprochement …


Une gentille romance avec des héros pourchassés par des tueurs, le ton est léger et Henry amène amène avec humour un contrepoint au sérieux de Mac. Chamailleries et asticotages en tous genres se succèdent avec quelques agressions pour ajouter un côté légèrement dramatique, dommage que le livre se termine en queue de poisson, je suppose une manière d'amener le second tome. Un court roman à l'écriture fluide et facile à lire tout de légèreté pour un moment de détente sans prétention.
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Ce livre me faisait beaucoup envie, car dans un premier temps, c'est du MM et dans un second temps, il y a un agent du FBI. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un faible pour les romans avec des agents (FBI, Marshals, Policier ...). C'est donc normal, qu'il est fini à la maison lors d'une de mes commandes sur le site des Editions Bookmark.

Donc, dans ce premier tome, nous faisons la connaissance de l'agent McGuinness, alias Mac pour les intimes, qui va devoir garder Henry page, escroc à ses heures perdues, en vie jusqu'à ce qu'il puisse passer devant le tribunal et témoigner. Ce qui serait facile si Mac n'avait pas envie d'étrangler de ses propres mains Henry, qui fait tout pour le faire sortir de ses gonds. C'est sans compter l'existence d'une taupe au sein même du FBI qui va tout changer pour les deux hommes.

Quand on fait la connaissance de Mac, celui-ci est une boule de nerfs, qui ne vaut mieux pas chercher ou contrarier. Son nouveau régime et sa privation de caféine y jouant pour beaucoup. La seule chose qui pourrait le calmer est de coffrer Dean Maxfield et de le mettre derrière les barreaux pour un très long moment. Si seulement, Henry, le seul témoin pouvant l'y aider, n'était pas aussi exaspérant. Cependant, malgré son caractère de cochon, il prend très au sérieux son travail et fera vraiment tout pour garder Henry en vie, même si cela finira par le perdre. de plus, serait-il celui qui arrivera à briser la carapace d'Henry ?

Henry, quant à lui prend quasiment tout à la rigolade et ne sait quasiment pas dire la vérité. Ce qui va beaucoup énerver notre agent du FBI, ça et le fait qu'il ne peut jamais s'arrêter de parler. Mais quand mentir est la seule façon de survivre et de se protéger, comment faire autrement ? Mais, plus il passe de temps avec Mac, plus il se dit que certaines choses pourraient changer. Mais, le veut-il vraiment ?

J'ai passé un excellent moment avec Mac et Henry. J'ai apprécié l'un et l'autre chacun à leur manière et avec leur caractère propre. J'ai également beaucoup apprécié leur échanges parfois drôle, parfois houleux, et même parfois sérieux. Au début, je me demandais à chaque fois comment Henry allait faire faux bond à Mac. Ce n'est pas que, mais il en a des idées très farfelu ! de plus, avec leur interaction, on voit petit à petit une tension se créer entre eux.
L'écriture des auteurs est agréable à lire, si on ne lit pas le nom des auteurs, on ne se rend même pas comptes que c'est un livre écrit à quatre mains. Ce tome met en place les personnages et l'univers des auteurs. Je n'ai pas trouvé de longueur, au contraire le roman est fluide et on ne s'ennuie pas un instant. Je lirai le second tome avec plaisir, rien que pour retrouver Mac et Henry dans une nouvelle aventure.
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Un petit arnaqueur sympathique au charme ravageur est le seul témoin du meurtre d'un mafieux par un autre...

Un agent du FBI est bien décidé à lui mettre la main dessus, son témoignage étant le seul qui permettrait de coffrer un vilain méchant pas beau.

Mais Henry Page est aussi fuyant qu'une anguille, manipulateur, un peu kleptomane, provocateur, et a la fuite chevillée au corps, difficile donc pour Mac de lui mettre la main dessus pour enregistrer un témoignage... encore plus difficile de le protéger quand une taupe au sein même du bureau semble vouloir le faire taire définitivement.

Un roman qui va à cent à l'heure basé essentiellement sur les personnalités des deux protagonistes. J'aime assez la plume de Lisa Henry mais je n'ai pas, globalement, retrouvé sa sensibilité, sa profondeur, son humour dans les escarmouches et les échanges entre les héros. Est-ce que c'est dû à la traduction ou est ce que cette série est plus ancienne ? Je ne sais pas mais même si je n'ai pas eu ce coup de coeur que j'ai habituellement pour les romans de l'auteur, la trame de fond de l'histoire, à savoir l'histoire mystérieuse d'Henry, est intéressante et la fin de ce (petit) premier tome nous laisse indubitablement sur notre faim ... Je vais donc poursuivre la trilogie pour en savoir un peu plus.
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Le début du livre m'a bien plu, ensuite j'ai trouvé que l'histoire se délitait peu à peu. L'opposition entre les deux personnages est assez amusante mais très répétitive. Cela reste distrayant, j'attends de lire la suite. le style est facile à lire.

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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
En tout cas, Rob était une rencontre bien plus agréable que celle de l’agent du FBI : M. Chauve et Grincheux. Il avait dû passer en mode berserk quand il avait découvert la salle de bains vide. Henry avait pourtant accompli son devoir civique : il avait appelé la police, alors qu’il aurait pu se barrer sans rien dire. Dean Maxfield n’aurait eu, de fait, aucune raison de lui faire la peau. Quoique…

— Tante Gloria, ce petit merdeux va te plumer !

— Cesse de dire des bêtises, Dean. Toby est un bon garçon. De plus, je fais ce que je veux avec mon argent.

Non, en fait, Dean avait des raisons légitimes de le détester – il l’avait toujours jaugé comme un pitbull gonflé aux stéroïdes – et avait probablement rongé son frein pour ne pas le descendre jusqu’à présent. Qu’il pourrisse en taule ! Avec son témoignage ou non, la police scientifique parviendrait bien à prouver sa culpabilité.

La porte de sa cellule s’ouvrit, et Henry se redressa, espérant qu’on lui apporte enfin à manger. Loupé, c’était l’agent chauve du FBI. McGuinness ? McLeffe ? Heineken ? Merde, merde, merde ! Il tenait un gobelet de café à la main ou, plutôt, de la pisse de chameau vu l’odeur. Boire du décaféiné : quel sacrilège ! Mieux valait le laisser engager les hostilités en priant qu’il n’opte pas pour la version où il éclatait le crâne d’Henry contre le mur. Heineken tirait une tête de trois pieds de long.
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— Le quinoa.

— Jamais de la vie.

— Est-ce que tu as déjà goûté ?

— Non, grommela Mac.

— C’est délicieux et c’est une pseudo-céréale.

— Tu pourrais me parler chinois que ce serait la même chose.

— Et les graines ressemblent à de petits spermatozoïdes durant la cuisson.

Il fixait Mac pour scruter sa réaction : il fut déçu de ne pas le voir s’étouffer avec son œuf.

— Excellent. Je rêve de manger des aliments spermatozoïdaux ! Il ne me manquerait plus que ça pour que ce régime m’achève : bouffer du sperme.

Parler de sperme avec Mac n’était pas une bonne idée, car il avait soudain très envie de le voir se mettre à genoux devant lui pour le sucer. Mac maîtrisait l’art et la manière de lui donner la trique. Surtout quand il portait sa culotte de super alpha dominant. De combien de temps et de tentations lui faudrait-il user pour qu’il cède à ses plus bas instincts, lui baisse le froc et le baise ?
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Alors qu’Henry allait quitter la pièce, il l’interpella. Henry s’arrêta, dos à lui, tendu. Mac allait lui dire que « non, rien » ou lui proposer de lui montrer comment fonctionnait la douche, mais il exécrait la lâcheté. Il le rejoignit donc et posa une main sur son épaule.

Henry se raidit brièvement, puis finit par se détendre. À son tour, il le toucha ; une main chaude sur sa hanche. Il relevait déjà le visage vers lui, alors Mac fit un pas en arrière, angoissé. Qu’avait-il fait ? Il pouvait voir dans la stature d’Henry, le bassin presque collé au sien, les lèvres entrouvertes, que ce dernier s’offrait à lui. Puis, soudain, ses yeux s’écarquillèrent, paniqués, quand il comprit que Mac faisait marche arrière toute. Avant que les choses ne dégénèrent, Mac se pencha vers lui et l’embrassa.
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— Allez, ne faites pas votre difficile. Juste une petite bouchée. En plus, je vous ai laissé le meilleur, celui avec des vermicelles dessus.

Mac serra les dents, mais posa malencontreusement ses yeux sur le donut. L’appel du ventre fut le plus fort. Plus vif que l’éclair, il attrapa la pâtisserie et en enfourna la moitié dans sa bouche.

— Bravo, Mackie !

S’il freina trop brusquement au prochain feu tricolore, envoyant Henry valdinguer sur son siège, ce fut tout à fait volontaire et presque aussi satisfaisant que le sucre consommé.
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— En tant qu’agent fédéral, je tiens à te dire que ton manque de respect envers les lois de ce pays me répugne.

— Oui, mais je t’impressionne aussi, ne le nie pas. Je te « répussionne » grave !

— Je ne suis pas « répussionné », je suis atterré !
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