Le bercement de la folie sur cinq cent pages, haletant, oppressant, l'alternance du récit de Marie et celui de Barbara par les pages provenant d'un de ses nombreux cahiers, Barbara atteinte d'une maladie sans nom, qui la fait plonger dans un monde mental effrayant.
Un récit asphyxiant et le dénouement n'y met pas fin.
Un chef d'oeuvre.
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A ne pas lire en ce temps de confinement, trop glauque
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Jamais je n'ai laissé personne me catéchiser, ni m'abrutir d'une enfance éden flanquée d'un décor de plâtre... Falsification aliénante.
Au contraire, depuis l'âge de conscience, âge d'une conscience prenant conscience de sa conscience, je me convie au réel, m'entraîne à courir toutes les réalités, à me pencher sur l'inconnu du plus haut de mes vertiges, bien au-delà des remparts que dresse Mâ pour me protéger et garder. Car il me faut heurter la falaise acérée du monde avant que le monde ne me fonce dessus et repérer, avant la sape des illusions, les révoltes où se réfugier.
"Une femme est vue.
L'autre est à l’œuvre.
Et qui la tue."
Parce que les librairies nous ont tant manqué, parce nous avions un besoin vital de les retrouver, nous avons demandé à des libraires qui nous sont chers de nous ouvrir leurs portes. Quand l'émotion et le plaisir est à portée de main et Le Monde posé sur des étagères...
Balade en librairie, épisode 1 : Karine Henry, Comme un roman, Paris. Une belle générosité...