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L'Assassin royal - Deuxième Epoque... tome 2 sur 2
EAN : 9782290125632
1320 pages
J'ai lu (28/10/2015)
4.5/5   254 notes
Résumé :
Serments et deuils ;
Le dragon des glaces ;
L'Homme noir ;
Adieux et retrouvailles

Fitzchevalerie, jadis assassin royal, œuvre aujourd'hui à la protection du Prince Devoir. Ce dernier s'apprête à affronter le Dragon des Îles d'outre-mer pour honorer la promesse qu'il a faite à la Narcheska Elliana. Mais Fitz a d'autres motifs d'inquiétude : d'anciens ennemis bien décidés à en découdre avec lui, sont de retour...
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Fitz est de retour. Après seize années d'exil volontaire, le voici revenu à Castelcerf sous le masque de Tom Blaireau, serviteur du fantasque Sire Doré, la nouvelle identité adopté par le Fou. Malgré la prospérité retrouvée, la capitale du royaume des Six Duchés ressemble plus que jamais à un panier de crabes. Toute la ville est sur les nerfs dans l'attente des fiançailles entre le prince Devoir Loinvoyant et la narcheska Eliana, en espérant que cette alliance matrimoniale consolidera la paix entre le royaume et les états outreliens. Mais les deux jeunes promis ne s'apprécient guère et le narcheska lance à son soupirant un défi devant toute la cour : lui rapporter la tête de Glasfeu, dragon tutélaire emprisonné dans les glaces de l'île d'Aslevjal. S'il mène à bien cette mission et seulement à cette condition, elle acceptera de l'épouser. La chose est plus facile à dire qu'à faire, car non seulement tuer un dragon n'a rien d'une partie plaisir, mais le monstre est également révéré par la majorité des habitants des îles outreliennes. Contraint et forcé, voici Fitz obligé d'accompagner son jeune souverain dans sa folle quête – quête qui, loin de sauvegarder la paix, pourrait bien faire exploser tout espoir d'alliance entre les deux anciens belligérants.

J'en suis à mon quatrième intégral des aventures de Fitzounnet et ce tome-là s'est avéré jouissif presque de bout en bout ! L'intrigue prend un tour beaucoup plus épique que durant le tome précédent (où Fitz ne faisait parfois pas grand-chose, à part se planquer dans son coin, la tête entre les jambes) et se montre riche en moments de bravoure et en retournements trépidants. Certes, la quête prend un peu de temps à démarrer, mais ce moment de latence est nécessaire pour faire comprendre au lecteur tous les tenants et aboutissants de la situation et je ne cracherai donc pas dessus. C'est aussi l'occasion pour le lecteur de faire connaissance avec de nouvelles cultures et c'est avec un vif plaisir que j'ai découvert les îles outreliennes et leur surprenante société matriarcale – détail plutôt choquant pour la noblesse des Six Duchés habituée à traiter ses filles comme de jolies potiches sans volonté propre.

Niveau personnages, certains remontent enfin à la surface après une longue absence, notamment l'ombrageux Burich que j'adore et qui m'avait beaucoup manqué pendant le tome précédent. D'autres protagonistes, à peine esquissés dans le troisième intégral, prennent toute leur ampleur et s'avèrent aussi intéressants et attachants que les anciens. Autre point fort : la saga s'enrichit enfin d'un personnage de méchant fort et effrayant (parce que, d'accord, Royal était vraiment une raclure, mais niveau classe, il ne valait pas un pet de lapin), ce qui lui manquait cruellement. Histoire de cracher un peu dans la soupe, je pourrais regretter un happy ending légèrement forcé mais soyons honnêtes : le pauvre Fitz en a tellement bavé pendant les quelques quatre mille pages de la saga, qu'il a bien mérité un peu de repos et de bonheur.

Un très bon moment de lecture, donc, qui me fait attendre avec beaucoup d'impatience la sortie du début du troisième cycle en intégral. Ah, juste un petit bémol quand même : certes, les intégraux J'ai lu sont vraiment de très beaux bouquins, très classes, très pimpants, mais leurs couvertures n'ont vraiment rien à voir avec le contenu du roman ! Franchement, c'est si difficile de donner au moins un gros résumé de l'oeuvre à l'illustrateur avant qu'il ne fasse son travail ?
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Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu du Robin Hobb, au moins… deux mois ! Merci donc à Naramaya et sa lecture commune et à sa lecture commune qui me permet de me replonger régulièrement dans les aventures de Fitz.


Comme je le disais dans mes chroniques précédentes, je suis désormais rendue dans les tomes que je n'ai du lire qu'une seule fois (contrairement aux premiers !) et que, donc, je ne me souviens plus trop de l'histoire… Qu'est-ce que c'est agréable de redécouvrir une histoire comme si c'était la première fois !

Ce huitième tome m'a beaucoup plu : j'ai beaucoup aimé cette idée d'une secte autour de la magie du vif et le complot qui en découle pour prendre le trône. Bon, ce n'est pas du GOT, c'est beaucoup moins sanglant, mais ça n'en est pas moins élaboré et très convaincant !

J'ai également aimé toutes les questions qui restent en suspend autour de Fitz et de sa paternité. C'est vrai qu'à le cotoyer, on oublie assez cet aspect de sa personnalité : personnellement, j'ai un peu de mal à me faire à l'idée qu'il a dorénavant 40 ans… Pour moi, je crois qu'il restera à jamais le gamin un peu maladroit qu'il était à 17 ans !

Et puis, il faut aussi dire que ce tome est riche en émotion. Personnellement, je crois que je n'ai toujours pas réellement réalisé ce qu'il se passe dans celui-ci et que ce n'est que maintenant que j'en prend conscience (au moins quatre jours après ma lecture !). Bref, c'est vraiment triste et je suis curieuse de découvrir comment va s'en sortir Fitz dans le tome suivant…


Comme d'habitude, j'ai vraiment apprécié mon aventure dans l'univers de Robin Hobb. Cette dame est vraiment talentueuse ! J'adore la façon dont elle nous entraine dans des aventures folles, à travers des mondes bien construits, tout en douceur (sans pour autant manquer de poigne). Et j'aime encore plus me rendre compte par moment pendant ma lecture, grâce à des petits détails bien placés, que c'est une femme qui nous raconte une histoire que l'on pourrait penser écrite par un homme.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Sous le ciel des Six-Duchés, avoir le Vif n'a jamais été bien vu ; Fitz en sait quelque chose. Dans son enfance déjà, il avait appris à ses dépens que son don inné de se connecter avec des animaux pouvait le reléguer au rang de paria et causer sa mort. A présent, sa nouvelle mission royale le replonge dans les travers d'une société qu'il n'avait pas quitté sur un simple coup de tête : il doit ramener au bercail le prince Devoir qui s'est enfui de Castelcerf pour d'obscures raisons. Il semblerait que le fils de Kettricken et de Vérité soit lui aussi un "vifier" ; or, son statut ne le préservera pas de la torture et de l'exécution si ces soupçons viennent à se confirmer. Raison de plus pour remettre la main dessus au plus vite. Sous leurs faux nom de "Tom Blaireau" et de "Sire Doré", Fitz et le Fou suivent la trace du jeune homme...

Dans cette ambiance tendue pour eux, quelques vifiers du peuple se regroupent et dénoncent les nobles atteints de la même "tare" qu'eux afin de les faire chanter et de se faire entendre : pourquoi les paysans seraient-ils exécutés et brûlés pour sur simple dénonciation d'usage du Vif alors que, lorsque la même magie touche le haut du panier, on se contente de la dissimuler bien comme il faut ? Prenant pour emblème le Prince Pie, exclu et tué pour avoir utilisé le Vif, ce groupuscule utilise le chat de Devoir pour l'attirer dans un traquenard et le prendre en otage...

Evidemment, le fils de Vérité, du haut de ses quinze ans, n'y a vu que du feu. A la veille de ses fiançailles arrangées avec une gamine des îles d'Outre-Mer, l'adolescent se laisse prendre au jeu d'une passion dévorante pour une femme mûre qu'il n'a jamais rencontrée, mais qui communique avec lui par le biais de sa compagne de Vif : la marguette qui lui a été offerte par la famille Brésinga... chez qui séjournent Fitz, le Fou et Laurier, la grand-veneuse de Kettricken. C'est grâce à ce passage à Myrteville, à la relation d'Art qui se développe entre Fitz et Devoir, et surtout au dévouement du loup Oeil-de-Nuit que la fine équipe met assez rapidement la main sur le prince en fuite, au grand dam de ce dernier. Convaincu que sa belle l'attend, il refusera d'abord d'entendre les désagréables révélations de Fitz, agacé, ne mâchera pas ses mots : il n'y a pas de bonne femme au bout du chemin, seulement une joyeuse troupe de Fidèles du Prince Pie.

En effet, le héros n'a pas gagné en patience avec l'âge... Par deux fois dans ce roman, on le voit saisi d'une rage incontrôlable qu'on lui connaît peu, doublée d'une intention de tuer qui ne sera déboutée qu'in extremis... de plus, et pour la première fois depuis le début de la série, le Fou et Oeil-de-Nuit reconnaissent avoir eu peur que la situation ne leur échappe, et se sont effrayés que le "Bâtard au Vif" soit pris d'une telle soif de sang. Bizarrement, j'ai beaucoup aimé ces moments de perte de contrôle et de vivacité meurtrière, presque bestiale, et pourtant si différente de la sagesse de son brave loup : ils ont su redonner de la consistance à ce personnage qui a tout juste passé la trentaine mais qui ne cesse de se prendre pour un vieillard moche engagé sur une pente descendante.

Si, dans le volume précédent, on avait fait la fine bouche en se plaignant du trop peu d'action et du grand nombre de gros plans sur Fitz en train de se couper du fromage ou de faire infuser sa tisane, tout cela est aujourd'hui bien loin. "La secte maudite" nous emmène partout, du domaine de Myrteville à la forêt, dans une caverne puis en ville, en passant par la fameuse île des Autres qui ouvre la série des Aventuriers de la Mer.

Comme d'habitude, un livre parfait pour les amis des animaux, les amateurs de bastons dans la forêt et de tempêtes dans les cerveaux !

Lien : http://pulco-suivezlepapillo..
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J'attendais avec impatience la suite des aventures de notre héros et le moins qu'on puisse dire c'est que j'avais hâte d'en finir avec ce tome. La 1ere partie à mis en place une intrigue qui me tenais en haleine et patatra! . Au fur et à mesure j'avais l'impression de déjà vu (des dragons, des méchants, de la magie). Et puis l'histoire commence à trainer en longueur, l'auteure se perd dans des relations trop complexes entre les personnages dans des chapitres trop long et sans intérêt à mon avis, des histoires de magie très tirées par les cheveux. le personnage principal est s'empêtre dans des dans des sentiments complexes et ambigus et on sait pas où veut en venir l'auteure. Même la fin qui est cousu de fil blanc, est longue à venir.
Bref, je suis un peu déçu de ce dernier tome , on aurait pu s'attendre à mieux, une fin différente, une intrigue générale qui aurait pu différé des anciens tomes.
je reste un peu saur ma faim.
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Que dire à part que cette série est la meilleure épopée fantasy que j'ai lue dans ma vie ?
L'univers est complexe, les personnages merveilleusement développés, l'intrigue superbe.
La relation entre Fitz et le fou est l'une des meilleures relations de tous les temps. Certains personnages resteront, j'en suis persuadée, très longtemps avec moi : Fitz, le fou, Burrich, Patience, Umbre, Kettricken, Oeil de Nuit... Ils me manquent tous déjà.

Il me reste encore beaucoup à lire mais on sent bien qu'une époque se termine et je ressors de ma lecture vidée, comme à chaque fois que je lis un bijou de littérature.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
L'histoire n'est pas plus figée ni morte que l'avenir. Le passé est tout près; il commence à la dernière respiration qu'on a prise .
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En cette ultime danse où se joue le hasard,
Plus jamais ne serais ton cavalier de bal.
C'en est un autre, qui, sous mon triste regard,
Te fera parcourir en tournoyant la salle.

En cette ultime danse où se joue le hasard,
Quand il me faudra dire à ta vie adieu,
Je voudrais que pour toi elle ait tous les égards,
Que tu saches un jour t'envoler dans les cieux.

En cette ultime danse où se joue le hasard,
Quand je serai certain de te perdre à jamais,
Te laisserai aller, regrettant ton départ,
Souhaitant que devant toi s'enfuient les vents mauvais,

En cette ultime danse où se joue le hasard,
Nous verrons nos esprits l'un à l'autre avoués.
Nous nous séparerons, endeuillés et hagards,
Quand le noeud qui nous lie se sera dénoué.
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Nommez-le comme il vous plaira, revendiquez-le autant que vous voudrez, le monde n'appartient pas aux hommes. Ce sont les hommes qui appartiennent au monde. Vous ne possédez pas la terre à laquelle vos corps finissent par retourner, et elle ne garde pas le souvenir des noms que vous lui donnez.
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Un vieil homme avisé m'a enseigné que la diplomatie est le gant de velours qui dissimule la poigne ferme. La persuasion, et non la force, parvient aux résultats les meilleurs et les plus durables.
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À présent, alors qu'il était presque trop tard, j'appliquais les principes que le viel assassin m'avait enseignés bien des années plus tôt : "Demande toi :"Et maintenant, que se passe-t-il ? À qui profite l'affaire ?""
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