AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,34

sur 256 notes
5
8 avis
4
27 avis
3
15 avis
2
5 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un peu déçu par cet opus de Nick Hornby.
N'étant pas un grand consommateur de sitcoms télévisées et encore moins téléspectateur de la BBC, toutes les références me sont passées loin au-dessus.
La co-vedette de ce roman étant décrite comme une "funny girl", je m'attendais à sourire un peu, mais nothing de nothing !
L'écriture de Nick Hornby , sans temps mort, m'a cependant permis d'aller jusqu'au bout de ce scénario plutôt convenu.
Commenter  J’apprécie          20
Il m'a fallu près qu'une centaine de pages pour accrocher. Ensuite, l'entrelacement de la vie de l'équipe de la la série avec le scénario de celle-ci est plutôt réussie.
J'ai quand même beaucoup moins apprécié ce roman que d'autres de cet auteur comme "Haute fidélité" ou "Slam".
Commenter  J’apprécie          10
Bof. Nick Hornby retrace le début de carrière d'une actrice de série télévisée de la BBC, au milieu des 60's, alors que l'Angleterre oscille entre tradition et révolution.
C'est agréable à lire, mais ça ne m'a pas emportée. Les personnages sont bizarrement brossés : à la fois à traits grossiers, mais aussi avec une extrême finesse. C'est assez déroutant. Toutefois, j'ai bien aimé découvrir le travail des scénaristes des séries TV. Et puis, la description du swinging London qui se heurte au conservatisme ambiant est plaisant (mais l'héroïne est Tory, c'est perturbant). Enfin l'insertion d'images dans le livre est sympathique. Cependant, l'ensemble me semble un peu indigeste ; j'attendais plus de fantaisie, d'audace, de subversion. Pas assez punk pour moi.
Commenter  J’apprécie          40
De fil en aiguille, les personnages se révèlent, trouvent leur voix, tracent leur route, on évolue, grandit et vieillit avec eux. Ce que j'ai trouvé dommage c'est que j'ai beaucoup apprécié les derniers chapitres de part ce côté plus posé avec les personnages qui ont mûri du fait de leur âge. Sophie m'est devenue plus sympathique qu'auparavant et c'est dommage que ce soit arriver si tard même si c'est dans la logique des choses. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé cet ouvrage, certes je m'y suis parfois embêtée mais il m'a également diverti et intéressé pendant une majeur partie, mais peut-être pas assez pour me marquer et sortir du lot d'ouvrages du même genre que je lis d'habitude. Un roman pas mal pour passer le temps, pourquoi pas en vacances, car il y a matière à découvrir mais si vous cherchez quelque chose de plus exceptionnel, je pense que vous pouvez chercher ailleurs. Mais, je nuance encore une fois, car ce livre n'est pas mauvais, il ne répondait juste pas à mes attentes.
Lien : https://booksetboom.blogspot..
Commenter  J’apprécie          30
Barbara, jeune fille ambitieuse au physique de pin-up, rêve de suivre les pas de son humoriste préférée, Lucille Ball. Avec une seule idée en tête : quitter la petite bourgade de Blackpool pour donner corps à son rêve d'humoriste. A une époque où la plupart des femmes n'aspirent qu'à un bon mariage, Barbara fait figure d'électron libre dynamitant sur son passage, et sans en avoir l'air, les conservatismes d'une société anglaise en plein virage des sixties.
Qui n'a jamais regardé une de ces comédies romantiques pétillantes qui éloignent le cafard du dimanche soir, qu'on désigne communément sous le nom de feel good movies? Il n'est pas certain qu'il existe l'équivalent en littérature, mais Funny Girl pourrait en faire partie, la profondeur politique en plus. A l'image de son personnage principal Barbara qui derrière son apparence ingénue de pin-up impose avec force ses convictions.
Funny Girl c'est l'histoire de l'ascension d'une femme à l'humour décapant dans un corps de bimbo. Ou comment une girl next door devient la coqueluche de tout un pays grâce à une comedy playhouse – ou une sitcom en langage vulgaire – de la BBC, Barbara (et Jim). Les parenthèses ont leur importance, parce qu'une fois n'est pas coutume, le premier rôle est féminin.
En incarnant le stéréotype de la jeune épouse provinciale, au bon sens terrien, aux opinions plutôt conservatrices, la vraie Barbara – rebaptisée Sophie Straw pour la scène – va pouvoir s'émanciper de cette vie qu'elle ne souhaitait pas. Mais attention l'actrice n'est pas un archétype de papier, une Simone de Beauvoir à la sauce Swinging London, mais une femme bien réelle, parfois un peu perdue, tiraillée entre sa soif d'indépendance, son besoin de reconnaissance et aussi un sérieux manque d'affection.
Funny Girl c'est aussi la petite histoire au sein de la grande. La prouesse de Nick Hornby est de ressusciter, à travers de multiples saynètes humoristiques et légères, une époque, de capturer l'air du temps. le succès de la série Barbara (et Jim) tient d'ailleurs pour beaucoup à sa représentation d'une société britannique schizophrène, à l'image du couple Barbara et Jim, chacun incarnant une facette d'une même réalité, un élan progressiste timide quant à l'émancipation féminine et un attachement viscéral au passé dans une nation qui tire sa fierté de la perpétuation de ses traditions. Plus que la radioscopie d'une époque, l'auteur, à travers son observation des coulisses d'un succès télévisuel, nous propose une réflexion sur la naissance de la pop culture et comment le divertissement s'est structuré en un marché puissant en s'invitant chaque soir au sein de millions de foyers. Une pop culture si influente qu'elle attire le gratin de l'establishment politique, soucieux d'afficher la passion et les goûts partagés par des millions d'électeurs.
Enfin Funny Girl c'est l'histoire de la fabrication d'un succès télévisuel en révélant les métiers souvent méconnus qui se cachent derrière une série. Notamment à travers le duo infernal de scénaristes et leurs débats sans fin qui révèle toute la saveur de la plume de Nick Hornby. A travers ces dialogues, l'auteur pointe la difficulté de trouver sans cesse la subtile mécanique à même de déclencher le rire, ce qui n'est pas anodin chez un écrivain qui a fait de l'humour sa signature.
Lien : http://bookology.fr/funny-gi..
Commenter  J’apprécie          00
Premier roman de N. Hornby pour moi, alors que j'en ai au moins un autre dans ma PAL ( Slam) Une petite bulle de fraîcheur et d'humour.

1964, Grande-Bretagne. On fait la connaissance de la jeune Barbara qui vient d'être sacré Miss Blackpool et qui réalise une fois le diadème posé sur sa tête que sa vie n'est pas ici, qu'elle ne veut pas être reine de beauté mais actrice comique. Elle veut faire rire les gens comme Lucille Ball, son idole. la voilà qui plaque tout et qui file vers Londres où elle intègre le casting d'une Comedy Game de la BBC à laquelle personne ne croit. Et pourtant, l'apprentie actrice crève l'écran, donne des ailes aux scénaristes et fait battre le coeur du producteur. Barbara ( et Jim) régnera sur le monde télévisuel britannique dès la première année. On suit la petite troupe tout au long de leur vie : succès, déchéance, choix...

Barbara devenue Sophie Straw, n'est pas réellement la vedette de ce roman. Ici c'est plutôt le monde de la TV des années 60 qui tient le premier rôle. Et c'est tant mieux !
Commenter  J’apprécie          00
e ne m'attendais pas à prendre autant de plaisir dans une lecture aussi peu dans mes centres d'intérêts habituels. Je ne me souvenais plus que Sandrine en avait déjà dit le plus grand bien. Ce livre raconte l'histoire d'un groupe de créateurs d'une comédie à succès « Barbara (et Jim) » . le succès de cette comédie vient du charme et de la drôlerie de l'actrice principale Sophie Straw (à propos, je n'ai pas réussi à en trouver trace sur le net, au point je me suis demandée si c'était une créature fictionnelle). Dans ce livre, on dit que ça l'énerve qu'on la compare à Sabrina dont voici la photo (qui elle, est dans le livre):Ce qui est vraiment plaisant dans ce roman, c'est la description de la société anglaise des années 60, celle qui finira par faire sauter tous les verrous de la bienséance installés par la Reine Victoria. Cela commence par l'homosexualité, qui lorsqu'elle est refoulée fait souffrir tant de gens, les homosexuels bien sûr, mais leur entourage en particulier la femme qu'ils se croient obligés d'épouser pour donner des gages de bienséance, sans pour autant éprouver d'attirance pour elle, et bien sûr leurs enfants. On voit aussi la lutte entre la BBC sérieuse mais terriblement ennuyeuse et le divertissement à travers des comédies drôles et légères. Bien-sûr la télévision est allée encore plus loin aujourd'hui, et depuis la « télé réalité » qui montre tout sauf la réalité, elle s'est perdue à force de divertissement.

Aujourd'hui, tout cela est remplacé par le net et les jeunes ne regardent plus beaucoup la télévision. Est-ce mieux? Est-ce pire? Comme le faisait remarquer Sandrine lors de mon commentaire à propos de ce livre, on est parfois effaré du temps perdu à « surfer » sur cette merveilleuse source de connaissance mais aussi le vide que représente le temps que nous passons devant notre ordinateur! J'ai noté que très tôt le politique a compris l'importance des médias, puisque le premier ministre de l'époque (Harold Wilson) aurait demandé qu'un des épisode de la série soit tournée au 10 Downing Street. Donc notre premier Ministre qui se déplace pour participer à une émission télévisée de distraction populaire n'est pas un novateur.

L'intérêt de ce livre, c'est de nous faire revivre une époque, mais c'est un peu plus compliqué à lire pour les Français car nous ne connaissons pas les personnages dont il est question, en tout cas pas moi.
Lien : http://luocine.fr/?p=5430
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre me laisse sur une impression mitigée.

Enchantée par le récit des dessous du milieu de la télévision/théâtre avec ses acteurs, producteurs, metteurs en scène, etc. On y découvre la réalisation d'une série télé, les joies de la notoriété mais aussi les peines, les moments de doute, les moments de gloire, et la gestion vie personnelle/vie publique.

Déçue par le style utilisé par l'auteur : les personnages sont travaillés mais laissent cependant encore de nombreuses zones d'ombre. de plus, il y a de très (trop?) nombreuses références aux années sixties anglaises, ce qui casse le rythme, voire perd le lecteur qui, comme moi, ne connaît pas forcément.

Une lecture intéressante mais pas mémorable à mon sens.
Commenter  J’apprécie          30
Ce livre m'a plongée dans l'univers de la télévision anglaise des années 1960 et plus précisément au coeur de l'élaboration d'une série humoristique pour la BBC. Cette série se proposant d'être un miroir de la société de l'époque, le roman devient à son tour une jolie chronique sur l'industrie du divertissement des sixties, à travers le parcours de quelques uns de ses rouages. En tête du casting, l'irrésistible Barbara, reine de beauté qui a quitté son Angleterre profonde pour Londres et la vie excitante qu'elle promet. Mais si Barbara rêve d'être actrice, ce n'est certainement pas pour jouer la potiche ni les faire-valoir : ce qu'elle veut, c'est faire rire. Évitant les pièges et la facilité, elle devient rapidement une vedette du petit écran. Bientôt, cette comédienne née qui n'a pas la langue dans sa poche mais la tête sur les épaules découvre que son personnage dans la série est bien plus qu'un alter ego aux yeux du public.

Autour de ce personnage solaire gravitent acteurs, scénaristes, producteurs et metteurs en scène. Comme il y a peu de personnages, Nick Hornby peut développer le caractère et la vie de chacun. Aussi, même si Barbara est clairement au coeur de ce roman, les seconds couteaux n'en sont pas vraiment, ne serait-ce que parce qu'ils occupent une place centrale dans la vie de la jeune actrice. Les dialogues quant à eux sont aux petits oignons : percutants et plein d'esprit. On suit la petite équipe sur plusieurs années – qui correspondent aux saisons de la série – au rythme des évolutions professionnelles et personnelles des personnages. le roman reste égal du début à la fin : toujours difficile à lâcher. Je n'avais pas envie de quitter cette ambiance sixties et d'être séparée de cette joyeuse bande disparate.
Lien : http://federicosabeleer.fr/2..
Commenter  J’apprécie          00
Barbara Parker vient d'être élue Miss Blackpool sauf que ça ne l'intéresse pas ! Elle rend tiare, titre et tout ce qui va avec car ce n'est pas ce qu'elle veut ! Son rêve ? Devenir la nouvelle Lucie Ball (star de la série "I Love Lucy''), et jouer dans l'une des comédies de la BBC. Elle décide de tout plaquer pour partir à Londres et vivre son rêve mais ça ne va pas du tout se passer comme elle le pense. A son arrivée à Londres, elle va dormir à l'hôtel mais très vite ses économies vont fondre comme neige au soleil et elle doit se mettre à la recherche d'un travail. Elle devient vendeuse et sympathise avec Marjorie. Toutes deux vont partager un appartement à Londres. Un soir, elle va faire la connaissance de Brian qui va devenir son agent. Il lui propose de prendre un nom de scène et c'est ainsi que née Sophie Straw. Ce nom évoque des "galipettes dans les bottes de foin" ; d'après lui, ce serait plus vendeur auprès des producteurs car sa silhouette avantageuse la destinerait plus à d'autres rôles qu'à la comédie.
Contre toute attente, lorsqu'elle rencontre Bill Gardinier et Tony Holmes (scénaristes pour la télévision) qui viennent de recevoir une demande de scénario pour une comédie sur la vie de couple, elle décroche le premier rôle pour la BBC, grâce à sa franchise, son culot, sa beauté et également son talent. Elle leur fait des suggestions et cet épisode qui devait être le seul remporte tellement de succès que finalement, il y aura quatre saisons de "Barbara (et Jim)"...
C'est mon premier roman de cet auteur et je peux vous dire qu'au début, j'ai trouvé le temps long, très long avant que la mayonnaise commence à prendre !
J'ai aimé que l'auteur nous dépeigne la place de la femme, de l'homosexualité et de la télévision dans la société britannique de l'époque.
J'ai été étonné d'apprendre que l'homosexualité pouvait être passible d'emprisonnement : "La révision de la loi sur les délits sexuels avait enfin été débattue au Parlement ; ses dispositions allaient être amendées et les homosexuels n'auraient plus besoin de redouter la prison."
Roman agréable à l'humour décalé, les quelques photos agrémentent un peu le récit mais sans plus, ma lecture ne m'a pas transcendé, limite déçue.


Lien : https://www.facebook.com/163..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (502) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20277 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}