AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,88

sur 476 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cela faisait un petit bout de temps que ce livre m'attendait sur mon étagère, bien sagement à côté de mes autres romans policiers. Je l'ai ouvert et en quelques jours, je l'ai refermé. Non pas parce qu'il ne plaisait pas, bien au contraire! J'ai trouvé ce livre réellement prenant et je l'ai lu très rapidement tellement je n'arrivais plus à le lâcher! J'entends déjà les amateurs aguerris de polars et autres romans policiers me dire que c'est le cas avec beaucoup de livres de ce type et que c'en est le but. Certes. Mais tous les auteurs n'ont pas le talent pour succéder à l'immense Sir Arthur Conan Doyle en imaginant une nouvelle enquête du célèbrissime détective et de son acolyte. Et selon moi, Anthony Horrowitz a bien réussi son coup!
Il a su restaurer l'ambiance des quartiers plus ou moins mal famés de Londres au XIXème siècle, respecter les personnages emblématiques créés par Conan Doyle (et Dieu sait quel plaisir j'ai eu à lire ce cher Watson! Toujours aussi humain et admirablement fidèle à Sherlock Holmes, malgré les situations plus que difficiles dans lesquels celui-ci va se mettre...) tout en ajoutant une certaine modernité et sa touche personnelle à ce nouveau périple holmesien.

Au niveau de l'histoire elle-même, j'ai trouvé sacrément ingénieux et bien tourné de la part de l'auteur de réussir à faire cohabiter et se rejoindre deux intrigues qui, même pour le cerveau nettement supérieur de Holmes, semblaient quasiment sans rapport. Bravo aussi pour avoir osé parler d'un affaire vraiment noire et révoltante mais sans tout dévoiler et en évitant de longues descriptions qui auraient été de trop.

J'ai lu que certains lecteurs avaient trouvé l'enquête trop simpliste et que la résolution de l'intrigue se devinait très aisément. Peut-être est-ce moi qui suis trop simpliste mais ça n'a vraiment pas été mon sentiment! A chaque fois qu'un élément mystérieux s'ajoutait à l'enquête, je me demandais comment tout cela allait pouvoir être justifié tout en restant plausible. Et je ne fus nullement déçue de la chute! J'ai même été réellement surprise de certaines révélations auxquelles je ne m'attendais pas du tout.

C'est donc un bilan très positif pour ce roman. J'ai été ravie de retrouver le détective du 221B Baker Street, décrit sous la plume du Docteur Watson, à chaque fois que je reprenais ma lecture et cela me donne envie de me plonger dans toutes les aventures de Holmes, mais cette fois-ci écrites par Conan Doyle parce que tout de même, rien ne vaut l'original!
Commenter  J’apprécie          80
Voilà un auteur que je connaissais en bon (Le Diable et son valet) et en mauvais (L'ile du crane, maudit graal), mais quand j'ai entendu parler de son nouveau livre, la maison de soie, j'ai tout de suite été tentée et je remercie ma maman de m'avoir prêté ce roman.
Anthony Horowitz prétend ressusciter le grand Holmes et son ami Watson. Et il se livre à un travail digne de ce faussaire de Sherlock ;) Ce n'est pas de la littérature autour de Sherlock Holmes, mais réellement une nouvelle aventure du détective et la clef de quelques mystères.
En effet, l'intrigue comme le style et bien sûr l'environnement sont fidèles à l'univers de Conan Doyle et à part quelques termes à mon avis déplacés, comme « flux narratif », on s'y croit vraiment, le tout dans une fluidité entrainante… J'ai donc été contrainte de dévorer ce livre et même si les dernières pages sont éprouvantes, je n'ai aucun regret. Enfin, si, celui de ne pas être suffisamment experte pour savoir si le autres affaires évoquées au cours de ce récit ont été rédigées par Conan Doyle ou inventées par Horowitz…
Il ne reste qu'à espérer qu'il réitère l'expérience, mais pourra-t-il faire aussi bien ?
NB : J'avais trouvé un tout petit, minuscule bout de la solution 
Commenter  J’apprécie          80
Un an après la mort de Sherlock Holmes, son biographe et ami John Watson prend la plume pour relater une toute dernière enquête, trop compromettante pour être publier à l'époque.
Tout commence pourtant avec une enquête ordinaire. Edmond Castairs sollicite Sherlock Holmes car il pense qu'un homme cherche à lui nuire. Faute de preuve, Holmes suspend ses recherches. Mais le lendemain de sa visite, Carstairs est cambriolé et à partir de là les choses vont s'enchaîner. Leur enquête va déranger jusque dans les plus hautes sphères de la société et à mesure qu'ils avancent, les deux amis se retrouveront plongés dans l'affaire la plus dangereuse et sordide qu'ils aient eu à résoudre.

C'est la Conan Doyle Estate (la fondation qui s'occupe des intérêts des héritiers de Conan Doyle) qui a fait appel à Anthony Horowitz pour ressusciter une dernière fois Sherlock Holmes. Un pari osé car l'auteur devait s'attaquer à un des monuments de la littérature.
Et c'est un plaisir de voir que la plume d'Anthony Horowitz s'est calquée sur celle de Sir Conan Doyle. Si bien que l'on a réellement l'impression de lire une chronique du Dr Watson. On retrouve l'ambiance et l'atmosphère du Londres victorien de 1890 ainsi que les personnages des oeuvres originelles.

Mais, s'il respecte l'univers, Horowitz ne tombe pas pour autant dans le plagiat. Certes, il reprend les tournures de phrases et la précision des descriptions de Conan Doyle. Mais l'auteur a su imposer son style, notamment dans le réalisme du Londres qu'il décrit.
La mécanique mise en place fonctionne à merveille, les intrigues s'emboîtent bien et nous laissent confus sans pour autant nous perdre. Les rebondissements sont nombreux, les scènes dramatiques et les dialogues teintés d'humour entre Holmes et Watson s'équilibrent parfaitement.

La Maison de Soie est un postiche très réussi des aventures de Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle. Mais au-delà de ça c'est surtout un bon roman policier que l'on a du mal à lâcher.
Lien : http://howimetthosestories.b..
Commenter  J’apprécie          80
Anthony Horowitz imagine une aventure de Sherlock Holmes à la manière de Conan Doyle et c'est une parfaite réussite!
On retrouve dans ce roman tous les ingrédients d'un original du célèbre détective parfaitement retranscrits dans l'esprit de son créateur. L'ambiance de Londres fin 19e siècle, l'étonnante perspicacité de Holmes, son injuste mépris pour l'inspecteur Lestrade, le "gang de va-nu-pieds" que constituent les Irréguliers, le mystérieux frère aîné Mycroft et même une rapide apparition du dangereux Moriarty: tout l'univers du 221b Baker Street revit sous la plume de l'indéfectible Dr Watson.

L'histoire démarre de façon classique par la visite d'un client, marchand d'art, inquiété par un sombre personnage qui, après avoir organisé le vol de ses tableaux, semble en vouloir à sa vie. Mais très vite l'enquête développe de nombreuses ramifications laissant présager "une conspiration de plus grande envergure" allant jusqu'à toucher les cercles gouvernementaux. Nous voilà embarqué des bas quartiers aux clubs les plus sélect, en passant par une attraction foraine ("la Maison des Merveilles du docteur Souat") et un orphelinat pour garçons, au travers d'une aventure pleine de rebondissements et de surprises. Les personnages sont singuliers et l'intrigue particulièrement riche.

Sherlock Holmes fait la démonstration de tous ses talents (y compris son art du déguisement!) mais laisse aussi transparaître quelques faiblesses (comme son penchant pour l'opium) qui le rendent attachant. Il va se trouver en fâcheuse posture durant cette délicate enquête mais c'est un homme plein de ressources (personnelles et amicales) et l'on est, une fois de plus, bluffé par ses méthodes, relatées avec passion par son fidèle associé ("Assis ici, tout seul, vingt-cinq après, j'ai encore le moindre détail gravé dans la mémoire"). Si le dénouement peut être choquant pour des adolescents, il est néanmoins cohérent avec toute cette sombre affaire.
Un régal que les amateurs ne doivent pas manquer !
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
Commenter  J’apprécie          60
Quelques années après la mort du plus célèbre détective londonien, son fidèle chroniqueur, John Watson, décide de revenir sur l'une des affaires les plus spectaculaires et les plus complexes qu'il ait eu à traiter. Tout commence avec Edmund Carstairs, un marchand d'art qui craint d'être la cible de représailles terribles: après un vol de tableau, il a tout fait pour arrêter les responsables, jusqu'à être associé à l'assaut qui couta la vie à l'un des deux frères à la tête du gang des Casquettes Plates. L'autre frère, qui s'est échappé, a déjà réussi à régler son compte à Mr Stillman, le principal acheteur des oeuvres volées qui avait utilisé sa richesse pour mener l'enquête. Ayant fui à Londres, il voit depuis quelque temps un homme avec une casquette qui surveille sa maison, et qui est même allé jusqu'à lui donner rendez-vous. Après qu'un vol ait confirmé qu'on lui veut du mal, Sherlock Holmes mobilise son escadron de gamins des rues afin de surveiller l'homme à la casquette. C'est alors que l'un des enfants disparaît, et est retrouvé mort quelques jours plus tard, un ruban de soie autour du poignet. Qu'a pu découvrir cet enfant pendant la filature pour mériter un tel règlement de compte? Qu'est-ce que cette “maison de soie” contre laquelle sa soeur les a mis en garde?

C'est à la demande des ayant-droit de Conan Doyle que Anthony Horowitz a pris la plume pour faire revivre une dernière fois le célèbre enquêteur. Et je dois avouer que c'est bluffant. le style raffiné, lent, un peu ampoulé parfois qui reprend cette ambiance des romans dix-neuvième est parfaitement présent. C'est la première impression que m'a fait ce livre: replonger dans un univers, dans un ton particulier un peu old-school, celui des Agatha Christie, des Dickens, des Maurice Leblanc, avec leur charme du début du siècle. Les travers y sont aussi, puisqu'on débute par un long, très long récit où Carstairs raconte sa vie et qui peut en faire décrocher quelques-uns qui ne serait pas coutumier de ce style.
Et évidemment, déjà dans ce récit, tous les éléments sont là ou presque pour que le taciturne Sherlock puisse tout comprendre. Horowitz a réussi à monter une intrigue suffisamment complexe pour qu'on soit paumé à se demander quel est le rapport entre la maison de Soie, organisation secrète et obscure aux ramifications très haut placées, et un vulgaire vol d'oeuvre d'art, mais suffisamment claire pour que l'on ait envie de la suivre jusqu'au bout. On plonge dans les bas-fonds les plus sordides de Londres, on verra même Sherlock Holmes lui-même arrêté pour meurtre, victime de ce qui ne peut être qu'une machination mais furieusement bien ourdie.
Le personnage de Sherlock est d'ailleurs respecté: discret et peu empathique, il se voit envahi d'une culpabilité terrible en envoyant à la mort un enfant. Mais il reste un homme qui travaille seul malgré sa complicité et sa confiance envers Watson qui est sa première dupe. On ne peut donc s'empêcher à la fois de le détester tant il arrive à nous faire tourner en bourrique, de le plaindre tant il apparaît évident qu'il a été utilisé, l'admirer pour sa virtuosité et de le craindre tant il reste un soupçon que cet homme imprévisible soit allé trop loin au nom d'une vérité et d'une logique qui nous échappe encore. Une chose est sûre: il ne peut laisser indifférent.
Lien : http://mabouquinerie.canalbl..
Commenter  J’apprécie          60
Londres, 1890. le docteur Watson rend visite à son fidèle ami Sherlock Holmes. Les deux compères vont recevoir la visite d'Edmond Carstairs, qui se dit traqué et craint d'être tué. le lendemain, c'est d'un vol dont ce gentleman est victime. le célèbre détective s'empare alors de l'affaire et nous emmène dans les bas-fonds de Londres. Nous le suivons à travers deux histoires qui, si au début semblent dissociables, vont s'avérer avoir beaucoup en commun.

Les 60 premières pages de ma lecture ont été les plus difficiles mais je pense que c'est parce que le personnage de Holmes rime pour moi avec action et déduction. En effet, l'auteur plante le contexte pendant un bon bout de temps et met en scène une dizaine de personnages qu'il faut démêler les uns des autres en restant bien concentré sur sa lecture. Ce n'est pas la première aventure de Sherlock Holmes que je lis; la quatrième de couverture annonce un nouveau souffle donné au personnage par l'auteur, personnellement ce n'est pas mon avis. Les deux amis sont fidèles à eux-mêmes et le Londres du 19ème est identique à celui que l'on rencontre dans les précédentes histoires. Pour moi ce n'est pas un défaut car je trouve que ce personnage légendaire ne devrait jamais être changé, il est parfait tel quel. Je suis également fascinée par le Dr Watson et sa manière d'idôlatrer sans cesse Sherlock; si cela a pu m'agacer à une ou deux reprises je trouve sa fidélité plutôt touchante au final.

Je dois vous dire qu'avec la couverture je m'attendais à un Sherlock transposé dans un univers jeunesse. Or ce n'est pas du tout le cas, loin de là et de fait je ne conseillerais pas à un adolescent de lire cette aventure car le fin mot de l'histoire est très lugubre, voire même choquant. Mais comme toujours je me fais avoir, je crois avoir deviné et en fait je ne sais rien alors que les indices étaient juste là, sous mes yeux. C'est vraiment ce que j'adore avec Sherlock Holmes, il est si intelligent qu'il en devient réel. Je rêverais de rencontrer ce génie. Mais je m'égare et j'en viens à parler comme le Dr Watson! J'aime beaucoup le fait que ce soit lui le narrateur et que cette fois, il ait enquêté un moment de son côté. J'ai adoré la manière qu'il a de décrire les personnages et de nous en faire découvrir certains, comme le frère de Sherlock en personne.

En bref, j'ai adoré ce roman policier, il m'a donné envie de me replonger dans d'autres aventures du détective.
Lien : http://nanalit.canalblog.com..
Commenter  J’apprécie          60
A part quelques longueurs qui sont sommes toutes assez biens fondues dans le texte, et qui passent presque inaperçues, on pourrait croire que c'est bien Arthur Conan Doyle qui a écrit ce livre. le modèle d'Anthony Horowitz étant conforme à celui du célèbre écrivain ; c'est toujours le docteur Watson qui raconte l'histoire du détective de Baker Street, et Holmes est toujours fidèle à son éternelle image : sûr de lui, un brin moqueur, cachottier, taciturne, brillant, persévérant malgré les mises en garde.

Mais, chez-moi le plaisir de cette lecture ne s'est pas arrêté là. En effet, et outre le fait de retrouver l'ambiance de Doyle, l'histoire est elle même très intéressante, prenante et déroutante. J'avoue que je suis encore étonnée de voir comment l'auteur a tourné une banale histoire d'oeuvre d'art et de règlement de compte qui se passe aux États-Unis, en une histoire de meurtre et de Maison de soie où trempent plusieurs grands personnages de toute l'Angleterre... Franchement là, c'est vraiment de l'art !

Surtout que ce n'est pas tout ! Dans ce bouquin notre pauvre Holmes va s'en manger plein la tête. Dans ces pages l'auteur ne lui a vraiment pas fait de cadeau ; alors on tremble, on s'inquiète, on se questionne, mais s'est oublié que Holmes est rusé comme un renard... Puis quand enfin, la fin arrive, surprenante en tout point, et que les conclusions des deux histoires sont révélées, celle de la maison de soie s'arrête sur une confession à demi-mot de Watson qui montre un Sherlock Holmes sous un autre jour...

En résumé c'est un livre fort agréable à lire, et je remercie les éditions Hachette et Babelio pour ce partenariat.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
Commenter  J’apprécie          60
Anthony Horowitz fait revivre dans ce roman les personnages de Sir Arthur Conan Doyle qui ont régalé des générations de lecteurs.
Watson écrit cette aventure après la mort de Holmes et longtemps après que les faits décrits se soient déroulés pour ne pas révéler un des plus gros scandales de la haute société londonienne.
Le style, la narration, les descriptions, le suspense, tout est conforme à l'original, ce qui fait jubiler le lecteur, ému de retrouver l'univers de son détective fétiche. J'ai été bluffée de voir à quel point le résultat est fidèle au texte de Conan Doyle. On imagine sans problème que l'auteur est lui-même un grand fan et connaît l'univers du célèbre détective sur le bout des doigts.
Commenter  J’apprécie          50
Une nouvelle enquête de Sherlock mais sans Conan Doyle!

Watson est vieux , son ami Sherlock est mort. Watson veut raconter une dernière enquête, une enquête tellement secrète qu'il n'était pas possible de la raconter avant...

Alors que sa femme Mary est en déplacement, Watson rejoint Sherlock qu'il n'a pas vu depuis longtemps. A peine arrivé , un homme débarque chez Sherlock pour lui raconter qu'il a peur d'un homme qui le poursuit depuis quelques jours. Sherlock est intéressé par cette affaire et se lance dans l'aventure accompagné de ce cher Watson.

Pour obtenir plus d'informations, il utilise comme toujours, son armée d'enfants. Ceux-ci, efficaces surveillent de près et apportent des renseignements. Hors, un enfant Ross est retrouvé torturé à mort peu de temps après.
Sherlock est près à tout pour retrouver le ou les assassins de l'enfant car il se sent responsable...

Une enquête haletante, où l'on voit Sherlock en mauvaise posture , un Watson à l'amitié toujours infaillible, des milieux chics et huppés se vautrer dans des actes répugnants, la pauvreté et les bas-fonds de Londres en décor font de ce roman un excellent Sherlock , Doyle n'aurait pas fait mieux!
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          50
je connais comme tout le monde sherlock holmes, mais je vous avoue que je n'ai jamais lu, une de ses aventures. Dans ce policier, on retrouve les deux héros légendaires, je ne peux pas comparer avec les romans de Conan Doyle, je le suppose plus moderne; en tout cas, moi j'ai adoré cette lecture.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (1077) Voir plus



Quiz Voir plus

L'île du crâne

Qui est le personnage principal ?

David Eliot
Jeffrey
Wilams Rufus
Roger Bacon

4 questions
306 lecteurs ont répondu
Thème : David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne de Anthony HorowitzCréer un quiz sur ce livre

{* *}