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EAN : 9782203255869
248 pages
Casterman (31/05/2023)
3.54/5   39 notes
Résumé :
Après Hicksville, Dylan Horrocks continue à explorer le monde des bandes dessinées. En pleine dépression, son héros, auteur de comics, cherche à renouer avec l’amour de son métier.

À l’époque où il publiait Pickle, son propre comic book, Sam Zabel bénéficiait d’une certaine renommée critique, mais avec le temps, son mariage avec Sally, la naissance et l’éducation de ses deux fils, la routine s’est installée et il a plongé dans une dépression chronique... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Le nom de Dylan Horrocks m'était totalement inconnu avant que je tombe par hasard sur ce « magic pen ». La couverture m'a immédiatement tapé dans l'oeil. J'aime beaucoup ce style de trait, épais, simple et direct. Je n'ai pas été déçue de m'être laissée tenter. « Magic pen » est un petit bijou de la B.D.

Je préfère ne rien dire de l'intrigue. J'ai abordé « magic pen » sans savoir quel en était l'argument et je pense que la découverte n'en a été que plus réjouissante. Je vais simplement dire que « Magic pen » est une superbe ode à la puissance de l'imagination. L'histoire est assez dingue et entraine le lecteur dans un tourbillon enthousiasmant. A cela s'ajoute un bel hommage à la bande dessinée et des réflexions intéressantes sur la création.

Le dessin a beaucoup d'impact. La ligne claire y est pour quelque chose mais si c'est assez classique visuellement, Horrocks y met tout de même une tonalité particulière, un brin de décalage. le découpage est parfait.

J'ai adoré « Magic pen ». Tout au long de ma lecture j'ai eu un grand sourire aux lèvres. Comment pouvait-il en être autrement avec une telle B.D ?! Drôle, intelligente, belle… que demander de plus ?!
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Dylan Horrocks nous offre ici un voyage initiatique dans l'univers fantastique des bandes dessinées! Super héros et héroïnes - la belle et mystérieuse Lady Night, la première - époques, mondes imaginaires, vignettes érotiques et mangas, tout s'y trouve.

Sam Zabel est un auteur de BD en panne d'imagination depuis un sacré bon moment et sa vie quotidienne s'en ressent. Déprimé, il rencontre lors d'un colloque sur la Littérature du XXIème siècle une jeune passionnée de fanzine, Alice, qui lui parle de Evan Rice, l'auteur du Roi de Mars publié en 1958. Sam Zabel dégote un des numéros à L'Arbre à Papier, librairie d'occasion, commence à lire, éternue et ... se retrouve sur Mars en proie à un monstre cyclope hurlant!
C'est Miki Boots, personnage de manga, qui le sauvera et l'emmènera sur son dos dans différents univers grâce à ses bottes-fusées.
Ensemble, puis avec Alice, ils voyageront dans les fantasmes de ceux qui ont détenu pour quelques livres le Magic Pen, plume, stylo, pinceau, crayon tout à la fois qui permet de plonger dans les pages d'une BD en soufflant sur une vignette, de quoi faire rêver!!

Cette BD qui fait quand même 200 pages grouille d'imagination, un vrai plaisir! Mais au delà de ça, il parle aussi des images véhiculées par ces BD où la femme n'est qu'un objet de plaisir et de fantasme pour l'homme. Ici les deux genres s'opposent, se combattent, et parfois cohabitent heureusement.
Je suis surprise qu'elle n'aie pas encore eu de prix et qu'elle ne soit pas plus connue. Je l'avais repéré à une Masse Critique de 2015, et je suis heureuse d'être tombée dessus, hier!
A noter, je ne suis vraiment pas fan des comics et BD de super héros, modèles qui foisonnent dans ce livre néo-zélandais, mais ça ne m'a pas empêché d'adorer ce livre qui nous transporte loin, loin...!
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Voici une BD bien divertissante et pour le moins surprenante.
Nous accompagnons le héros dans une histoire onirique composée de chapitres alternant les fantasmes personnels de divers auteurs de BD...dit comme ça, ça semble bizarre mais c'est franchement intéressant et pose même certaines questions très pertinentes sur la création, le pouvoir de l'imagination et le concept même de fantasme.
Le dessin est très réussi et sert admirablement le propos.
Je ne vais pas en dire plus de peur de trop en dire et je vous encourage vivement à vous y plonger.
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Magic Pen fait partie de ces BD qui sont capable de divertir tout en faisant s'interroger le lecteur. Dès la dédicace (dessinée, fait assez rare pour le remarquer) et les citations, on pressent que la BD ne s'annonce pas tout à fait comme les autres.

Pourtant, le début est assez banal et somme toute plutôt plombant : Sam Zabel est atteint d'un mal étrange : « l'anhedonie », un mot compliqué synonyme de dépression, ce qui engendre chez lui (!) des tas de pages blanches : il est dessinateur de BD. Un personnage un peu dépressif, pas de quoi en faire une histoire, sauf que ce Sam Zabel, en achetant une vieille BD psychédélique, intitulée le Roi de Mars, va brusquement se retrouver littéralement transporté dans sa lecture et vivre de drôles d'aventures. Bienvenue dans l'étrange, le fantasmagorique, le surnaturel et l'humour : la BD fait beaucoup sourire par les décalages que vit Sam, qui, se retrouvant propulsé dans un pays étrange, sera adulé par le peuple de la BD comme « le divin roi dessinateur » sans oublier le harem de femmes à la peau verte qui l'attendent comme le messie, ce dont quelques pages tentent de rendre compte : imaginez un lit royal à 50 places !

En lisant la BD, on voyage avec Sam dans l'univers des mangas, des comics américains, et même des dessins du 13ème siècle ! Dylan Horrocks fait se télescoper les époques et joue des mises en abîmes qu'il créé. Ce faisant, il s'interroge, et nous avec, sur le processus de création et aussi sur la responsabilité du créateur.

Intéressant, amusant, bourré de rebondissements, Magic pen se lit très agréablement, quoique au cours de la lecture, l'auteur tourne parfois en rond, à l'image de Sam qui passe de cases en cases en cherchant la sortie. Peut-être aussi la longueur de la BD, plus de 250 pages, joue un peu avec nos nerfs impatients.

Au niveau du graphisme, le dessin est plutôt simple mais pas simpliste, avec de belles couleurs et des personnages aux visages très expressifs. Nul doute que le crayon magique dont parle Sam, Dylan Horrocks l'a eu entre ses mains !

Merci aux éditions Casterman et à Babelio pour l'envoi de ce livre via l'opération Masse Critique !
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Ça commence par deux citations : l'une de Yeats, écrivain-poète irlandais, et l'autre de Nina Hartley, une star américaine du X…! Deux citations qui ont du sens une fois terminée la lecture.
Magic Pen est une quête d'inspiration enveloppée d'aventures extraordinaires et de fantasmes érotiques innocents ou plus sombres, l'ensemble en forme d'hommage à la bande dessinée, des années 1950-60 jusqu'à nos jours et sous toutes les latitudes. L'auteur, Dylan Horrocks, est lui-même néozélandais.
Sam, le héros, voudrait justement retrouver son inspiration perdue. Il va alors, par des concours de circonstance, être précipité dans une fantasmagorie sans bornes, aussi exaltante que décousue, en apparence. Car l'imaginaire n'a pas de frontière, ainsi qu'il l'apprendra à l'issue de son « voyage ». Il est le réceptacle de tous les possibles. A charge pour chacun de le mettre en forme.
Et si, par des dessins en rondeur et des couleurs douces, il règne une certaine candeur dans Magic Pen, l'album n'en demeure pas moins une réflexion intelligente sur le processus de création.
Derrière cette plume magique, fil conducteur du récit, c'est aussi la transmission qui est mise en avant : un créateur appartient à une tradition qui le précède et lui survivra.
C'est aussi une illustration de la porosité des frontières entre réel et imaginaire, que Sam va éprouver, guidé par une messagère de la bande dessinée : Miki, aux allures d'écolière japonaise. On peut enfin y voir une idéalisation du passé.
Je rejoins ce qu'en dit Scott McCloud en quatrième de couverture : « Magic Pen est un roman d'apprentissage pour les fantasmes de notre passé et une joyeuse accolade aux raconteurs d'histoires de notre avenir. »
Certes, ce n'est pas une révélation ; cependant ça se lit comme une parenthèse enchantée, et c'est agréable les parenthèses enchantées dans une société qui n'offre, la plupart du temps, qu'une narration accablante et sans imagination.

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critiques presse (3)
Liberation
18 novembre 2014
Le principe de Magic Pen étant que le héros passe de comics en BD, un de ses charmes consiste dans le pastiche volontairement maladroit (de Hergé, en particulier), maladresse qui agit comme une sorte de «révélateur» qui permet de relire le modèle pastiché.
Lire la critique sur le site : Liberation
Du9
12 novembre 2014
Le Magic Pen est certes l’instrument du créateur/auteur, mais surtout le moyen de concrétiser, d’inscrire un souffle, d’expirer et matérialiser une inspiration de l’air du temps. Comme le montre la couverture, il agit sur la possibilité de voir et de parler.
Lire la critique sur le site : Du9
BoDoi
06 novembre 2014
La ligne claire chaleureuse et sans chichis, associée à des couleurs douces, et surtout un propos sincère et profond, font de ce Magic Pen un roman graphique original qui vaut le détour, notamment pour ceux qui n’ont jamais lu Hicksville, pour lequel il constitue une bonne porte d’entrée.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Ecoutez, moi, je suis une geek, mais je suis aussi une fille. Les mondes imaginaires, c'est ma raison de vivre. Mais la plupart de ceux où je passe mon temps ont été inventés par des hommes, souvent avec des idées sur les femmes assez répugnantes... alors j'ai appris à prendre ces mondes imaginaires et à me les approprier, à les subvertir pour servir mes fantasmes, pas les leurs.
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Même une BD peut donner forme au monde réel, contribuer à la culture, encourager des attitudes et des préjugés, en présentant une image des femmes comme étant à peine plus que des jouets érotiques interchangeables que les hommes utilisent et violent à volonté...
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Mon chou ça m'embête d'avoir à te le dire, mais tu n'es pas Alan Moore.

Hum, oui ça je sais. Crois-moi si j'ai au moins appris un truc ces dernières années c'est bien ça.
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- Je pensais... que si je trouvais le magic pen... je pourrais peut-être faire quelque chose de parfait. Quelque chose de beau, de doux et de bon...
- tous les instruments de dessin sont des magic pens, Sam, chaque crayon, chaque pinceau, chaque doigt trempé dans dans la peinture...Tout cela est magique.
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Si on veut connaître le baromètre de la liberté d'expression d'un pays, il ne faut pas aller voir le Premier ministre, mais le dessinateur de presse.
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Vidéo de Dylan Horrocks
Spécial Eté ! Avant une petite trêve estivale !1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de cœurs de Jérôme et la librairie La planète Dessin à Paris !!! Et ce soir, ce n’est pas trois conseils de lecture mais plutôt la découverte des collections été des éditeurs à glisser dans les valises ! Lisez des BD et bonnes vacances. -Les incontournables du roman graphique(ALICE GUY Catel & Bocquet, LE CRÉPUSCULE DES IDIOTS Jean-Paul Krassinsky, GUIRLANDA Lorenzo Mattotti & Jerry Kramsky, MAGIC PEN Dylan Horrocks, QUATORZE JUILLET Bastien Vivès & Martin Quenehen, JOHNNY CASH - I SEE A DARKNESS Reinhard Kleist) chez Cas-terman -Version poche (La mémoire dans les poches Récit de Luc Brunschwig. Dessin d'Étienne Le Roux, Mauvais garçons Récit de Christophe Dabitch. Dessin de Benjamin Flao, La position du tireur couché D'après le roman de Jean-Patrick Manchette. Adaptation et dessin de Tardi, …) -La sélection BD poche (Seconds de Bryan Lee O'Malley, Glenn Gould de Sandrine Revel, Riche, pourquoi pas toi ? de Marion Montaigne, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Opération Copperhead de Jean Harambat, Noire d'Émilie Plateau, d'après Tania de Montaigne, Lip, des héros ordinaires de Laurent Galandon et Damien Vidal, Le Retour de la bondrée d'Aimée de Jongh, Le Mystère du Monde Quantique de Thibault Damour et Mathieu Burniat, Guantanamo Kid de Jérôme Tubiana et Alexandre Franc) chez Dargaud -Sarbacane 20 ans (L’Aimant Édition poche Lucas Harari, Le dieu vagabond Édition poche Fabrizio Dori, Dans la forêt Édition poche Lomig, Un travail comme un autre Édition poche Alex W. Inker) -La Boîte à bulles 20 ans (La plus belle femme du monde Dorange et Roy, Dans les vestiaires Le Boucher, L’immeuble d’en face Vanyda, Kaboul Disco Wild) -Collection Nomad Urban Comics 1,2,3 BD c’est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART#MANGA Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur :
/ traitpourtraitbd https://www.facebook.com/TraitpourTra... https://www.instagram.com/traitpourtr... https://twitter.com/TPTBD
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