Silo, tome 1

Phénomène éditoriale et commerciale, je partais avec un certain a priori sur ce roman, avec l'envie d'y croire quand même : d'abord auto-publié, puis rallongé et connaissant un immense succès, ce n'aurait pas été la première déception du genre.

Et pourtant, je me suis fait prendre au piège dès les premières pages. En quelques lignes, on est plongé dans le Silo, on s'attache aux personnages, c'est immersif, cinématographique. On se dit quand même qu'on voit vers où ça part, et on est à peu près sûr de comment l'histoire va évoluer, et paf, petit taquet derrière l'oreille de la part de l'auteur après à peine 60 pages, on l'avait pas vu venir celle-là.
Nous voilà prévenus.
Le reste est à l'avenant : le roman se dévore avec facilité, dans une écriture fluide et maîtrisée, sachant poser ses ambiances, arracher un sourire au détour d'une réplique, créer un attachement pour tel personnage et soulever une antipathie viscérale pour un autre, et aménager quelques menues surprises de temps en temps, histoire de ne pas relâcher l'intérêt, évitant ainsi la possible impression d'enfiler des pantoufles dans un récit aux airs de déjà vu/lu sur différents médiums.
On a affaire à un véritable page turner, sans prise de tête mais un peu plus profond qu'un simple roman popcorn.
Divertissant, intéressant, immersif, cinématographique, on voit littéralement les scènes défiler sous nos yeux comme face à un grand écran dans une salle obscure.

Du coup, je suis assez curieux de voir ce que propose l'auteur dans la suite et le préquel, en espérant qu'il réussira à éviter la redite tout en maintenant un bon niveau.

Dès les premières pages, le lecteur est happé dans le récit. Au gré des marches, il découvre le silo et sa structure. La descente est lente, la montée l'est encore plus et on a le temps de tout observer pendant le parcours. Petit à petit, la conception du silo se dessine et on l'imagine parfaitement, on se retrouve dedans, piégé comme le sont tous les humains qui y vivent. le temps s'y égrène lentement. Lentement comme mon rythme de lecture. Impossible pour moi de dévorer ce roman comme j'en ai l'habitude. J'ai eu cette impression de lenteur, y compris dans ma lecture. cette même lenteur que dans l'ascension interminable des escaliers. Et pourtant j'ai aimé ce monde, ses protagonistes, le récit, l'écriture. Il y manquait peut être un peu de rythme, mais bon on s'essouffle vite dans les escaliers alors il faut se reposer de la même façon qu'on repose le livre pour mieux s'y replonger plus tard. Peut-être que ce roman aurait gagné à être un poil plus court ? Peut être que le passage de l'état de nouvelle à celui de roman a créé ce sentiment de longueur ? Toujours est-il que malgré ce petit défaut, je me suis régalée avec Silo, ce récit va me poursuivre pendant un bon moment et je sais que je serai de ceux qui liront la suite sans aucun doute.

Silo est un bon roman post-apo qui sait piéger ses lecteurs et qui se lit avec plaisir. Ce n'est pas u de ces romans que l'on dévore en deux soirées, mais il est plutôt de ceux que l'on savoure lentement pour notre plus grand plaisir. Avec une telle ouverture, on ne peut qu'attendre avec impatience les prochaines parutions de cette nouvelle collection Exofiction d'Actes Sud.
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Jugé par beaucoup comme soporifique dans sa version audio, ce roman de science-fiction s'avère en effet relativement lent dans son déroulement, mais est loin d'être ennuyeux.
Un monde post-apocalyptique: les hommes visent tous dans un silo, bâtiment de 150 étages enterré, protégés de l'atmosphère extérieure, mortelle.
Dans ce cadre, comme dans une série télé, on se focalise sur quelques personnages plus charismatiques que les autres ... et au travers de leur quotidien, des thèmes forts sont abordés tels que l'emprisonnement, le dogmatisme, ou la théorie du complot.

Un bon livre audio.

Merci aux éditions Thélème et Babelio pour l'envoi de ce livre audio dans le cadre de la Masse critique.

La Terre est devenu inhabitable. Les derniers survivants subsistent sous terre dans un silo. Dedans, tout a été étudié pour permettre à l'humanité de survivre pendant des générations, mais la vie y est dure et les contraintes sont terribles.
Afin que personne n'oublie la raison pour laquelle ils sont cloîtrés sous terre, des caméras montrent la désolation extérieure. Ces caméras sont également le symbole de la justice expéditive du silo. Quand un habitant prononce une parole interdite ou commet un délit important, il est condamné à sortir du silo pour nettoyer les caméras. Cette sortie est un voyage sans retour.
Mais quand soudain les morts commencent à se multiplier dans le silo, c'est tout l'équilibre de celui-ci qui bascule dans le chaos. Qui manipule le silo dans l'ombre ? Et comment l'humanité en est-elle arrivée là ?

J'ai toujours aimé les dystopies. C'est donc avec un grand plaisir que j'ai accueilli ce partenariat avec les éditions Actes Sud pour le lancement de leur nouvelle collection de science-fiction et fantasy “Exofictions”.

En plus, le livre avait un sacré pedigree !
Silo est devenu rapidement outre-Atlantique un phénomène éditorial et une des grandes réussites de l'auto-publication numérique avec plus de 500 000 ebooks vendus.
Devenu depuis un des best-sellers de la maison d'édition américaine Simon & Schuster, ses droits audiovisuels ont été achetés par la 20th Century Fox et Scott Free, la maison de production des frères Ridley et Tony Scott ; le scénario est en cours d'écriture par J. Blakeson.

L'écriture de Hugh Howey est fluide et agréable. Dès les premières pages, l'atmosphère pesante du silo est palpable. On découvre cet univers clos, ses habitants, leur façon de vivre, leurs rêves...
L'auto-publication sous forme de courts épisodes donne du rythme au roman avec de nombreux cliffhangers en fin de chapitres. Par contre, dans la première moitié du livre, l'auteur ne cesse de changer de personnage principal, ce qui m'a un peu dérouté. Mais c'est un élément crucial du dynamisme de l'histoire.

Celle-ci est passionnante.

La structure hiérarchique du silo est en apparence assez logique : un maire, un shérif, des juges, un service informatique et plus bas des fermes, la machinerie... Mais plus on avance dans l'histoire plus on découvre la complexité réelle du fonctionnement du silo, toute sa part d'ombre.
Les personnages sont pour la plupart très attachants. Animés de bonnes intentions, ils vont sans le vouloir provoquer le chaos à cause de leur trop grande curiosité. Beaucoup n'en ressortiront pas indemne.

Le final, bien qu'un peu rapide et hollywoodien, clôture notre lecture de fort belle manière.

Pour conclure, Silo est une très bonne dystopie que je vous conseille vivement. Passionnant et complexe ce livre mérite amplement son succès outre-Atlantique !

2 façons de le lire :
- Par épisode, sur votre liseuse (1er épisode disponible le 04 septembre)
- En intégrale (dès le 2 octobre)

Note : 8/10
Lien : http://www.les-mondes-imagin..

Roman de science-fiction (post-apocalyptique) qui démarre lentement, qui prend le temps de mettre les choses (et les personnages) en place sans avoir peur de faire mourir au passage des personnages auxquels on commence à s'attacher... C'est un récit vraiment intrigant dont les premières réponses apparaissent dans la deuxième moitié de ce (très) long récit. N'empêche qu'on n'est pas déçu et qu'on a envie de lire les deux autres tomes. Je suis une grande amatrice de dystopie et je dois dire que celle-ci se démarque des romans habituels: j'avais davantage l'impression de lire quelque chose d'écrit il y a longtemps (un peu comme un classique de science-fiction du 20e siècle). C'est que l'action est moins présente que la réflexion et l'état psychologique des personnages et que ces personnages sont plutôt secrets.
Le thème est pourtant commun: une société post-apocalyptique en huis-clos dans un silo alors que le reste de la Terre est inhospitalier à cause de toxines mortelles dans l'air. Toutefois, le récit présente un personnage principal (Juliette) qui traverse des épreuves physiques et psychologiques et on subit ces épreuves en l'accompagnant.

Dans le futur, l'humanité est confinée dans un silo tant l'extérieur est devenu hostile. Des règles rigoureuses régissent la vie sur les 144 étages : contrôle des naissances, lois strictes. En cas d'infraction, les citoyens sont envoyés au nettoyage, à l'extérieur pour offrir au silo les images de l'extérieur, chargées de rappeler la dangerosité du monde en dehors du silo. Mais certains commencent à douter.
Il y a des années que ce roman me fait de l'oeil. J'ai probablement trop attendu car j'ai vraiment eu du mal à entrer dans l'histoire et je ne me suis jamais vraiment laissé happée par le récit. Après un début suivant certains personnages, on change de héros pour en suivre d'autres. Alors après avoir pris le temps de faire connaissance avec les premiers, il faut tout recommencer. J'ai d'ailleurs trouvé les personnages un peu trop clichés, le roman s'attachant à suivre les pas d'une héroïne indépendante, forte et débrouillarde qui va survivre à tout. Les personnages secondaires alignent aussi les clichés, surtout le méchant qui est bien méchant.
Côté intrigue, le roman traine vraiment en longueur et aurait certainement gagné en intensité en étant plus court. 744 pages (plus de 17 heures en audio). Parce que franchement on passe surtout notre temps à monter et descendre les étages du silo et qu'un peu plus d'action n'aurait pas fait de mal. On finit quand même par se laisser prendre au jeu, certes balisé, mais plaisant à lire (ou plutôt à écouter pour moi).
J'ai d'ailleurs apprécié le narrateur de ce roman, Bertrand Pazos, qui donne vie aux personnages, lui insuffle une intonation particulière, sans pour autant en faire des tomes. Il a vraiment participé au plaisir d'écouter ce roman.
Même si le roman n'a pas été à la hauteur de mes attentes (peut-être trop hautes), je prendrais sans doute le temps de découvrir les autres opus de cette saga.

Voila une dystopie comme je les aime. L'auteur nous embarque dès la première phrase. Il y a ensuite plusieurs ruptures qui rythment le récit. Un monde entièrement enfoui, clos, étouffant. Une vraie fourmilière. D'ailleurs les individus sont séparés en castes comme les insectes sociaux. le pire crime existant dans cette société : exprimer le désir de "sortir".
Merci

J'ai adoré le premier chapitre qui nous plonge instantanément dans l'histoire et tout le long de ma lecture j'y ai beaucoup repensé. Je m'attendais à un schéma classique avec un monde extérieur respirable et des gens à qui l'on ment. Si le livre reprend bien des thèmes classiques, j'ai été tout de même régulièrement surprise et l'auteur a réussi à me tenir en haleine.

Après le premier chapitre, le récit est plutôt lent pendant un moment. On suit la maire et le shérif adjoint qui descendent le silo pour rencontrer une potentielle candidate au poste de shérif. C'est tout de même une partie indispensable pour nous en apprendre plus sur le silo et son fonctionnement et je ne me suis pas ennuyée.

Juliette est la potentielle candidate au poste de shérif et un des personnages principaux. J'ai beaucoup aimé son personnage. Elle est volontaire et intelligente, je me suis tout de suite attachée à elle. D'autres personnages ont moins de charisme et d'autres sont plutôt clichés mais j'ai trouvé que la force du roman résidait plus dans l'histoire du silo que l'on découvre petit à petit même si nous n'avons pas toutes les réponses dans ce premier tome. J'émets quand même un petit bémol pour les révélations qui ne m'ont pas toutes surprises mais j'ai apprécié le déroulement du roman.

A la fin, la tension monte vraiment et je ne pouvais plus lâcher le livre. J'ai tout de même trouvé qu'une partie du dénouement était un peu rapide voire un peu facile. Si ce premier tome pourrait se suffit à lui-même car on peut dire que le roman a une vraie fin qui m'a plutôt satisfaite, je suis curieuse de connaitre la suite. Va-t-on avoir des réponses à toutes les questions?

C'est donc un roman de science-fiction très réussi que je recommande à tous ceux qui cherchent un bon roman d'anticipation qui ne devrait pas vous décevoir.
Lien : https://latetedansleslivres...

La surface de la Terre a été rendue inhabitable . Ce qui reste de l'humanité vit enterrée dans une gigantesque abri nommé le Silo . La vie y est contrainte , la société étroitement hiérarchisée , l'information contrôlée (parler de l'extérieur est puni d'expulsion donc de mort) . A travers un petit groupe de personnages dominé par la charismatique Juliette une vérité cachée va se faire jour non sans déchirements. Un roman passionnant qui reprend un thème traité en 1964 par P.K.Dick dans « La vérité avant-dernière » avec un ton moins hallucinatoire . le déroulement de l'intrigue est haletant , les personnages attachants et ,sur le fond, on peut y voir une fable sur la paranoïa du pouvoir et le rôle de la manipulation dans nos sociétés(suivez mon regard !) .

Très bonne dystopie dans l'ensemble : l'intrigue et les événements sont crédibles et originaux, les personnages intéressants. Dommage, le récit manquait de rythme et je me suis souvent ennuyée à cause des longueurs. de plus, le ton était trop froid et distant.
Je ne sais pas si je lirai les deux autres tomes.