Un policier dans la moyenne : rien d'extraordinaire mais je ne me suis pas trop ennuyé à la lecture. Un policier sommes toutes assez classique dans son déroulement.
Christian, un journaliste responsable des éditions locales dans un journal régional est maintenant en chaise roulante. Victime d'un hold-up dans une banque, il a pris une balle derrière l'oreille. Les gangsters étaient apparemment jeunes et du genre très nerveux.
Christian est un très mauvais malade, se plaignant sans cesse de son sort à sa jolie épouse, Hélène. Parfois un de ses potes et collègues de boulot, Julien, passe le voir pour lui remonter le moral. Mais rien n'y fait Christian ne refait pas surface. Pire les rapports entre Hélène et Christian ne font que de se détériorer.
Le déclencheur sera la vengeance : retrouver celui qui lui a fait ça, pour lui faire subir le même sort. Il demande à Julien un coup de main.
Boite de nuit rock and roll, indics véreux, ancienne petite amie a l'esprit large, nous sommes vraiment en terrain connu. L'enquête est sans surprise, la progression du scénario non plus. Là où le bât blesse, c'est le rebondissement final : deux cents vingt pages pour en arriver là. Je suis un peu plus que déçu.
Genre de livre à lire le soir de votre déclaration d'impôts.
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Rien que ça !!! Grand prix de la littérature policière 1995 !
j'ai dû rater quelque chose en 1995. je n'sais pas moi .
L'annonce de la fin du monde, pas moins, pour qu'un groupe de gens donnent un prix à ce livre.
il a fallu faire vite sans doute...l'imminence d'un crash, une planète qui allait percuter la nôtre. Seule explication pour que tant de gens perdent la tête, complétement dingo je vous dis, plus leur raison...
Ou alors un grand soleil, torride... brûlure de la cornée, quasi aveugles en somme , seule explication !
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Penché vers son copain, le front ruisselant de sueur, Julien s'était transformé en un Rouget de Lisle de la béquille, avait entonné la Marseillaise des estropiés, glorifié la volonté des sportifs handicapés, trouvé des exemples d'hommes magnifiques, cisaillés, coupés en morceaux, qui soulevaient le poids de leur infirmité comme un sac de plumes.
- Je suis sûr qu'il plie son pantalon avant de faire l'amour, avait raillé Julien au cours de leurs rares scènes de démolition mutuelle.
- C'est possible, avait répliqué la délaissée, mais lui au moins il fait l'amour.
C'était un original, un costaud des avant-bras qui ne s'exprimait qu'en imitant le porte-voix et qui avait des idées tellement arrêtées qu'elles ne redémarraient jamais.
Rencontre à la librairie La Galerne avec Philippe Huet pour la parution de "Nuit d'encre".