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sur 8053 notes
Les Misérables, c'est une histoire de misère, forcément, mais d'une misère si grande qu'on a peine à croire qu'elle a existé.. On s'attache avec une tristesse profonde aux personnages que Victor Hugo nous décrit avec une habilité extraordinaire. C'est un écrivain de génie, qui met des mots ensemble et crée des phrases si belles qu'on se prend à les relire pour bien s'en imprégner. Il faut cependant être prévenu de certaines longueurs, comme ces dizaines de pages décrivant la bataille de Waterloo ou les révoltes de 1830 dans leurs moindres détails.
C'est très inspirant pour moi quand un écrivain arrive à s'élever au dessus du mal pour en faire du bien. Victor Hugo avait raison quand il a dit "Ce qu'un écrivain écrit reflète son âme". Ou sont les auteurs tels que Victor Hugo aujourd'hui ?
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Les misérables de Victor Hugo est l'oeuvre magistrale que j'ai découverte il y a des années et le point de départ de mon amour jamais tari pour les romans et la magie littéraire. Les misérables c'est le reflet de toute une société, des ombres, de la violence, pauvreté, méchanceté qui se cachent dans beaucoup d'Hommes.
Victor Hugo est parti dans les entrailles de ceux-ci, balancés entre le désespoir et la rédemption. Avec toujours le soleil dans le coeur des enfants pour survive dans ce monde de bruts. C'est un roman inclassable si ce n'est dans les chefs d'oeuvre. Tout est bon pour approcher cette oeuvre à tout âge. Mon fils l'a lu petit sous forme de bande dessinée, nous sommes ensuite allés voir un spectacle théâtral magnifique mettant en scène avec peu de choses les misérables de Victor Hugo.
Quand on lit Victor Hugo ou bien Camus, cela fait froid dans le dos, parce que dans le fond, notre aujourd'hui a des reflets de ces temps la, comme si la nature humaine était toujours aussi ombragée et tortueuse.

Victor Hugo c'est aussi un magicien des mots, un visionnaire, un auteur au talent exceptionnel, celui qui nous embarque au plus près de la misère humaine. Il y a dans ses lignes les odeurs de tout un monde où l'amour et la foi se forcent un chemin pour sauver et changer l'histoire.
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J'ai fermé le roman il y a à peine quelques heures, le coeur lourd, un peu perdue comme lorsque l'on quitte quelqu'un de cher pour de nouveaux horizons. Triste aussi, malgré les dernières pages, triste de tout ce gâchis, de cette misère dépeinte, des efforts surhumains de Jean Valjean pour y échapper, se sauver, sauver son âme.
C'est toute une vie que j'ai vécue auprès de lui ou peu s'en faut. Sa sortie du bagne, et le long long chemin à accomplir, le calvaire d'un homme brisé qui devra se relever.
Chaque rencontre le mènera dans de nouvelles directions et il devra lutter mais c'est un héros, Jean Valjean, un héros au coeur fragile et qui ne cessera de se remettre en question et d'affronter ses démons pour s'élever un peu plus!

Au delà du récit, c'est un autre homme généreux, sensible, hors du commun qui se dessine dans chaque phrase, un homme qui voudrait tout embrasser, tout épouser dans un seul livre - mais quel livre! - un écrivain qui est aussi politicien, poète, amant et père, touché par la morale et les doutes mais inébranlablement du côté des nantis.
Les mots comme arme pour changer la société, lui qui est allé aux barricades de 1848 mais a refusé de tirer. Les mots pour expliquer tout le processus de la misère sociale et psychologique, l'oppression des plus faibles. Et puis... le père aussi à travers son héros et la perte de sa fille.

J'avais très peur de ne pas aimer, de m'ennuyer, de me forcer, mais rien de tout ça. Javert et Thénardier sont là pour nous réveiller et nous faire sourire quand ils ne sont pas tout simplement terrifiants. Javert: quel personnage ambigu et mystérieux! Et cet effronté et amour de Gavroche! La douce Cosette, le jeune Marius, passionné et tous ceux qui aideront notre petit couple à se sauver!

Oui, me voilà désorientée, un peu orpheline, quelqu'un est mort. Quelle merveilleuse lecture.
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Bon, après plus de 200 critiques, je ne vais pas répéter ce qui a été dit 200 fois !

Voici en gros ce qui se passe dans ce livre :
Jean Valjean est un forçât qui a été libéré. Il découvre qu'il faisait le mal avant et décide de changer. Il devient donc quelqu'un d'autre en changeant de nom pour oublier complètement sa vie d'avant.

Malheureusement pour Jean Valjean, le policier Javert va croire les fausses rumeurs sur Jean Valjean et va se mettre à sa poursuite. Jean Valjean est donc hors-la-loi alors qu'il est innocent...

Fantine est une jeune femme qui a eu un enfant qui s'appelle Cosette. Malheureusement, Fantine est très malheureuse et a des problèmes d'argent. Elle met Cosette sous la garde de la famille Thenardier.

Les Thenardier sont des sala*ds (je ne vais pas dire pourquoi) et demandent en échange une pension. Fantine qui fera tout pour sa fille accepte.

Tous ces personnages vont avoir un destin lié entre eux. Ils vont se rencontrer quelquefois... vous verrez en lisant le livre. Dans la partie masquée se trouve plus de précisions sur les autres personnages :


J'ai lu une version abrégée ; la version originale est beaucoup trop longue pour le garçon de 15 ans que je suis ! J'ai aimé ce livre, mais pas au point de mettre 5 étoiles. La lecture était dure ; le vocabulaire n'est pas celui auquel je suis habitué ; l'histoire n'est pas dans le genre de lecture que je lis. Néanmoins, ce livre est émouvant et je comprendrais que certains aient été émus.

Il serait normal que je n'ai pas tout compris vu mon âge. Si vous trouvez des fautes (pas d'orthographe :-D), dites les moi en commentaire ou en message privé !

Merci beaucoup d'avoir lu jusqu'au bout malgré mon écriture déplorable ! 😊

Sur ce, bonne lecture et 105 critique !
Lien : https://www.babelio.com/aute..
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Victor Hugo est un très grand conteur mais Les Misérables, ce n'est pas qu'une très belle histoire ; il y a des réflexions philosophiques, sociales, politiques, historiques . C'est un vaste roman, riche et passionnant d'autant plus qu'il est soutenu par la magnifique histoire de Jean Valjean. Jean Valjean, ce forçat, au coeur dur, qui va trouver dans la rencontre avec l'évêque de Digne, la force de se racheter et de faire du bien aux autres. La vie va s'opposer plusieurs fois à lui, dans la personne de Javert, représentant d'une société qui ne pardonne jamais et rattache l'homme à sa faute initiale toute sa vie. Malgré, l'acharnement du destin, Jean Valjean arrivera à sauver la petite Cosette, le joyau de sa vie.

Paris, qu'Hugo connaît par coeur et adore, offre un bel écrin pour la rédemption du forçat et l'éveil de Cosette. Il excelle aussi à construire les personnages qui vont croiser le chemin de ces deux là, en en faisant des portraits taillés comme des pierres à facettes.

Ecrit il y a cent cinquante ans, l'écriture n'a pas vieilli sa richesse est un plaisir , seules les références politiques sont un peu éloignées de nous . On se laisse emporter par ce très beau personnage qu'est jean Valjean. Un très grand texte
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Que dire de plus qui n'a pas été déjà dit sur l'un de romans classiques de la littérature française qui est également l'un de ses chefs d'oeuvres reconnu hors de nos frontières ? Plusieurs fois adaptée au cinéma et en comédie musicale, les personnages de cette aventure (finalement indémodable) sont gravés dans notre patrimoine littéraire et au-delà : Valjean, Javert, Cosette, Gavroche, Les Thénardier pour ne citer qu'eux sont des références et des portraits modernes.
Bien que traitant de la misère sociale, cette oeuvre politique est lumineuse car par sa plume, Hugo fait parler le peuple, ses revendications avec son style.
Un chef d'oeuvre, pilier de notre panthéon littéraire qu'on ne saurait écarter !
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Y a quelqu'un qui m'a dit que Victor Hugo était un fils de pute. Soit,tout l'égout sont dans la nature et ce ne sont ni Marius ni Jean Valjean et Thénardier qui me contrediront. Lorsque j'ai commandé ce livre, j'ai reçu par la Poste un paquet que j'ai failli jeter à la poubelle, croyant que l'on m'avait envoyé le bottin de la ville de New-York, il n'en fût rien, le livre accuse 1068 grammes et 1648 pages, vingt Dieux, il va m'en falloir du temps afin de venir à bout de ce pavé avec lequel on dresse des barricades comme ça en plein milieu des rues. Et puis la première page lue, on sait que l'on va passer un moment privilégié et que pépère Hugo est pas le dernier des derniers. Les noms se suivent, avec une impression de déjà-vu, l'intrigue se met en place, on y est bien et puis Hugo se permet des digressions de dingo et nous envoie en plein Waterloo, en plein insurrection parisienne et là je dis Bravo.
Depuis que j'avais lu quelques écrivains russes, j'avais toujours pensé qu'ils étaient au-dessus (tout est relatif) des autres, une fois le roman fleuve d'Hugo achevé, degusté je me dis, hé ho, pas si évident que ça.
Il nous peint une fresque énorme et nous signe une vraie fin.
Les personnages sont exceptionnels, tellement humains, intemporels, Thénardier est vraiment un fumier de lapin, au temps de Twitter il serait déjà mort.
Les émotions ne sont pas en reste (je ne dévoilerais rien de l'histoire), la situation des personnages, les interactions entre-eux, le découpage narratif, les cliffhangers font que ce roman est non seulement grand mais très en avance sur son temps, évidemment avant qu'une fille roule une pelle à son amoureux il peut se passer 150 pages, mais n'est-ce pas mieux que d'apercevoir le bout d'un téton ou d'un pénis au bout de 3 lignes ?
A la lecture de ce livre, je soupçonne Tom Wolfe dans son livre Bloody Miami, d'avoir rendu un hommage appuyé à Hugo, lors d'une scène où un flic sauve un homme grimpé en haut du mât d'un immense bateau, lui seul le sait.
Ce livre au-delà du roman est un formidable plaidoyer sur la place de l'enseignement face à la bêtise, aux misères, presque 150 ans après, il conviendrait de rendre sa lecture obligatoire, histoire de s'apercevoir que les problèmes du XIXème siècle ont encore leurs places au XXIème et que malheureusement Hugo s'est trompé en pensant que les richesses et l'enseignement gommeraient les Misérables.
Il est à noter que Hugo pense que l'oisiveté est un vice et que le travail conduit à la réalisation de ses idéaux. Il donne également une très belle place à l'argot dans la langue française.
Pour résumer, vous aimez les romans d'amour : lisez, vous aimez les fresques historiques : lisez, vous aimez les personnages bien faits : lisez, vous aimez les livres coup de gueule : lisez etc etc
Petit regret sur l'édition que j'ai lue, les citations en latin ne sont pas traduites, dommage.

Allez hop cela m'a tellement plu que j'en ai fait un petit quiz sans prétention :

http://www.babelio.com/quiz/9940/Les-Miserables

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Peu avant la publication du premier tome des Misérables, Hugo écrit à son éditeur belge, en mars 1862 : « Ma conviction est que ce livre sera un des principaux sommets, sinon le principal, de mon oeuvre ». Hugo ne se trompait pas. Ce roman est un monument, dans tous les sens figurés du terme : un chef-d'oeuvre de la littérature et un livre monumental !
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Les Français qui élisent "Les Misérables" à la deuxième place de leurs livres préférés (derrière La Bible) l'ont-ils seulement lu (Ont-ils seulement lu La Bible ?) ? Peut-être dans une version abrégée, un digest, un quelconque prêt-à-lire ? Comment expliquer, sinon, que ce roman colossal et si complexe fasse l'unanimité ?

Victor Hugo a créé, avec Les Misérables, une théogonie de la désolation : Valjean, Cosette, Fantine, Thénardier et les autres sont des types, des paradigmes poétiques. Ils n'ont pas d'existence réelle : cousus sur un contexte (une époque, un lieu, des idées), ils sont les pièces maîtresses d'un patchwork universaliste. Les scènes inoubliables se succèdent : le vol des chandeliers, le petit Savoyard, les dents de Fantine et la poupée de Cosette, la mort de Gavroche et le sauvetage de Marius... elles festonnent notre inconscient collectif et chamarrent le logos hugolien.

Car au-delà d'une histoire pour grands enfants, l'Évangile selon Victor est le récit circonstancié d'une âme qui prend son envol : la Passion de Jean Valjean, figure christique échappée du Retable d'Issenheim, est parabole. Chaque station du chemin de croix est dénonciation : la peine de mort, la prostitution, la violence faite aux enfants, les libertés confisquées au peuple, la faim, l'illettrisme, ... Ancré à gauche, le père Hugo nous livre son catéchisme : "(...) tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l'homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l'atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus (...) des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles." et l'illustre par ses images pieuses (Fantine en Marie-Madeleine, Gavroche en larron, Javert en Judas etc.).

Cyclopéen le roman abonde en digressions historiques (Waterloo, Louis-Philippe, les égouts de Paris), sociologiques (l'argot, le bagne, les prostituées -Les Fleurs, pages écartées-) ou politiques (les barricades, révoltes et insurrections), grouille de références (sans appareil critique, impossible de lire confortablement le monstre) et foisonne d'apartés (les portraits complets de Monseigneur Myriel, du Père Mabeuf, d'Enjolras et ses camarades de l'ABC...). Lyrique, mystique, Les Misérables, oeuvre somme, est un immense poème, épique souvent, élégiaque toujours ; quelques-uns des plus beaux vers d'Hugo y sont enclos comme autant d'insectes dans l'ambre : au lecteur de les y dénicher.

Le grand homme n'évite cependant ni la mièvrerie (Cosette, adulte, est une gourde) ni les péripéties approximatives (les carambolages entre Valjean et Javert ou les Thénardier sont si grossiers qu'on regimbe à leur lecture) mais il suffit d'un seau d'eau, d'un bois sombre du côté de Monfermeil et d'une enfant de cinq ans en haillons pour que les coeurs les plus endurcis se plaisent à saigner.

Inépuisable car toujours d"une actualité brûlante, ce titan de papier surplombe tout le XIXe siècle. "Ce livre est une montagne" écrivait Hugo, en atteindre le sommet nécessite du souffle et une bonne adaptation aux atmosphères éthérées. Et quel délicieux vertige de voir le monde de si haut !
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Fresque sociale, historique et politique, « Les misérables » est tout simplement le chef d'oeuvre du Victor Hugo. C'est le coeur des opprimés et des miséreux qui ne cesse de battre tout au long de cette saga fleuve. Les personnages de Jean Valjean, Fantine et Cosette, Marius et Gravoche sont devenus des figures universelles qui ont fait vibrer des milliers de lecteurs, bien avant les films et les comédies musicales, bien fades à côté de l'oeuvre originale.

En 1815, Jean Valjean, ancien forçat condamné pour le vol d'un pain, cherche un gîte. Il est accueilli par Monseigneur Bienvenu qui l'accueille avec bienveillance. Pourtant, durant la nuit, Jean Valjean n'hésite pas à voler son hôte avant de s'enfuir. Arrêté par les gendarmes, Jean Valjean est ramené auprès de Monseigneur Bienvenu qui, loin de l'accabler, l'innocente de son méfait. Plus encore, le bon homme d'église lui offre deux chandeliers qu'il avait « oubliés ». A partir de ce jour, Jean Valjean va honorer le souhait de l'ecclésiastique qui voulait qu'il devienne un honnête homme et n'aura de cesse de venir en aide aux plus démunis. Il croisera sur son chemin plusieurs destinées : celles de la pauvre Fantine et de sa petite Cosette, mais aussi les terribles Thénardier, Gavroche le gamin des rues, l'étudiant Marius et enfin le redoutable Javert.

Que d'émotions à cette lecture ! Haletant, passionnant, émouvant,… Les qualificatifs sont nombreux pour décrire cette oeuvre et en même trop peu représentatifs de tout l'ensemble. Les quelques digressions concernant la bataille de Waterloo sont bien vites oubliées face à des personnages dont chaque histoire est bouleversante. On s'apitoie sur Fantine, on tremble avec Cosette, on déteste Javert et on exècre les Thénardier. Avec son style et son lyrisme, Victor Hugo nous tient aux tripes. L'auteur nous gratifie également de ses réflexions politiques, pas forcément les plus intéressantes. Malgré tout, lorsque l'on replace cette oeuvre dans son contexte historique et social, il faut reconnaître à Hugo le courage de ses convictions : justice, travail des enfants, prostitution, pauvreté… L'auteur offre ici une belle leçon d'humanité à ses contemporains en dénonçant les travers d'une société bourgeoise et injuste... qui malheureusement ressemble bien à la nôtre


La lecture peut s'avérer longue et ardue mais gagne à être faite. Si je ne devais garder qu'une oeuvre de Victor Hugo en tête, ce serait bien sûr « les Misérables », chef d'oeuvre intemporel.
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