Ce recueil de nouvelles met en scène pour les premières, un riche américain faisant un long séjour à Florence. Il s'ouvre sur ce titre qui présente un peintre désireux de représenter une madone mais qui ne peut se décider à la commencer tellement il la veut parfaite. C'est finalement un peintre raté.
Dans le second récit, le narrateur retrouve Eugene Pickering, qu'il a connu lorsqu'ils étaient enfants, brimé dans ses désirs par son père et qui l'a promis en mariage à une cousine. le jeune homme cherche à s'affranchir de la volonté paternelle.
Dans
le dernier des Valerii, le narrateur est témoin du changement qui s'effectue chez le mari de sa nièce, un Italien, lorsqu'une statue de Junon est exhumée de son jardin et semble l'envouter.
Là cesse la présence du riche Américain.
J'ai bien aimé le roman de quelques vieilles robes, qui expose la rivalité qui naît entre deux soeurs lorsqu'un prétendant se présente et perdure au-delà du mariage de l'une d'elle avec le jeune homme.
Un liasse de lettres sont celles envoyées par des Américains et Anglais des deux sexes (et un Allemand) visitant l'Europe et se retrouvant à Paris dans une pension de famille à des membres de leur famille ou des amis.
Puis inversement dans Point de vue, ce sont les impressions de différentes personnes se rendant ou revenant en Amérique. On retrouve d'ailleurs quelques noms de la nouvelle précédente. On trouve sous la plume d'un académicien “Ils ont un romancier avec des prétentions à la littérature, qui traite de la chasse aux maris et des aventures de riches Américains dans notre vieille Europe corrompue, où leur candeur toute primitive fait honte aux Européens ; c'est proprement écrit, mais si pâle !” qui m'a fait sourire.
J'ai lu plusieurs livres d'
Henry James, il y a longtemps, certains m'avaient plu, d'autres moins. J'ai aimé ce recueil. J'ai envie d'approfondir ma découverte de cet auteur, il y a matière...
Il est rare que je donne mon avis sur une couverture mais je n'aime pas beaucoup cette image de femme, je suppose qu'elle ne représente pas la madone mais une des nombreuse figures de femmes de ce recueil qui leur semble en grande partie consacré.