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Jean Pavans (Traducteur)Marion Bataille (Illustrateur)
EAN : 9782842050467
135 pages
1001 Nuits (01/07/1997)
3.1/5   5 notes
Résumé :
Explorant à la perfection les cheminements imperceptibles des êtres, la complexité mouvante de leur conscience, de leurs secrets, James prétendait avoir écrit "cette romance légère d'une plume facile" et que "la forme seule sauve l'oeuvre d'art". Plonger dans les histoires de celui que Virginia Woolf qualifiait de "vieux gentleman courtois, raffiné, sentimental", c'est plonger dans tout un univers intellectuel et affectif dont cette nouvelle est un échantillon exemp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
« Poor Richard », nouvelle parue en trois épisodes dans « L'Atlantic Monthly » de juin à août 1867. Ils se connaissent de longue date et voilà bien le « hic » avec ces deux-là. Proches par le voisinage, quelque part en Virginie pendant la guerre de Sécession, et si différents par leur situation et leur tempérament. le jeune fermier mal dégrossi négligeant ses terres et l'héritière bien éduquée d'un grand domaine. Pauvre Richard à qui la « robuste » et fortunée Gertrude a finalement tourné la tête et qui l'a éconduit sans trop d'égards. Début de cette histoire  : « L'amitié, Richard, est un excellent remède contre l'amour. Je vous offre la mienne ». Intention prophylactique sous la formulation douteuse et piètre consolation pour celui dont les sentiments à peine déclarés viennent d'être classés comme les symptômes d'une maladie à soigner sans plus tarder. Proposition qui ne saurait le satisfaire et qu'il se refuse à accepter. Examinons l'affaire. Bizarrement la condition modeste de Richard Maule ne serait pas l'obstacle opposé par miss Whittaker à l'éventualité de leur mariage. Insondable féminin dont James commence à entreprendre ici l'exploration de certains contours et mystères. Non, le problème serait la nature « indolente, indécise, indisciplinée » du prétendant que Gertrude affirme par ailleurs immédiatement pouvoir réformer au nom de leur amitié… Richard a certes ses faiblesses mais jouit de la fougue qu'octroie la plus extrême timidité. Ses élans mal contrôlés vont-ils cadrer avec la mission salvatrice que s'est fixée cette jeune femme si bien dotée ? Assez improbable, on le devine aisément, dans le contexte décrit. L'écrivain qui n'est pas encore romancier à ce stade de son écriture fut d'ailleurs critiqué pour irréalisme dans le portrait dressé du personnage masculin de Richard. Mais "Calamity James" n'a pas dit son dernier mot : qu'importe ce léger déficit de crédibilité, qui personnellement ne m'a aucunement gênée, car la dame est bientôt approchée de deux nouveaux possibles et fort plausibles soupirants entrant en rivalité directe avec l'impétueux fermier et pimentant l'intrigue fort opportunément. Deux officiers. le capitaine Severn de l'armée du Potomac et le commandant Luttrel recruteur de son état, entrent dans la danse. Trois candidats au poste de mari. Calculs et stratégies au sein d'une triangulation amoureuse infernale dont l'issue s'adosse à un vrai suspens. Ah que c'est bien écrit, c'est épatant à lire. Courrez-y !

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Longue nouvelle tout à fait 19e siècle, très classique. Des personnages tirés au cordeau, mais dont James ne tire pas sur la corde au point de toucher à la folie ou au génie. Je vais probablement oublier ce texte trop vite.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Elle même eût été décidément laide, sans la fréquence de son magnifique sourire - qui communiquait du charme à ses traits quelque peu ordinaires - et (à un autre degré) sans l'élégance de sa robe, qui dénotait la fin d'un deuil, et qui avait cette abondance volumineuse propre aux femmes aussi robustes que riches.
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Ce n'était certainement pas un héros, mais il valut mieux que la vie qu'il menait ; ce n'était pas un érudit mais, à ses propres yeux du moins, il n'était pas un âne. Il était assez bon pour devenir meilleur.
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L'amitié est un excellent remède contre l'amour. Acceptez la mienne.
Et elle lui tendit la main.
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S'il était possible de s'entendre avec lui, c'était seulement parce qu'il était à la fois trop simple et trop égoïste pour créer des ennuis.
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Visuel de la vignette : "La Bête" de Bertrand Bonello, 2024 - Carole Bethuel
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