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3,71

sur 1681 notes
Un de mes livres préférés.
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Un roman comme je les aime, qui décortique les gens, les moeurs, la société. Et ça, Douglas Kennedy le fait tellement bien!
On suit donc Hannah, jeune fille de 20 ans au début du livre, qui effectue ses études dans les années 70's. Son père est un chantre de la résistance à la guerre du Vietnam et sa mère une artiste reconnue. Hannah est partagée entre vivre pleinement ses rêves et ses aspirations et se laisser porter par la vie qui lui tend les bras, une vie tranquille de femme de médecin de campagne, ce qu'elle choisit d'être finalement...
Un fait marquant de la période où elle résidait dans le Maine, dans une ville minuscule, va venir bousculer sa vie bien rangée des décennies plus tard.
C'est passionnant, bien écrit et les personnages sont vrais, entiers, fouillés.
J'ai adoré cette lecture et cela confirme l'attrait que Douglas Kennedy exerce sur moi!!
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Les personnages de Kennedy sont complexes, intrigants et délicieux à suivre. On dépasse ici une simple histoire de couple, bien qu'il y en ait une bonne, pour goûter aussi aux aléas de la parentalité; en soi, il y aurait déjà matière à apprécier grandement. Mais quand en plus l'auteur ajoute une magistrale illustration d'une certaine Amérique très, trop, contemporaine, il gagne toute mon admiration. L'écriture de Kennedy coule de source, possède un charme que je ne saurais décrire malgré l'aridité de certains thèmes qu'il aborde très intelligemment. J'ai savouré chaque page de ce surprenant roman et je compte bien suivre cet auteur de près..
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Hannah vit en Amérique une existence normale, dans une banlieue de Boston, avec son mari Dan. Enseignante de lettres passionnée, elle aime son métier, son mari, ses enfants, son amie Margy, fumer des cigarettes, boire du vin. Elle aime la vie.
Elevée dans une atmosphère libre, son père est universitaire de tous les combats anti guerres, sa mère peintre et sévère.
C'est somme toute une vie banale.
Si ce n'est un événement qui fait basuler sa vie, une infidélité dans les années 70, avec un révolutionnaire désormais repenti, qui va resurgir au moment où on s'y attend le moins...
J'ai beaucoup aimé l'atomsphère de ce roman, très douillet et où on est amené à s'interroger sur les nuances des personnages. le personnage d'Hannah est très charismatique et féministe, j'ai beaucoup accroché. Dan, son mari, tout en nuance également.
J'ai beaucoup aimé voir comme l'auteur, à partir de faits relativement simples à la base, parvient à nous emmener dans des réflexions complexes et nuancées, et d'un rien, que tout bascule. Je ne pensais pas le lire en si peu de temps, ce livre m'a vraiment plu. J'ai aussi découvert l'ambiance de l'Amérique, je ne pensais pas que la religion avait un tel poids...
Une belle découverte!
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Malgré un début un peu long pour moi, j'ai tout de même adoré ce roman. Je me suis identifié au personnage d'Hannah à la fois si forte et si fragile, son personnage est vraiment très charismatique.

J'ai parfois eu un peu de mal à suivre, je ne connais pas très bien l'histoire politique des Etats-Unis et il y a beaucoup de références, donc j'ai du faire constamment des recherches pour bien comprendre les contextes. Cela n'a pas été si désagréable, au contraire j'ai pu apprendre beaucoup de choses grâce à ce livre.

Les différentes intrigues mettent du rythme dans le récit et permet de nous tenir jusqu'à la fin de ce pavé de pas moins de 600 pages. Quand à la fin du roman elle ne pouvait pas être mieux. L'auteur choisi ici une fin ouverte, Hannah se retrouve devant une infinité de possibilité pour la première fois de toute sa vie, et c'est à nous de nous imaginer tous les scénarios possible.

Un très beau livre avec une très belle traduction réalisée par Bernard Cohen dans un français soutenu très agréable à lire. Ce livre va garder sa place dans ma bibliothèque pour avoir de nouveau le plaisir de le lire.
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Malgré quelques longueurs dans la première partie, on ne sait plus le lâcher !
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En ce moment j'ai les insomnies qui me bercent la fatigue de ces derniers mois, accumulée au fil d'une expérience à la con crucifiée au rang des petits bites d'un romantisme déchu…Je me meurs à petit sommeil, je m'endors tranquilou une pensée au deux dans ta culotte, oui madame, faut savoir se faire du bien avant de rouler des pelles à Morphée… Et puis un jour tu te réveilles de tes songes, t'as 34 piges et tu te rends compte que tu es devenu un monsieur, tu ne sais pas comment t'as pu en arriver là, mais la différence est flagrante surtout quand tu te mets à dire souvent :


« Je te l'avais bien dit… »

signe d'une putain de maturité bon enfant qui pousse tes rêves de gamin dans le caniveau de ta vie que tu mènes comme ça vient, alors tu t'efforces avec toute la naïveté qu'il te reste à faire durer le plaisir dans ce monde qui t'échappe, t'essaierais bien d'y dompter quelques démons avec la sagesse cumulé au fil de la jeunesse qui s'estompe au prix de quelques rides, tes cheveux qui s'en vont faire un tour au pays de la calvitie à mettre au compte des pertes et complexes à la con qui te bonifient ta tronche de cul avec les années qui passent…

T'es plus enclin à aider ton prochain, par quelques petits conseils avisés, t'as la paternité qui te démange l'entre jambes, il y a encore quelques années tu t'en branlais de tout ça, t'y connaissais que dalle en conseils avisés, l'égoïsme au bout de l'orgasme qui dans un mouvement de va et vient filait tout droit au fond de la poubelle bien calé entre deux mouchoirs qui n'avaient rien demandé , à part t'essuyer le nez qui coule… tu n'aspirais qu'à vivre dans la passion éphémère d'une vie à deux, avec amour et baise, dans la joie et l'euphorie d'une insouciance bandante de solitude…

Et puis un jour, t'as un petit cul qui se roule devant tes yeux, un petit cul d'amour à surveiller plus que de raison, t'as l'inquiétude qui te fronce les sourcils, tu fais ta grosse voix, tu donnerais ta misérable vie pour ce petit machin aux accents de bébé qui t'appelle Papa, l'émotion au coin des yeux, mouillés par cette poussière de misère qui te tombe sur la gueule comme cette jolie chose qui égaye ta vie de sourires et de rires…

Souvent tu te surprends à la regarder, fier de ce bout de femme qui crie ton non de papa après un cauchemar, qui te fais des bisous, des câlins et qui te réclame de l'amour à n'en plus finir… t'y plonge sans hésiter mais quand c'est Non ?

« Quand c'est non c'est non » de sa petite voix douillette qu'on n'y plongerait de bonheur les yeux fermés…

« Viens papa, viens, papa viens euhhhh, allez papa… »

C'est passé tellement vite que l'on oublie parfois que c'était toi cet enfant, aujourd'hui c'est elle…

C'est chiant l'insomnie de début de nuit, tu te retournes l'ennui de gauche à droite, tu soupires parce que t'es mort de fatigue mais il n'y a rien à faire, t'as les yeux grand ouverts à ruminer tes malheurs plutôt que de sourire de bonheur, ça cogite dur, mais laissez moi dormir bande de futilités à la con, laissez moi rêver jusqu'au petit matin, et déjà le réveil qui braille tes yeux dans cul gonflés par les effluves d'un manque de sommeil certain, faudrait peut-être y aller mollo sur le coca le soir venu, et te foutre à l'adulterie de sa mère, qui t'ennuie certainement mais dont tu ne peux pas échapper, faudrait penser à se relativiser les soucis gangrénés par la morosité qui de ses petits bras t'enveloppe d'une réalité à l'angélisme révoqué pour cause de responsabilités qui font chier, t'aurais bien autre chose à foutre que de câliner miss aigri, allez c'est lundi fous toi un coup de pied au cul, chatouille toi la bonne humeur, souris un peu, je ne sais pas moi, imagine deux nichons tapant la discute avec ta bite au coin de ta libido en berne, ça redonne le sourire à n'importe quelle cerveau reptilien ces conneries, faut pas se laisser abuser par l'ambiance du monde des adultes trop occupés à pleurnicher qu'à profiter des charmes discrets de la vie conjugale parfois trop cruels pour des grands enfants comme nous…

A plus les copains

Excellent bouquin…
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Je ne connaissais pas la plume de douglas kennedy. Je me suis donc attaquée à ce pavé. Au bout de 50 pages, j'ai eu la bougeotte. J'ai fait une pause. Puis finalement quand je l'ai repris hop je n'ai pas lâché.
Oui il y a des longueurs. Oui on se perd dans les décors du Maine. Oui si on est pas très branchée politique américaine, ça peut sembler long. Mais ça vaut la peine de s'accrocher.
Pour Hannah d'abord donc on découvre sa vie de ses 20 ans à ses 50 piges. Dans une première partie du roman on fait la connaissance d'Hannah une étudiante en lettres qui a des parents universitaires aux caractères bien trempés. le papa est plutôt du genre à monter sur les barricades pour défendre ses convictions et la mère plus autoritaire tu meurs. Hannah est une jeune fille bien. Elle tombe amoureuse de Dan étudiant en médecine et finit par l'épouser très jeune. Voilà de quoi décevoir les ambitions de ses parents. Un bébé arrive. Les débuts de médecin de Dan dans un coin paumé. Pas facile. Hannah a tendance à se sacrifier, à passer en dernier. Trop gentille je vous dis. Surtout que Dan n'est pas des mecs les plus sympas. Ambitieux, nombriliste. Pas du genre à changer une couche. Bref lui je ne peux pas l'encadrer dès le début. Pas franc du collier en plus. Et puis, un jour, Hannah héberge Tobby en l'absence de son mari. Bien évidemment elle craque pour lui, miroir aux alouettes. Coup de canif dans le contrat de mariage. Mais Tobby n'est pas celui qu'elle croit et l'exploite et la pousse à commettre un délit.
30 ans passent. le secret bien enfoui et emmitouflé de remords dans la tête d'Hannah. Jusqu'au jour où boum. une bombe est lancée le jour où lizzie la fille d'hannah disparait. Tout s'emballe et hannah se prend son ancienne histoire en pleine figure tel un boomerang.
Hannah et margy sa fidèle amie restent chouettes. Comme prévu, Dan se conduit comme un nul.
Tout ça pour dire que mine de rien, Douglas kennedy m'a fait passé un bon moment. Déroutant parfois mais très prenant au dernier tiers du roman.
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Une fois de plus, j'ai été très séduite par l'écriture de Douglas Kennedy. le livre est séparé en 2 parties.
1ère partie: on découvre la vie d'Hannah, une jeune femme qui rêve de partir à Paris et de devenir professeur. Ses plans sont compromis lorsqu'elle rencontre Dan, un étudiant en médecine, et qu'elle tombe enceinte de leur fil Jeffrey.
J'ai trouvé les 200 premières pages remplies de longueurs. L'histoire est intéressante, mais les éléments mettent beaucoup de temps à ce mettre en place, et les passages sur la politique et les révoltes des années 70 au états-unis alourdissent un peu trop le récit.
2ème partie: Entre cette partie et la précédente, l'auteur fait un bond de 30 ans en avant. On retrouve Hannah, la cinquantaine, qui va voir sa vie basculer à cause d'évènement nouveaux, mais aussi des faits passés qui referont surface...
Dans cette seconde partie, on retrouve une héroïne différente, plus affirmée et surtout moins de digressions inutiles.
J'ai aimé voir "l'évolution d'une vie". Ce roman m'a bien souvent rappelé "A la poursuite du bonheur" du même auteur que j'avais adoré.
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Pour le coup, c'est une véritable découverte littéraire. J'en avais beaucoup entendu parler, mais sans trop avoir envie de m'y plonger. Dommage, j'aurais découvert le style de Douglas Kennedy bien avant mes 40 ans.

Pour sa mère, Hannah Buchan est une vraie déception. À vingt ans, au lieu d'avoir une vie trépidante d'émotions, de voyages et de combats sociaux dans les années soixante-dix, elle n'a d'autre ambition que d'épouser son petit ami médecin et de fonder une famille.

Installée dans une petite ville du Maine, Hannah goûte aux charmes très discrets de la vie conjugale. Survient alors un ami « engagé » de son père. Hannah va se rendre complice d'un grave délit.

Trente ans plus tard, son erreur du passé et d'autres événements vont se chevaucher et sa vie tranquille va exploser.
A travers ce roman, Douglas Kennedy nous parle de l'Amérique, de sa mutation et de ses contradictions.

Douglas Kennedy a un pouvoir de narration extraordinaire.
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