Me voici avec entre les mains, mon deuxième
Douglas Kennedy. Il semble donc que les lenteurs soient parties intégrantes du style de l'auteur. Et bien soit, je ferai avec car malgré de longs « démarrages », les intrigues de Monsieur Kennedy me plaisent énormément !
L'HISTOIRE :
Se déroule aux États-Unis, des années 60 à nos jours.
Mouvements des droits civiques, manifestations anti-guerre, libération sexuelle, les premiers hallucinogènes... l'Amérique des sixties était une ère de radicalité. Être jeune, c'était être engagé. C'était se rebeller contre les principes réacs de ces vieux cons de parents. C'était vouloir changer le monde.
Pas Hannah Buchan.
Pour son célèbre agitateur de père, pour son artiste de mère, Hannah est une vraie déception. Au lieu de grimper sur les barricades et de se fondre dans l'ébullition sociale, elle n'a d'autre ambition que d'épouser son petit ami médecin et de fonder une famille. Installée dans une vie étriquée et morne de femme de médecin dans une petite ville du Maine, Hannah goûte aux charmes très discrets de la vie conjugale. C'est alors que le hasard lui offre l'occasion de sortir du carcan de son quotidien : malgré elle, Hannah va se rendre complice d'une grave infraction à la loi.
Pendant près de trente ans, cette seule erreur restera un secret bien enfoui. Mais après le 11 septembre vient le temps du doute, de la remise en question et de la suspicion, et le passé d'Hannah va ressurgir inopinément. du jour au lendemain, son petit monde soigneusement protégé va s'écrouler...
MON RESSENTI :
Comme lors de la lecture de mon premier
Douglas Kennedy (
Les désarrois de Ned Allen), je suis entrée très lentement dans l'histoire, refroidie par les lenteurs de l'auteur et puis, le déclic, impossible de lâcher ma lecture !
Je me suis sincèrement attachée à Hannah, partageant ses joies, ses peines, ses frustrations, ses interrogations … On retrouve au fil de cette lecture une exploration de la vie conjugale très réaliste, tout comme la relation parents-enfants !