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sur 3227 notes
Une fraction de seconde, une toute petite fraction de seconde peut faire basculer une vie. D'un côté ou de l'autre.

Et si finalement c'était un mal pour un bien, la porte ouverte vers ce à quoi on aspire ?

Ben Bradford fait l'expérience de cette fraction de seconde qui échappe à notre contrôle et le met sur la route de la vie qu'il désirait. Mais tout acte à des conséquences, et échapper à son passé n'est pas chose aisée.

Il y a bien longtemps, j'avais lu Cul de sac de Douglas Kennedy, et j'en garde un excellent souvenir, celui d'un page-turner qui m'avait poussée à boucler ma lecture en un rien de temps.

Malheureusement, alors que je m'étais promis de lire autre chose de lui, je l'avais enfermé dans un tiroir de ma mémoire, me disant régulièrement qu'il fallait que j'y revienne mais ne trouvant jamais le bon moment. Et l'occasion s'est présentée, et elle se représentera sous peu. J'ai adoré ce roman !

L'écriture nous emmène dans cette course effrénée vers une nouvelle vie. le début a l'amertume de cette vie qui étouffe Ben Bradford, la suite la vivacité de l'espoir. Ses émotions sont palpables, elles vibrent à travers ces mots, à travers ces situations rocambolesques qui insufflent au roman un rythme qui m'a fait le dévorer.

Ben n'est pas un personnage réellement attachant, mais il est tellement facile de s'identifier à lui. Tout comme à sa femme… Tout comme à Gary…

Et là réside la force de Douglas Kennedy : il a réussi à me faire passer de la tristesse à l'euphorie, de l'angoisse à l'attendrissement en quelques petites pages à peine. Il est vraiment fort…
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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L'homme qui voulait vivre sa vie est le premier roman de Douglas Kennedy que j'ai lu, et je n'ai pas été déçue.

Véritable page-turner, ce roman raconte l'histoire d'un homme qui, à la suite d'un événement accidentel, quitte sa vie pourtant réussie professionnellement pour une nouvelle identité, une nouvelle région, un nouveau métier.

Le suspens tient au risque qu'encourt le personnage principal d'être retrouvé ; d'être démasqué.
L'écriture simple se double d'une narration à la première personne du singulier pour mieux nous tenir en haleine.

Ce n'est pas de la grande littérature, mais la question posée en filigrane « en quoi une vie matérielle réussie nous empêche-t-elle de s'épanouir personnellement ? ».

Je n'ai jamais retrouvé ce plaisir dans un autre ouvrage de Douglas Kennedy.

Lien : http://justelire.fr/lhomme-q..
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EXCELLENT !!!!

le livre de Kennedy à avoir dans sa bibliothèque.
Sa référence, sa signature.
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J'ai trouvé ce roman vraiment captivant. L'histoire est poignante mais bien trop improbable trop insolite autrement dit ce qui me rappelle la série culte du petit écran le célèbre McGYVER. Hormis cette apostille Il nous tient en haleine du début à la fin : ça se dévore goulûment. Action, suspens, émotion, humour sont omniprésents : Douglas Kennedy connaît toutes les ficelles et en use à merveille ! Une écriture très scandée, et sans arrogance littéraire mais efficace et souvent jubilatoire. Il sait donner une vraie profondeur à son personnage -Ben Bradford le narrateur et principal personnage de ce récit - et on s'attache d'une manière inéluctable à cet assassin malgré lui en fuite. La sagacité les troubles et les surprises que l'intrigue nous réserve en font un des meilleurs romans de Douglas Kennedy enfin un majestueux roman
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Un magnifique roman où se révèle le combat entre passion et raison dans l'homme, un combat dans lequel l'homme se perd simplement, son identité se trouve noyée dans les méandres de cette lutte permanente et ravageuse! Eh oui, Ben Bradford est partagé entre deux directions professionnelles: il est un photographe passionné mais sans aucune percée et un excellent avocat à qui l'avenir promet de devenir le chef de la boite où il travaille. Il se console de sa passion en collectionnant tous les nouveaux appareils photos à la mode tout en menant sa carrière d'avocat qui fait de lui un modèle de réussite américain, financièrement et socialement parlant! Il peut tout se permettre et susciter des envies mais au fond de lui se creuse un vide, si bien que, quand survient un événement fort catastrophique, il n'hésite pas à tout abandonner et à poursuivre le vent de ses rêves, devenir un photographe professionnel, allant jusqu'à changer don identité. Mais comment fuir un passé aussi lourd et qui prend refuge juste à la racine de votre ombre...
Avec une écriture fluide, une réflexion sur la réussite, doit-on réussir pour soi-même ou pour les autres, le dilemme entre passion et devoir, le personnage de Ben très attachant, on passe un moment agréable avec ce roman!


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Les yeux cernés par le manque de sommeil -je voulais tellement finir ce livre hier soir, je n'en pouvais plus de ce suspens!! - (et, de surcroît, comme notre ami Ben, mon bébé de 5 mois ( aussi!) ne ma laisse guère l'opportunité de dormir ;) ), je dois dire que j'ai beaucoup apprécié cette lecture, et que j'espère pouvoir visionner le film qui en a été tiré !
Roman qui s'adresse tant aux femmes qu'aux hommes, à la fois psychologique et thriller, on se sent proche de ce héros/narrateur, dont la vie bascule suite à un moment d'égarement. Un peu dérangeant tout de même, car finalement, on ne sait plus guère ce qui moral ou non, qui sont les "gentils" et les "méchants", le bien du mal. En effet, les "victimes" ne sont pas de blanches colombes, les "coupables" ne sont pas de vils personnages, personne n'est ni "noir", ni "blanc" (pour rester dans la thématique de la photographie!) , seul le gris domine, plus ou moins clair ou foncé...
L'aspect psychologique est dépeint de manière passionnante, les doutes, les regrets que chacun peut avoir sur la direction qu'a prise sa vie, mais j'ai aussi apprécié la représentation de la vie aux Etats-Unis, de New-York au Montana, les mentalités différentes.
Bref, je ne vais pas écrire un roman sur le roman! je ne dirais qu'un seul mot, ou deux, plutôt : "Lisez-le!"
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Je suis persuadé que Douglas Kennedy a écrit de grandes choses auxquelles je suis totalement passé à côté, mais je ne désespère pas un jour de le rencontrer. Je pense même qu'il est un des grands prosateurs contemporains sur des thèmes qui me passionnent, qui sont éternels, comme les rapports harmonieux, et plus dysharmonieux entre les êtres qui s'aiment, puis qui se déchirent ; ainsi va la vie !.. Un grand étudieur de moeurs, voire exceptionnel ; un grand émancipateur de codes humains qui abêtissent, irrévérencieux, . Eh puis, j'ai envie de dire en l'approchant que je conçois comme ça l'écriture, un écrivain c'est celui qui écrit. Je regrette déjà de ne pas l'avoir lu, et peut-être qu'on dira après, sans moi, que c'était un des plus grands écrivains américains contemporains et que j'aurai traversé toute ma vie en l'ignorant, sans être témoin de rien du tout, qui me soit passé sous le nez comme un nigaud irrésolu. A chaque fois que je vois un nouveau Douglas Kennedy en librairie, je l'ouvre, je le feuillette et me dis qu'il faudra bien un jour que je le lise ; une ambiance, une atmosphère me prend aux tripes, un parfum de vérité s'en dégage, dévastateur, à chaque fois ; un regard intransigeant sur l'humanité, voilà ce que je ressens à travers lui : il reste juste quoi pour m'inviter subrepticement dans son monde littéraire, non aucunement la crainte d'être déçu, mais un angle vivant de rencontre, un voyage, de longues soirées d'hiver à côté de ma cheminée dans mon fauteuil rouge, quelqu'un peut-être aussi avec qui partager ma lecture, je ne sais trop .. En tout cas il faut que je brise ce silence envers cet écrivain qui rend imbécile un bonheur frustré de lecture possible, non consommé ! Et me laisserais-je distraire alors quand j'entends un tel dire d'une nouvelle parution d'un Douglas Kennedy qu'il est moins bon, que ça ne vaut pas ?..

Demain j'irai voir à la librairie s'ils n'ont pas le dernier Douglas Kennedy, histoire de prendre un peu d'avance sur mon retard inexplicable !

De retour de librairie, on m'annonce que le prochain livre de Douglas Kennedy : Les Hommes ont peur de la lumière sortira le 1er juin 2023. Je vais donc prendre le train en marche avec "Les Hommes ont peur de la lumière", et si j'aime comme je le pense, je comblerai mon retard petit à petit. Cette remontée dans le temps qui n'est pas pour me déplaire, c'est arrivé combien de fois ! je la ferai avec délectation. Ca tombe bien, j'ai un créneau considérant que j'ai largué quelques auteurs au long cours qui ne tiennent pas leurs promesses.
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Avec ce livre, question suspense, nous sommes servis. La vie de Ben Bradford est assez palpitante. On découvre d'abord un homme froid, blasé par son travail d'avocat, un mariage qui prend l'eau et qui n'aime pas la façon de mener sa vie. Une vie d'ailleurs très dépensière, sans passion puique celle-ci est la photographie et qu'il se contente d'acheter du matériel. Jusqu'au jour où un évènement soudain et incontrôlé va tout bouleversé.
Il est intéressant de voir cet homme se bâtir une vie de mensonges alors qu'il cesse enfin de faire semblant sur le plan professionnel et sur ses réelles motivations. Un bon thriller, difficile à lâcher.
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Réussir sa vie….

Choisir un job lucratif. Briller en société. Faire un mariage convenu. Avoir de beaux enfants. S'installer dans une banlieue cossue.

Basculer doucement.

Mettre son déguisement. Faire passer l'acidité de la monotonie avec du sirop et des pilules. Matérialiser et monnayer tout même l'amour. Mettre sous terre ses ambitions, les enfermer à double tour. Vivre dans le mensonge d'une vie, d'un couple et prendre la vérité en pleine face.

Basculer pour de bon.

Effacer l'ardoise froidement. Être organisé et minutieux. Disparaître. Recommencer. Retrouver l'authenticité. S'épanouir enfin. Se rappeler qui on a été et qui on n'est pas. Trembler.

Est-il possible pour Ben de réussir un jour sa vie?

Un scénario machiavélique brillamment orchestré doublé d'une véritable introspection du héros. Finalement c'est quoi le bonheur?
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Un agréable moment de lecture sans prétention.

Même si l'histoire est on ne peut moins crédible, on se laisse néanmoins emporter par cette plume facile dans les tourments de la vie de Ben Bradford, bel avocat qui à la suite d'un meurtre " accidentel" se retrouve à devoir tout re-construire, en essayant de réaliser enfin les rêves professionnels de sa jeunesse.

Le personnage, un peu caricatural, est attachant et les descriptions de cette Amérique au multiple visage intéressantes.

J'ai bien aimé en particulier celle de la "Calirfonication"

Il y a dans les romans de Douglas Kennedy une atmosphère bien particulière, que je ne trouve pas chez d'autres auteurs, et qui constitue pour moi un véritable charme.
Tout est décrit , comme je l'imagine...

C'est tout, d'ailleurs.... Agréable à lire, personnages attachants, ambiance particulière.... moi ca m'a suffit pour passer une bonne journée tranquille de novembre. .
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