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3,93

sur 3231 notes
WAOUH WAOUH !
Je ne sais par où commencer, et pour cause : ce livre nous rend accro le temps de le dire ! Pour ma part j'ai triplement aimé l'histoire du mec coincé dans une vie qu'il s'est laissé dicter, et qui se réveille à l'aube de la quarantaine, étouffé dans un rôle qu'il n'est plus capable de tenir. Rien que ça, c'est un tour de force, mais en y ajoutant cette narration extraordinaire dont faire preuve l'auteur, permettez-moi de succomber à nouveau. Je voulais partir, et tout oublier le temps d'un roman, sachez que j'ai été amplement contenté !!
Psychologiquement haletant, j'ai eu des frissons tout au long de cette lecture, si bien que j'ai abandonné mon entourage pour suivre Ben dans sa rocambolesque quête/fuite...
Je ne sais qu'ajouter sans spoiler la fin aux hypothétiques lecteurs, alors je vous laisse sur ces mots : LISEZ !!!
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Le début du roman m'a fait penser au «Bûcher des vanités» : les deux personnages incarnent la réussite américaine et voient leur vie basculer à la suite d'un «accident». Tandis que nous assistons à la chute du héros de Tom Wolfe dans un roman très réaliste, Douglas Kennedy nous embarque dans un récit rocambolesque où son personnage choisit la fuite et saisit l'opportunité de réaliser son rêve, non sans des renoncements cruels.

On aurait pu rester dubitatif devant cette histoire de changement d'identité où il faut bien reconnaître que les circonstances servent admirablement les desseins de Ben Bradford. Mais non, ça marche : Douglas Kennedy nous livre un récit passionnant auquel j'ai tout à fait adhéré grâce peut-être à une certaine simplicité dans la narration, sans procédés faciles, ni effets trop appuyés.

Ce roman n'est sans doute pas de la «grande littérature», mais peu importe : ce qui compte, c'est le plaisir passé en sa compagnie.
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Excellent. Une vraie réussite. Intrigue parfaite, sens de la narration et du suspense... Tout y est ! Impossible de lâcher ce bouquin qui, à l'époque était vraiment novateur. Peut-être que depuis, d'autres auteurs se sont engouffrés dans le filon. Qu'importe, ça reste une référence en matière de facture d'un bon roman.
Impossible de ne pas s'attacher aux pas de Ben Bradford dont la vie bascule en un instant... Pour Douglas Kennedy, il n'y a pas de hasard. Les choses arrivent parce que dans un certain sens elles ont été provoquées ou souhaitées, même inconsciemment. Lorsque cela se produit, il faut savoir saisir sa chance...
Et qui n'a jamais imaginé disparaître et tout recommencer à zero ?
Un vrai régal ! et qui reste, encore aujourd'hui, l'un des meilleurs de Douglas Kennedy (avec Cul de Sac).
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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C'est le premier livre de Douglas Kennedy que je lis ou plutôt que j'essaie de lire. En effet, je ne suis pas arrivé au bout… Dès le départ l'histoire de ses héros m'a énervé. Parce que le style est bon? Parce que les personnages sont tellement bien décrits qu'ils en deviennent énervants? Non. Mais parce que les longues listes de chiffres nous informant sur le prix de ce que le personnage possède ou achète m'ont agacé. Les chiffres foisonnent dans toute la première très longue et très lente partie. Mais aussi, parce qu'on dirait presque que l'auteur est sponsorisé par des marques tant leurs noms défilent tout au long du texte. Les descriptions me semblaient trop longues et tellement fastidieuses que dès le départ j'ai été obligé de passer outre. Au début de la deuxième partie j'ai cru que j'allais lire la même histoire que le célèbre (assez bon) « le bûcher des vanités » de Tom Wolfe et non… malgré l'effet de surprise assez bien amené et l'espoir que l'histoire prenne enfin un bon rythme je n'ai pas tenu le coup. Je n'ai jamais pu m'intéresser aux personnages. Mais peut-être étais-je mal disposé à cette lecture. J'essaierai de lire une autre oeuvre. Reste que j'ai été surpris que Douglas Kennedy soit considéré comme proche de Paul Auster ou de John Irving… On est loin du compte!

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Une première découverte de Douglas Kennedy et une superbe mise en lumière de cette plume aussi subtile que chromatique.

Un auteur qui hisse le frisson pour mieux nous questionner sur ces évidences que l'on ne découvre que dans l'heure absolue.

Une lecture qui questionne avec sagacité nos choix et les hypothétiques « Et si » déprimants du quotidien.

Un livre qui, au paroxysme de ses sensibles thématiques, peut chuchoter au coeur de chacun de nous.

J'ai adoré rencontré ce personnage "tordu", contorsionné, pris entre les griffes de l'idéal et de l'incontournable humanisme.





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Un anti-héros au summum de son art. Ben Bradford, avocat de Wall Street mène une existence placide et il faut bien le dire assez déprimante. La scène d'ouverture vaccinerait quiconque d'avoir un jour des enfants. Débordé au boulot, dédaigné à la maison, il ne trouve le réconfort que dans sa passion, la photographie. Jusqu'au jour où il apprend que sa femme le trompe. Lors d'une explication, tout bascule... Il change alors radicalement de vie et sa passion lui permet ainsi de vivre "sa" vie. D'une côte à l'autre, à travers les étendues sauvages, les villes et les autoroutes des Etats-Unis, l'auteur nous narre la fuite en avant de cet homme dont la paternité sera le point d'ancrage. Plusieurs vies en une, des rencontres, des personnages tous plus rocambolesques les uns que les autres et ce mec qui essaie juste de garder la tête hors de l'eau pour lequel on ne peut s'empêcher d'éprouver de l'empathie. Quant au style de l'auteur, notamment pour certains personnages dont le héros, il m'a étrangement rappelé celui d'un membre de Babelio dont j'aime beaucoup les chroniques débridées et malicieuses, irrévérencieuses et pourtant plein de tendresse, notamment paternelle.
Une aventure humaine teintée de course contre le destin sous forme de cliché choc.
Joli prise et superbes vues !
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Un des premiers ouvrages de Douglas Kennedy et un de ses meilleurs. Lu il y a déjà fort longtemps, il m'a pris l'envie d'y retourner pour débuter cette année, et j'en ai éprouvé autant de plaisir.

Quelle vie que celle de Ben Bradford ! faussement réussie, une existence cossue dans une grande maison au confort étudié ..... mais une épouse à la froideur réfrigérante, un métier rémunérateur qui l'ennuie prodigieusement et des envies inassouvies depuis l'adolescence.
Alors, à la suite d'un terrible événement, il va avoir l'occasion de changer de vie et réaliser les désirs qui sommeillaient en lui depuis si longtemps.
Agréablement écrit par un auteur très en verve, le destin de son héros, mené tambour battant, sans temps mort, sans un instant de répit à la lecture, va vous embarquer dans les affres de la vie trépidante d'un cadre dynamique travaillant à New-York, puis les joies et déboires de sa retraite dans le Montana, boisé et isolé de la civilisation, paradis pour citadin en détresse et ...
L'épanouissement, enfin ? Peut-être ...
Mais tout se paie dans la vie !

Sous l'apparente légèreté du récit, Douglas Kennedy aborde des problèmes cruciaux de l'existence humaine !
Quelles traces laisse au fond de soi ce à quoi on a renoncé ?
Est-il vraiment possible de s'offrir une nouvelle et autre vie ?
D'ailleurs, peut-on vraiment parvenir à sortir du fond de soi tout ce que l'on sentait y bouillonner ?
Comment se réinventer ?
Comment changer totalement de comportement, de mode de vie, et devenir vraiment un autre ?
Comment échapper totalement à son passé ?
Tous ces "comment" obsédants, l'auteur va les décrypter en épinglant avec verve tout ce que cette clinquante Amérique comporte de frelaté.
Une lecture aisée et jouissive dont il ne faut pas se priver.
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Avocat, Ben a réussi. A 30 ans, il a une brillante carrière, une femme et deux enfants et habite dans un lieu résidentiel. Pourtant, il déteste cette vie. Etre photographe, tel était son rêve alors quand il apprend l'infidélité de sa femme, c'est le chaos. Sa vie prend une toute autre tournure lorsqu'il va à la rencontre de l'amant de sa femme. En une fraction de seconde, tout bascule : un meurtre qui va l'obliger, pour rester libre, à mettre en oeuvre un plan sophistiqué et machiavélique. Avec une nouvelle identité, il démarre une nouvelle vie qui le conduit dans le montana où il s'adonne à sa passion la photographie. le hasard le conduira rapidement sous les feux des projecteurs et son travail sera reconnu au delà de ses espérances. Mais cette réussite va réveiller son passé et le conduira de nouveau vers un revirement inattendu...
En découvrant le titre de ce livre, je m'attendais davantage à un choix délibéré de changement de vie alors qu'au final, ce choix n'en est pas vraiment un puisqu'il devient rapidement une nécessité. Découpé en trois parties, le roman est un peu lent à démarrer (comme souvent dans les romans de Kennedy). La 2° partie est palpitante et l'on retombe un peu dans les longueurs au début de la 3° pour avoir finalement une fin de roman qui s'enchaîne rapidement. Ainsi, le rythme du roman est un peu déséquilibré. La happy end s'enchaîne très vite à la fin à mon goût. J'ai bien aimé la thématique que l'auteur aborde. D'une part, il montre comment la vie d'un homme ordinaire, bien établi socialement, peut basculer en une seconde : finalement en chacun de nous sommeille un assassin potentiel...
D'autre part, il aborde le thème de la réalisation de nos rêves parfois en sommeil avec le portrait quelque peu satyrique de la réussite américaine...
En bref, un roman agréable qui néanmoins n'est pas, pour moi, le meilleur de cet auteur.
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Très bon moment de lecture. Que fait-on lorsqu'on a la "chance" de repartir à zéro ? On saisit l'occasion de vivre sa vie comme on l'avait rêvée lorsqu'on était jeune. Mais prendre l'identité d'un autre n'est pas facile et tirer un trait définitif sur tout ce qui avait fait son quotidien avant non plus.
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Coincé dans une petite vie bourgeoise, avocat fatigué de Wall Street, marié à une femme qu'il ne fait plus rêver, père de deux enfants qui l'empêchent de dormir la nuit, Ben Bradford est prisonnier d'une vie qui s'est imposée à lui. Parce qu'il n'a pas eu le courage de s'accrocher à ses idéaux, parce qu'il est resté faible face à certains choix, parce que c'est plus facile de se laisser porter par le courant, même si celui-ci ne vous emmène pas là où vous voulez aller.
Lui qui voulait être photographe, tombe des nues quand il découvre que sa femme s'envoie en l'air avec leur photographe de voisin. Bien décidé à s'expliquer avec ce rival inattendu, la situation lui échappe et pour une fois, Ben Bradford va être obligé de faire un choix.

Le roman par lequel le succès s'est imposé à Douglas Kennedy est juste parfait. La mise en place de l'intrigue est plus longue que la normale mais bien nécessaire. Et tellement bien foutue qu'on entre assez vite en empathie avec ce père de famille désabusé, lassé, fatigué à même pas 40 ans. Parce qu'on a tous connu l'un ou l'autre de ces moments de vie qu'il subit, dans son couple, dans son rôle de père, dans son boulot,... Au point qu'au moment où la situation dérape, on ne lui en veut pas et on espère qu'il trouvera matière à se sortir de ce bourbier.
Ben Bradford est l'anti-héros par excellence, celui qu'on déteste aimer, celui auquel on ne voudrait pas s'attacher mais qu'on aime quand même, celui qui nous fait ressentir de la compassion là où on devrait lui en vouloir.

Un vrai coup de maître, jusqu'à la dernière ligne !
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