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sur 3227 notes
Douglas Kennedy, mon héros ! 2 ans que ce livre trainait dans ma bibliothèque, 2 ans que ma meilleure amie me l'avait offert pour mon anniversaire. Et enfin je l'ai ouvert, et dès ce moment là, je ne l'ai plus refermé. Déjà, je savais que j'adorais Douglas Kennedy et comme d'habitude je n'ai pas été déçue. Sa plume est parfaite, pas de longueur, il pose l'histoire dès le début et on est prit dans le tourbillon des émotions.

J'exagère surement un peu mais voilà, je l'aime ce Douglas Kennedy.

C'est l'histoire de Ben et Beth Bradtford, ils se sont rencontrés jeunes et se sont aimé jeunes, c'était des « artistes potentiel » l'un avec l'espoir de devenir photographe, l'autre l'envie de devenir écrivain. Ils s'étaient promis de ne jamais quitté New-York, de ne pas se marier, de ne pas avoir d'enfants. Mais comme beaucoup d'entre nous, ça ne s'est pas passé comme ça,ils ont sacrifiés leurs rêves ; Ben est devenu avocat, Beth est tombée enceinte, ils ont déménagés en banlieue. Et tous les deux ont eu du mal a accepté cette vie, et vivaient dans le regret. Soudain arrive un « accident » dans la vie de Ben qui va tout changer, et qui va le forcer à faire des choix et à changer radicalement de vie.

Dans cette histoire passionnante Douglas Kennedy traitent plusieurs thèmes ; des héros torturés, contradictoires, ( suite sur mon site.... )


Lien : http://petitpingouinvert.com..
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Le titre résume parfaitement tout le sujet du livre : un homme qui subit sa vie depuis des années, étouffant ses rêves pour se conformer à ce que ses parents ou sa femme attendent de lui, fuit sa vie, organise sa disparition pour tout recommencer ailleurs, sous une autre identité.
Ben, avocat brillant et riche, marié à Beth, 2 enfants, une villa et des amis voit toute sa vie se déliter, son mariage s'effondrer… il perd pied et, dans un geste irréfléchi d'une extrême violence, tue Gary, l'amant de sa femme.
Prenant conscience de ce qu'il a fait, il agit froidement et fait disparaître le corps, prends l'identité de Gary et s'enfuit de New York pour le Montana. Là, il reconstruit se vie, devient photographe, tombe amoureux… tout en vivant dans la crainte d'être « démasqué ».
J'ai lu ce livre avec plaisir mais j'ai été gênée par certains points : on ne parle jamais des sentiments du « héros » envers Gary, sa victime : pas l'ombre d'un remords, ses seuls regrets concernent ses enfants qu'il se prive ainsi de voir grandir. Certaines scènes sont choquantes (pour ça, je n'irai pas voir le film) : quand il congèle le corps, le coupe ensuite pour qu'il rentre dans un sac…

J'ai aussi trouvé la fin « all is well that ends well » en contradiction avec le reste du roman… et le fait que l'histoire se répète : il fuit à nouveau, en reprenant une 3ème identité… J'ai trouvé que la psychologie des personnages n'était pas assez fouillée.
Par contre, j'ai beaucoup aimé la description des conditions de vie, le contraste entre New York et le Montana et les pages consacrées à la passion du héros pour la photo.

C'est un bon livre, mais pas aussi exceptionnel, selon moi, qu'ont pu le laisser penser les critiques et avis lus dans la presse ou sur internet.
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un bon livre qui se lit facilement ,
il est vrai que le début est un peu long on s'ennuie presque, mais après on veut savoir jusqu'où cet homme allait et pouvait aller .
Je trouve aussi un peu trop facile de disparaître et de refaire une autre vie (dans ce roman), un peu gros , mais un bon livre pas un grand livre mais pas mal .
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Nous suivons Ben Bradford, grand avocat, passionné de photographie frustré, père de deux enfants qu'il aime profondément. Avec Beth, sa femme, la routine est rythmée par les disputes, les reproches, les silences, l'éloignement. Il vit dans un monde qui l'écoeure intérieurement, un monde bourgeois où l'argent est roi et dans lequel il est comme emprisonné. Des questions se posent sur Beth et son emploi du temps, et l'adultère est découvert. Là, c'est la dégringolade. La peur, la colère, l'angoisse s'accumulent et l'irréparable est commis. A ce moment, un choix s'impose. Tel un phoenix qui renaît de ses cendres, Ben Bradford décide de se faire mourir, d'abandonner son ancienne vie et de revivre, de saisir cette seconde chance qui s'ouvre devant lui.

Douglas Kennedy nous offre un thriller particulier, maitrisé et efficace. Dés le début, on s'attache, on comprend, on excuse le meurtrier, on le plaint même parfois, Un véritable "Sympathy for the Devil".
On suit la palette d'émotions qui envahit le personnage principal, ses réflexions très structurées où il pense réellement à tout (parfois un peu trop d'ailleurs), et qui se lance dans sa nouvelle vie avec angoisse et en même temps une pointe d'espoir d'un meilleur, d'un véritable après. On s'extasie avec lui lorsqu'il réussit, on pleure avec lui lors qu'il repense à ses enfants...
Tout l'intérêt de ce livre repose sur l'attachement que l'on porte (ou non) à son personnage central.
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Le premier livre de Douglas Kennedy que je lis.
Pour commencer j'ai eu du mal à rentrer dedans. Jusqu'aux deux cent premières pages on est continuellement dans la description : la jeunesse et les études de Ben, sa rencontre avec Beth, son travail, sa vie de tous les jours et sa vie amoureuse pas vraiment heureuse. Aucune action et absolument que de la description, autant dire que j'étais à deux doigts de lâcher...
Et puis enfin de l'action. ENFIN !

Je ne lis jamais les quatrièmes de couverture afin de ne connaître absolument aucun détail de ce que je vais lire, je ne m'attendais absolument pas à ça !
Passé ce petit (mais agréable) revirement de situation on repasse beaucoup dans la description, rien que ça.


Je pense que l'histoire avait un bon potentiel mais que l'auteur n'en a pas tiré tout ce qu'il aurait pu en ressortir.


Malgré tout, le style est vraiment, vraiment très agréable, cela sauve le livre et le rend malgré tout relativement sympathique à lire. Je compte en lire d'autres de Douglas Kennedy afin de voir si d'autres histoires m'attireront plus.
Lien : http://leslecturesdalisonk.b..
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J'ai moyennement apprécié. L'intrigue était intéressante. C'est donc l'histoire de Ben Bradford qui est avocat alors qu'il aurait voulu être photographe. Sa vie bascule dès qu'il apprend que son épouse le trompe avec un voisin photographe, justement ! Et là, tout dérape pour Ben.
C'est bien écrit, ça se lit facilement mais c'est un peu lent à mon goût. Je n'ai pas eu envie de refermer ce livre. Un bon point donc pour le suspens. Mais j'ai passé des lignes parce que je trouve qu'il y avait trop de détails inutiles. Trop lent.
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Mon premier livre de Douglas Kennedy. Avocat, Ben réussi parfaitement dans son métier en tant qu'associé. Marié, deux enfant, une carrière brillante...cet avocat à tout du personnage parfait, mais au niveau de sa famille rien ne va plus, son couple part à la dérive. La cause de tout cela? Un tragique accident qui va complétement bouleverser sa vie. Ben qui voulait être photographe dans son enfance n'avait pas l'approbation de son père, lui qui souhaitait que son fils fasse un métier plus sur avec un salaire toujours stable. Au fil de l'histoire on se rend compte que ce personnage va enfin faire ce qu'il aime vraiment dans la vie mais à quel prix? Cet avocat va devoir penser à des choses dont il n'aurait jamais eu l'idée. Faire des choses qui sont au dessus de toutes pensées. Va t-il réussir à vivre avec ce sentiment de honte, de dégout?

Au début du livre, j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l'histoire, j'ai même pensé l'arrêter. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de détails, de descriptions dans les premiers chapitres. Mais une fois que l'on arrive au moment du drame, j'ai tout de suite compris que je n'allais plus décrocher. C'est une histoire captivante, pleine d'émotion, mais aussi d'amour. Un grand roman de Douglas Kennedy que j'ai lu avec beaucoup de plaisir.
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Un bon roman dans lequel nous sommes pris dans le jeu de l'auteur et nous ne voulons pas que Ben-Gary soit pris en porte à faux. Mais bon, est-ce une bonne chose. le héros devient un autre homme, mène une autre vie et la comédie se réitère... Un peu tiré par les cheveux quand on réfléchit bien mais c'est un bon moment de lecture.
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Après un malheureux incident, un homme se retrouve contraint de fuir en tentant de vivre sa vie comme il voudrait.

La première partie est hyper-méga-giga-supra chiante. Descrption du moindre achat, de la moindre possession du héros. Elle a failli me perdre plusieurs fois et faire abandonner. Ca c'est le seul, l'unique et l'énorme point négatif!
Dès la deuxième partie entamée, l'action prend place et tout s'accélère. le style se fluidifie et la lecture devient réellement haletante, le lecteur stressant à la moindre complication.

faites abstraction de la première partie, chiante mais malheureusement semi-necessaire et vous aurez un des meilleurs livres de votre bibliothèque.
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Douglas Kennedy, un auteur qui ne m'est pas inconnu, avec lequel j'ai déjà pu apprécier bon nombre de livres (dont La poursuite du bonheur, le dernier en date). L'homme qui voulait vivre sa vie, l'un de ses premiers romans, publié le jour de mon année de naissance, en 1997, reste dans la lignée de son style originel, déployant une intrigue policière couplée à une histoire légère, qui fait le succès des autres histoires de cet auteur. Jusque là satisfaite par le style volumineux et enrobé de ses tournures de phrase, j'ai eu la nette impression qu'à l'intérieur de ce livre, l'auteur se perdait en descriptions infimes, en développement anodin, en bla-bla inintéressant et lassant. Tant de pages ,pour si peu de plaisir... j'avoue m'être ennuyée rapidement !

L'histoire avait pourtant tout pour plaire. Partant d'une intrigue farfelue et originale, Douglas Kennedy s'est laissé noyé dans ses descriptions assommante. Ben Bradfort, un jeune homme en costard-cravate travaillant à Wall Street, vit une vie paisible, entre son boulot, sa femme Beth et ses deux fils, Josh et Adam. Jusqu'au jour où il est alerté par les sorties impromptues de Beth. Ben, passionné de photographie, va rapidement se rendre compte que l'amant de sa femme est son voisin, Gary Summers, également photographe passionné. Sur un coup de tête, il lui rend visible, et le tue inopinément, sans préméditation, dans un accès de rage et de colère noire. Pour palier à son crime et camouflé la mort de cet homme, il va prendre l'identité de sa victime, et faire mourir le nom de Ben Bradfort. S'ensuit une vie de cavales, dangereuses, en équilibre constant entre la peur et le regret.

Le contenu aurait dû m'intéresser, me passionner et m'embarquer dans une cavalcade épique autour des états-unis... Malheureusement, le récit s'essouffle rapidement, les passages descriptifs tirent en longueur et prédominent bien plus que le contenu principal. Je me forcé à continuer ma lecture, m'attendant à une tombée spectaculaire, à une apothéose inattendue et époustouflante... Après avoir parcouru plus de la moitié du livre, il a fallu se rendre à l'évidence : le style linéaire et fastidieux continue son laborieux chemin. Pour le coup, j'appelle ça du remplissage : écrire pour écrire, ou écrire pour combler un vide, pour allonger l'épaisseur du bouquin.

Très déçue par cette histoire, j'ai finalement abandonné sa lecture après d'infructueuses frustrations quant à mon abandon prématuré. Par pure curiosité, j'ai survolée la fin du récit, qui ne m'a pas parue plus enrichissante que le reste du livre, ni passionnante, ni surprenante, rien d'extraordinaire à offrir. aux lecteurs.

Ma rencontre avec Douglas Kennedy m'a refroidie. Cet auteur, à la bibliographie bien remplie, s'est laissé plonger dans un style banal, plutôt commun, dont je n'arrive pas à tirer les bienfaits. le seul point positif que j'aurais pu relever de ce livre, aurait été l'histoire singulière inventée, mais traitée avec si peu de réalisme, que mon entrain s'est rapidement envolé.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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