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3,93

sur 3213 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir adoré "La poursuite du bonheur", j'ai eu envie de découvrir d'autres romans de Douglas Kennedy.

Dans "L'homme qui voulait vivre sa vie", l'auteur nous livre un très bon thriller. Si la première partie m'a tenu en haleine tout du long, la seconde partie nous pousse au questionnement un peu plus philosophique en nous demandant si après avoir commis un crime, la vie peut-elle réellement nous offrir la possibilité de vivre notre rêve malgré tout ? J'ai aimé cette dualité, ce roman et ses personnages ne sont ni tout blancs, ni tout noirs et cela nous pousse à la projection. Et si moi, j'étais à telle ou telle place, comment réagirai-je ? "L'homme qui voulait vivre sa vie" c'est avant tout l'histoire d'une quête effréné du bonheur au prix de renoncements, que ce soit dans la perte d'êtres chers ou dans la fin d'une tranquillité d'esprit.

En résumé, ce roman a été une très bonne lecture. Je suis convaincue du talent d'écrivain de Douglas Kennedy. Cependant, j'ai trouvé que la fin s'enchainait un peu trop vite surtout en comparaison au 3/4 du roman où l'auteur prend bien son temps. C'est ce point qui m'a laissé un petit goût d'inachevé, de trop peu.
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Douglas Kennedy a le don de nous entrainer sur des parcours de vie où tout bascule. le héro prend un chemin est celui-ci est sans retour, sans possibilité de d'explication ou de pardon. L'auteur nous conduit sur les pentes de la tragédie, dans laquelle le destin ou les rencontres font dévier du chemin tranquille.

Ben Bradford est un brillant avocat de Wall Street. Modèle de réussite sociale, il vit dans une banlieue huppée à une heure de New York, très bon salaire, sur le chemin d'un poste plus important, marié, deux enfants. Pourtant, il a l'impression de passer à coté de sa vraie vie, celle de photographe, celle d'artiste. Un événement inattendu va faire voler en éclat tout ce qu'il possède, tout ce qui fait le rêve américain.

Kennedy a écrit un fabuleux roman, peut-être, un peu long au départ mais important pour installer le décor de l'American Way of Life. C'est le roman du changement radical de vie, qui peut certes donner envie de tout plaquer mais qui donne surtout l'envie de retrouver rapidement un nouveau roman de Douglas Kennedy.
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C'est la première fois que je lis un roman de Douglas Kennedy. L'histoire se décompose en 3 parties (496 pages). Sa plume m'a accroché malgré une première partie très descriptive. J'avais tout simplement l'impression d'être à côté de Ben Bradford quand je lisais ses péripéties tellement sa plume est addictive et son style agréable à lire. J'ai également trouvé les personnages attachants car le lecteur peut aisément s'identifier à eux. En tout cas, je continuerai de lire d'autres de ses oeuvres (d'ailleurs j'ai les désarrois de Ned Allen dans ma MAL).
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« L'homme qui voulait vivre sa vie » est un très bon cru de Douglas Kennedy. Il s'agit du roman qui l'a fait connaître, pour moi l'un des plus réussis: une bonne histoire, celle d'un événement extraordinaire, qui arrive dans la vie d'un homme ordinaire. On est avec Ben Bradford du début à la fin, on ne lâche plus le livre.
Un artiste photographe frustré, Ben Bradford donc, se voit contraint de fuir son existence honnie suite à un "accident", et de recommencer une vie totalement différente sous une autre identité. Mais quand le hasard, le talent et le destin s'en mêlent...
Dans cette histoire passionnante, Kennedy traite de ses thèmes de prédilection: héros torturés et contradictoires, frustration amoureuse, critique sociale, mainmise du destin sur nos décisions, rédemption par les arts et la culture...
A cela s'ajoute les grands espaces du Montana et la présence de personnages secondaires toujours bien écrits.
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Sur le papier, Ben Bradford a tout pour être heureux. Ce fils et mari loyal coche même toutes les cases du rêve américain : un travail prestigieux et très rémunérateur, une épouse élégante et cultivée, et deux fils qu'il adore.
Et pourtant, rien ne va vraiment... jusqu'au jour où un tragique ”accident” fait valser son destin.
Ce roman agréable à lire et délicieusement critique vis-à-vis du rêve américain n'est pourtant pas mon préféré de cet auteur, loin de là. Trop de descriptions, trop de listes d'acquisitions, trop de détails sur la passion de Ben Bradford pour la photographie, que je ne partage pas vraiment. Un bon roman donc, sans plus.
Il est quand même assez dérangeant de constater que la même intrigue ne serait tout simplement plus possible aujourd'hui, tant le moindre détail de nos vies est enregistré, filmé, tracé, etc.


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Pendant toute la première partie du roman, on suit les ateroiements d'un gars friqué en parfaite santé qui a un travail à responsabilité, deux enfants plein de vie, une superbe maison mais qui s'ennuie et se plain de tout alors qu'il a pas de cartes en mains pour être heureux et de raisons de savourer la vie. Si on rajoute à cela le fait qu'il n'y a pas d'intrigue (à part une banale affaire d'adultère), ça donne une lecture qui pour moi a demarré de manière si exaspérante que malgré le magnifique style de Douglas Kennedy et sa sublime manière de croquer la psychologie des personnages, j'ai bien failli m'arrêter là. Et finalement, des mois après j'y suis revenue et là c'est un tout nouveau livre qui s'est offert à moi : prenant, exaltant, aventureux. Je n'en dirais pas plus pour ne pas gâcher votre surprise.
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Réussir sa vie….

Choisir un job lucratif. Briller en société. Faire un mariage convenu. Avoir de beaux enfants. S'installer dans une banlieue cossue.

Basculer doucement.

Mettre son déguisement. Faire passer l'acidité de la monotonie avec du sirop et des pilules. Matérialiser et monnayer tout même l'amour. Mettre sous terre ses ambitions, les enfermer à double tour. Vivre dans le mensonge d'une vie, d'un couple et prendre la vérité en pleine face.

Basculer pour de bon.

Effacer l'ardoise froidement. Être organisé et minutieux. Disparaître. Recommencer. Retrouver l'authenticité. S'épanouir enfin. Se rappeler qui on a été et qui on n'est pas. Trembler.

Est-il possible pour Ben de réussir un jour sa vie?

Un scénario machiavélique brillamment orchestré doublé d'une véritable introspection du héros. Finalement c'est quoi le bonheur?
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👏 Douglas Kennedy fait un superbe travail dans cette critique de la société consumériste américaine. Ben Bradford a tout, pourtant ne s'est jamais senti aussi vide. Il a réussi à l'échelle de l'échiquier capitaliste : belle maison, beau boulot, petite famille parfaite pourtant il se sent dépérir dans un emploi qui ne le fait pas vibrer et dans une relation fade où l'amertume a pris le pas depuis longtemps.

😮 Loin d'être un cliché sur la crise de la quarantaine, l'auteur nous révèle de son point de vue ce qui arrive quand nous abandonnons nos rêves sur le bord de la route pour nous contenter du confort matériel.

📸 Mais voilà que notre héros parvint à obtenir une seconde chance, dans des circonstances bien macabres évidemment, et il la saisit pour se tourner vers sa grande passion : la photographie. Malheureusement pour lui comme nos regrets, nos erreurs remontent inéluctablement toujours à la surface.

💯 Certaines longueurs dans la première partie du livre ne suffisent pas à dénaturer un livre vif, plein d'humour et d'émotions. L'auteur signe un superbe roman et me donne envie d'en découvrir plus sur son Oeuvre. (notamment Les désarrois de Ned Allen)

💙 Une belle lecture, mais surtout un bon prisme de réflexion pour ceux qui se pensent perdus dans ce monde moderne.
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Ce roman est une sorte de road trip qui dévoile peu à peu un univers psychologique assez impressionnant.

C'est une écoute assez lente (pas loin de 15h) ce qui rend l'histoire très immersive.
J'adore avoir les points de vue côté Homme et je suis servie car nous suivons uniquement Ben Bradford.

Son histoire est très touchante. Il semble avoir une vie heureuse mais on découvre peu à peu qu'il n'a fait suivre que ce que lui disait son père et sa femme.
L'occasion de changer de vie s'offre à lui quand l'amant de sa femme meurt (ce n'est pas un spoil, c'est écrit sur la 4eme de couverture).
Chaque choix qu'il fait lui ouvrir d'autres choix plus durs les uns que les autres.

Finira-t-il pas vivre la vie sont il revait ? Va-t-il se faire rattraper par son passé et ses erreurs ? Il va vous falloir le lire sinon je vous spoile tout lol.

Certains événements peuvent paraître non crédibles mais, déjà, on est aux Etats Unis, certaines choses peuvent se faire là-bas et non ici. Et puis, je pense que ce roman est surtout là pour montrer que tous les choix doivent s'assumer et qu'il y a souvent un revers de fortune. le côté psychologique prend le dessus sur l'histoire même qui nous est racontée selon moi.

Ce personnage est très attachant et la voix de Sylvain AGAESSE lui va vraiment comme un gant. Il a un très beau panel d'expressions et de timbres de voix qui m'accroché tout le long.

Mon premier roman de cet auteur que je relirais ou écouterais bien volontiers.
Quel titre me conseillerez-vous ?
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Troisième livre de cet auteur. Ce que j'aime chez lui est son écriture fluide et ses histoires campées dès les premières lignes. Les personnages sont cohérents et identifiables. Les pages s'enchaînent.

Et pour une fois, l'histoire décolle assez vite alors que les autres m'avaient paru lents.

Ce qui m'a lassé dans ce livre : les marques et prix à répétition. Je comprends qu'il souhaite critiquer la société américaine et que c'est un livre américain, mais je suis sûr que même eux s'en lassent. Franzen la critique bien mieux sans rentrer dans autant de détails.
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