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EAN : 9782743623814
339 pages
Payot et Rivages (29/08/2012)
3.97/5   49 notes
Résumé :
À l’aube des seventies, un étudiant fan de musique tout juste sorti de l’adolescence signe ses premières chroniques dans la presse spécialisée de l’époque. Durant des années, Nick Kent va écrire pour le New Musical Express des articles qui vont imposer l’hebdomadaire anglais comme une référence. Inventer un style, fulgurant, passionné, reposant sur des reportages et des interviews dans lesquels le rock critic s’implique totalement. Fréquenter au plus près Iggy Pop, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Dis, Kent, reviendras-tu ?

J'ai adoré détester ce livre.

Il raconte l'ascension puis la chute au cours des années 70, de Nick Kent, ancien critique musical d'une célèbre revue spécialisée (NME).

Heureusement, cette crise d'adolescence exacerbée ne finira pas de manière tragique.

A travers son parcours, tout le gratin du rock de l'époque défile sous nos yeux et c'est passionnant quand on s'intéresse à la bande son de ces années là.

Le tout est raconté d'un ton joyeusement désespérant et de manière sincèrement hypocrite et talentueuse.
Car Kent a du style, une culture littéraire omniprésente. Il ne confond pas James Joyce et James Gang.

Toutefois, comme toute une école de critiques, Kent ne s'est pas remis d'un mélange Burroughs/Kerouac/Bangs.

On retrouve donc sous sa plume, tout ce qui depuis, est devenu un poncif.
Kent est trop intelligent et lucide pour perdre tout recul, mais s'il attribue ses déboires à l'époque, à sa faiblesse ou à son immaturité, il ne remet jamais en cause les principes gravés dans le marbre du rock comme les têtes du quintette pourpre sur le Mont Rushmore.

En effet, dans cette autobiographie, apparaissent en filigrane, tous les postulats du rock critique :
- le rock, c'est ce que je définis comme tel.
- le rock, c'est subversif.
- pour comprendre le rock, il faut vivre rock
- le critique rock est un visionnaire.

1er commandement : le rock, c'est ce que je dis être du rock !

Pour Kent, l'étiquette rock se mérite et c'est lui qui la colle.
"Night At the Opera" et Queen ?
"Ce sont des "poseurs aux prétentions arty, du kitsch qui se fait passer pour de l'Art…" C'est du "rock progressif…prétentieux…etc".

Bon, pourquoi pas.

Mais ces épithètes peu flatteuses ne conviendraient elles pas également à Roxy Music qu'il adore ?
En quoi Brian Ferry est-il moins poseur ou moins prétentieux que Freddie Mercury ? Qui des deux a le plus de recul et d'humour par rapport à ce grand cirque ou le moins de prétentions arty ?

(Comme par hasard, on retrouvera en France dans Métal Hurlant sous la signature de Manoeuvre, la même posture roide et stéréotypée : "Roxy music est l'ultime degré de sophistication que je supporte, moi qui clame partout qu'il faut châtrer les musiciens de Queen").

Autre exemple : Cat Stevens.

"Sa musique est tellement sucrée" qu'elle lui donne "mal aux dents".., "ses textes sont nuls"…

Bon, là encore, pourquoi pas ?

Mais comment interpréter quelques lignes plus loin, les reproches qu'il adresse à Cat-man et qui tournent autour du fait que ce dernier attire toutes les filles (tandis que Kent lui, garde leur sac et ronge son frein) et que du coup, son revirement religieux prête à rire ?

Il y a donc des "rockers" qui ont le droit de se taper des camions de groupies et d'autres, non ?
Quand on a succombé à Sodome et Gomorrhe, tout autre engagement ultérieur est mécaniquement suspect ?
"Father and Son" est-il vraiment beaucoup plus nul que "No fun" ?
Kent aurait du mieux écouter pourtant : « It's not time to make a change, Just relax, take it easy, You're still young, that's your fault, There's so much you have to know ».

Mais au fond, ce 1er principe ne mérite pas qu'on s'y attarde, même si j'aurais aimé que Kent s'interroge davantage sur sa subjectivité (berk, quel vilain mot !) érigée en mètre étalon du rock.

2ème commandement : le rock, c'est subversif !

Alors, là…

Sous la plume de Kent, on colle au poteau, tous les traîtres à la révolution. Quand il croise un Eagle (Glenn Frey) cocaïné et rigolard dans la rue devant un spectacle de junkies allongés sur le trottoir, il y voit ipso facto, la preuve d'une arrogance triomphante car les disques des Eagles sont "creux" et que "leur attitude n'est en rien provocante et ne fait l'apologie d'aucun mode de vie alternatif".

Il y aurait donc des rebelles qui ont le droit de se shooter (et d'enrichir le crime organisé en signe de révolte sans doute) et les autres, qui ne sont pas légitimes ?

Kent rameute tous les stéréotypes : comme tous les rocks critiques moutonniers (mais lui, il a au moins l'excuse de les avoir souvent précédés), il ne jure que par Iggy Pop précurseur des punks qui ont sauvé le rock bla, bla, bla….

Il conchie le "rock yuppie" qui est coupable d'avoir de l'énergie, d'offrir des "suites d'accords plus sophistiqués, de véritables vocaux et de meilleures compétences musicales…" et surtout, crime ultime, de ne pas afficher une "authenticité destroy".

Une authenticité destroy ?!

Peut on entendre pire imbécillité pré pubère à l'est du Pécos ?

Autres fadaises du même acabit : Joe Strummer est un "Che Guevara avec une guitare électrique", les trépanés du bulbe que sont Steve Jones, Paul Cook ou Sid Vicious, sont anoblis au rang de "rebelles", poètes de la sédition" et lui, Kent, sert "la même juste cause"…

Donc, les voilà les anarchistes du binaire. Des pigeons, des pauvres gosses, de parfaits abrutis aux mains de marchands tireurs de ficelles ou de sympathiques exaltés qui s'imaginent révolutionnaires parce qu'ils s'habillent en treillis…

Police ? Ils sont bons, mais "ils ne menacent personne". Ah, évidemment, s'ils ne menacent pas… (quoi au juste : la vilaine société qui nous rend tout méchant ?).
C'est vrai qu'en voyant Iggy faire de la pub pour les Galeries Lafayette, la menace semble davantage réelle….

Tremble société ! Risible et pathétique…

3ème commandement : pour comprendre le rock, il faut vivre rock !

Ah le mal qu'aura fait Lester Bangs auprès de tous ceux qui ont décontextualisé son malaise et pris au sérieux son précepte : "plus on s'empoisonne, plus on développe ses capacités".
Car être rock dans ces années là, ça passait par l'abandon de la mythologie "Sur la route", pour rejoindre celle de "sur les rails"…de coke.
Autodestruction systématique, on cherche à approcher le modèle ou ce qu'il devrait être. Pour être libre.

Kent est surtout libre d'aller rôder en permanence à la recherche d'un dealer et de vivre comme une épave.

Complètement paumé, junkie au dernier degré, immature, incapable de relativiser son importance (eh oh, tu écris des articles dans le NME, tu ne ponds pas "De grandes Espérances" non plus).

Il est prêt "à risquer la mort ou le ridicule" plutôt que d'être assimilé à "ceux qui regagnent le confort de leurs vies privées bien en dehors de l'univers du rock".
Tant de falbalas d'opérette pour se retrouver aujourd'hui marié, un enfant, en train d'écouter Steely Dan et Joni Mitchell et surtout semble t-il, apaisé et heureux. Heureux ? Quelle horreur ! C'est pas rock, ça, coco !

D'ailleurs, il est tellement rock, que quand il se fait virer du "NME" où il n'est plus à l'aise, il est tout "vexé, outragé". Décidément il n'est pas à une contradiction près…

4ème commandement : le critique rock est un prophète combattant.

Titre de gloire de Kent : avoir lutté pour que le rock soit sauvé.

Car c'est grâce à lui si les Pistols se sont débarrassés des "idioties sixties" quand il les a dirigés "droit vers l'avenir" …en leur faisant reprendre "No Fun" des Stooges pendant leurs premières répétitions !

Reprendre en 75 un titre de 72, même en tenant compte de la lenteur intellectuelle de ces pistolets, ce n'est pas vraiment ce que j'appelle de la réactivité.

Et puis sauver le rock, est encore une baudruche à dégonfler.

Ils sont où, tous ceux qui criaient "Pas d'Elvis, de Beatles, ou de Rolling Stones en 1977" ?
Elle fait quoi la "Blank generation" ces temps ci ?
Elle a combien d'amis sur Facebook ?
Il en est où le compte d'épargne retraite du héraut du "No future" ?

Elles deviennent quoi toutes ces stryges stymphalides ?

Le rôle du journaliste nourri aux mamelles Rolling Stones/Creem/NME, c'est de créer la hype du moment et se faire plaisir en statufiant des disques que plus grand monde n'écoute.

Car c'est bien connu : le monde n'est jamais prêt, ou il a tort, car il est trop stupide pour ne pas suivre l'odeur de la daube universelle.

Et Kent de regretter en 1978 que les "Dire Straits", Blondie", "Talking Heads" aient du succès (horreur !) grâce à des hits (horreur !) internationaux (horreurs !), alors que les malheureux "Television", "Richard Hell" ou "Patti Smith" n'en ont pas…(Patti Smith n'avait pas de succès en 1978 ? Je pense que Kent n'a vraiment pas pris que de la "bonne").

J'arrête là !

N'allez pas croire que ce n'est pas un bon livre pour autant. Je me suis régalé et je le conseille vraiment. Nick Kent est très attachant et il a du talent. J'ai plutôt ressenti de la pitié pour ce gamin, dandy bourgeois qui par idéalisme adolescent, se retrouve, lui qui a lu l'Ulysse de Joyce, plongé parmi des brutes épaisses qui pour la plupart n'ont même pas feuilleté "Pim, Pam, Poum". Il va se faire insulter, humilier, tabasser, être traîné plus bas que terre, avant d'avoir un ultime sursaut.

Simplement, j'aimerais qu'on enterre définitivement ces oripeaux idéologiques d'un autre temps et qu'on arrête de prendre au sérieux tout ce fatras pour revenir au plaisir unique de l'écoute et du jeu.

Pourquoi ne pas retenir les bons conseils de l'ex petite amie de Kent. Alors qu'il est au fond du trou et qu'il s'apitoie sur son sort, elle lui fait comprendre que ce qu'il vit "ce n'est pas une tragédie, c'est une comédie".

Alors, assez de ces héros de carton-pâte et chacun à sa place. Nous, on joue le jeu de l'adoration, eux ils jouent le jeu de la séduction. Et basta. I love Rock'nRoll, put another dime in the juke box Babe…et pas plus.

Mais par pitié, faites les descendre !

Dream is over
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Nick Kent est un journaliste musical anglais né en 1951 à Londres. Après des études de littérature anglaise au Bedford College il fait ses débuts dans la presse underground naissante. Durant l'été 1972, il rejoint le New Musical Express (NME) pour lequel il travaille comme jeune journaliste. Apathy for the devil sous-titré Les seventies, voyage au coeur des ténèbres, est une autobiographie du journaliste et/ou une plongée dans le rock entre 1970 et 1979, puisque sa vie est intimement liée à celle de cette musique. Paru l'an dernier, le livre ressort dans une collection de poche du même éditeur.
Dès les premières pages du bouquin on est bien obligé de constater que si l'expression « The right man, in the right place » n'avait pas été inventée, il serait urgent de le faire pour parler de Nick Kent. Imaginez, le 28 février 1964 il est à Cardiff pour voir les Rolling Stones sur scène, lui n'a que treize ans et eux n'ont sorti que deux singles ! Deux ans plus tôt déjà, il était tombé dans la marmite en entendant à la radio, le premier titre des Beatles, Love me do. « Comme c'était bon d'avoir dix ans quand ils ont débuté ; mon adolescence entière a été illuminée par leurs chansons et par leur existence. »
La suite du bouquin mêle des éléments de sa vie, passe en revue tous les groupes rock de la grande époque fondatrice qu'il a côtoyés et l'histoire du New Musical Express hebdomadaire consacré à cette musique et concurrent du Melody Maker. Rock'n Roll, drogues et sexe, les trois axes et dans cet ordre d'importance de ce voyage au coeur des ténèbres. Si vous étiez trop jeune ou pas né à l'époque, en route pour ce Magical Mystery Tour.
Pour le rock, les gros morceaux pour ne citer que ceux-là, ont pour nom, Rolling Stones, Led Zeppelin, Roxy Music, Iggy Pop, Sex Pistols. Nick Kent va les suivre dans leurs tournées, les côtoyer dans des fêtes privées ou dans les coulisses, assister aux enregistrements en studio, partager l'alcool et la dope avec eux. Pour les drogues, il n'hésite pas à balancer les noms et les accoutumances des uns et des autres, sans oublier de nous décrire par le menu sa propre déchéance en 1975 quand il tombera sous l'emprise de l'héroïne. Devenu SDF, il squatte des taudis ignobles ou des piaules sordides avant de finalement parvenir à se désintoxiquer. Pour le sexe enfin, il balance là encore les pratiques échangistes de certains, il nous révèle sa douloureuse liaison avec Chrissie Hynde avant qu'elle ne monte les Pretenders ou plus truculent, son étonnement ébahi en voyant Iggy Pop uriner, « ce n'est pas une lance à incendie, c'est son pénis. »
Nick Kent évoque aussi son mentor, Lester Bangs, autre grande figure du journalisme rock, « c'était pour moi un rêve : rencontrer Lester Bangs », rêve qui se réalise aux Etats-Unis dans les locaux du fameux mensuel Creem. Nick Kent n'écrit par sur le rock, il est le rock. En dix ans il vivra plus d'aventures et d'expériences qu'un citoyen lambda en une vie entière. En cela il perpétue la tradition du journalisme gonzo inaugurée par Hunter S. Thompson ou Lester Bangs. « Je n'écris pas sur l'idée du rock : je le décris en tant que réalité de chair et de sang, peuplée de gens surréels menant tambour battant des existences tout aussi surréelles. »
Bien plus tard il y aura aussi ses velléités de musicien, les Flamin' Groovies lui proposant mais sans donner suite, de devenir leur clavier et son passage de deux mois en tant que guitariste des Sex Pistols, avant que Johnny Rotten intègre le groupe. En 1981 il finira par devenir chanteur d'un groupe appelé The Subterraneans et aujourd'hui il mène une vie plus rangée avec un grand fils et sa compagne, tout en continuant d'écrire.
Le bouquin s'adresse aux amoureux de musique rock évidemment. Etant de la même génération que Nick Kent et fan de cette musique, j'ai vécu ses mêmes émois musicaux et si j'ai pu suivre la carrière de ces groupes, c'est grâce à des types comme lui, en lisant leurs articles dans la presse spécialisée. Tout en avançant dans la lecture de ce livre, c'est ma vie que j'ai vu défiler devant mes yeux. Sa description du milieu musical et les travers des acteurs corrobore en gros, ce que j'en savais pour l'avoir suivi depuis cinquante ans à travers la presse spécialisée. Pour autant, Nick Kent n'est pas Dieu et son livre n'est pas les Tables de la Loi, il faut donc le lire avec le recul nécessaire car revers du journalisme gonzo, à trop s'immerger dans son sujet on peut être sincère mais perdre parfois de vue l'objectivité de ses propos.
Un bon bouquin qui viendra rejoindre le rayon déjà fourni de ma bibliothèque, section musicale. J'allais oublier, un précieux index en fin de livre permet de retrouver facilement les pages où sont cités les artistes.
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Huit années qui ont marqué l'histoire du rock.
De 1970 à 1978.
Des Beatles et des Stones jusqu'au punk en passant par le progressif, le glam et le pub rock.
Les meilleures années ?
A mon humble avis : OUI !

Nick Kent, jeune journaliste au New Musical Express, nous raconte l'épopée du rock.

Sex, Drugs and Rock'n'Roll.

Si cette époque nous a légué des joyaux musicaux c'est au prix de vies humaines : Janis Joplin, Jim Morrison, Jimy Hendrix et de nombreux autres musicos plus ou moins connus.
Cette période est celle des abus et à la lecture des témoignages et des anecdotes de Kent on se demande encore comment un Keith Richards, guitariste des Stones, a survécu.

Ce livre est incontournable pour revivre et comprendre le Swingin London, la naissance du punk.

C'est avec un plaisir non dissimulé que je lis la « réhabilitation » de groupes trop méconnus comme Roxy Music ou Can.

L'écriture de Nick Kent, teintée d'un humour corrosif et d'une auto-dérision émouvante contribue à rendre ce livre indispensable.

L'auteur lui-même se déclare comme un rescapé des seventies.

« Quand je me lève, je sais de nouveau qui je suis. Il fut un temps où je n'étais qu'un figurant de la nuit des morts élégants... »

A lire avec la bande son qui va avec proposée en annexe.
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Livre de souvenirs de Nick Kent, qui a été un des grands critiques et acteurs du rock britannique dans les années 70 notamment. L’essentiel est centré justement sur les seventies, la période la plus intense, mais Kent a de souvenirs qui remontent aux magiques sixties. Lecture passionnante pour tout amateur de rock de la grande époque ! Pour les choses racontées, les petits détails piquants (la scène où Kent décrit Lemmy Kilmister en train de vendre du speed à des gros Allemands dans un squat londonien, pour en citer un parmi beaucoup d’autres) la justesse du ton, l’impression de saisir la vérité émotionnelle de ces années finalement pas si bien connues….
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Nick Kent fut le rock-critic influent des 70's, au New Musical Express où il officiait.
Ce livre retrace sa vie lors de ces années qui vont de la fin de son adolescence (il est alors un jeune anglais provincial amateur de poésie qui découvre la libération de la fin des 60's), les Stones sont au fait de leur gloire et leurs albums encore essentiels, jusqu'à la mort du punk et le début de sa résurrection après une décennie d'errance et d'abus chimiques.
Ce qui m'émeut dans ce livre, c'est cette distance entre la vraie personnalité de l'auteur, un romantique épris de poésie et de musique et le souffre douleur qu'il a représenté au cours de ces années, aux yeux de certains musiciens et du public.
Certaines anecdotes sont savoureuses mais les coulisses du showbiz n'en sortent pas grandies.
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critiques presse (1)
LaPresse
18 décembre 2012
La plume est rock, sans complaisance, et parfois aussi drôle que le titre.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Nous ne sommes qu'a deux rues de notre destination,un restaurant clinquant a la limite de Chelsea et d'Earls Court,quand Keith repère un vieil homme qui vend le Evening Standart dans un kiosque.Sur la couverture du journal,il y a une photo du leader de T.Rex,avec en titre"Marc Bolan déclare etre toujours le plus grand".La phrase été reproduite sur une affiche fixée juste a coté.Keith voit ça et pile net.Il saute sur le trottoir et se met a donner de grand coups de pied dans l'affiche avec une ardeur préoccupante.Le vieux type sort la tete de sa cahute et commence a houspiller Richards en lui parlant de destruction de bien d'autrui.Keith réagit en pointant un doigt menaçant dans sa direction:"Ecoute vieux,tu devrait avoir honte de vendre des conneries pareilles.Marc Bolan n'a jamais été le putain de plus grand.C'est juste une petite tante bavarde dont le quart d'heure de gloire est passé.Tu trompes le public".Puis il remonte dans sa voiture et démarre,sans un mot, furibond.
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La toxicomanie renforce inévitablement le sentiment d’isolement de ses proies, mais je ne suis pas seul dans cette situation. Courant mai [1976], je passe quelque temps avec les Rolling Stones qui eux aussi se délitent dans une spirale d’abus de stupéfiants. Leur musique a perdu toute son énergie primale. Ian Hunter, plus tard, demandera à Bob Dylan, qui les voit sur scène à cette époque, ce qu’il a pensé du groupe qui incarnait les seventies. Il lui a simplement répondu, affichant un sourire cynique sur son petite visage insolent : « Apathy for the devil »
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