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sur 1435 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Stephen King est pour moi une énigme. J'avoue qu'il a du talent, une imagination. Ce que je lui reproche ce sont ces longueurs pas souvent justifiées, ce rythme lent où il ne se passe pas grand-chose, son style littéraire souvent familier et son obsession pour la religion. J'aimerais bien être prendre plaisir comme ceux et celles qui écrivent des articles, critiques plus que positif sur cet auteur. Je suis frustré. Je m'ennuie bien souvent lors de ma lecture. Pourtant, il ne manque pas grand-chose. Il est capable de basculer dans la folie par certains moments comme j'ai pu m'en apercevoir avec « Shinning ».
Stephen King c'est très populaire, tout le monde a au moins lu un de ces livres, c'est un peu comme Windows®, non en fait, c'est comme Apple®, il faut que ses fans se jettent sur le dernier de ses écrits.
J'ai envie de comprendre, d'apprécier comme tous ses adorateurs. C'est pourquoi, j'ai souhaité lire ses nouvelles, un format court qui, je l'espère, devrait gommer ces longueurs indésirables.

« Danse macabre » est un recueil qui regroupe vingt nouvelles, une préface de John Dann MacDonald – que je ne connais pas – ainsi qu'un laïus de l'auteur sur le thème de la peur.

→ Celui qui garde le ver (Jerusalem's Lot)
Il s'agit de lettres écrites par Charles. Oh que je me suis ennuyé durant cette lecture. J'ai retrouvé tout ce que je déteste, à savoir le manque de dynamisme, des longueurs et le récit centré sur la religion. C'est comme « Salem » mais en plus ennuyeux. J'espère que le reste du recueil n'est pas comme ça.

→ Poste de nuit (Graveyard shift)
Alors là, il m'a bluffé. Après la désillusion de la première nouvelle, j'ai été comme hypnotisé par ce récit. On suit un gars qui travaille de nuit. Il est mal payé et accepte de faire des heures pour quelques dollars de plus. J'ai bien aimé cette ambiance un peu claustrophobie, cette tension entre le personnage central et son responsable. J'ai trouvé cela immersif. Bref, tout aurait été parfait sauf cette fin un peu absurde.

→ Une sale grippe (Night surf)
Trois individus se trouvent sur une plage. Ils sont visiblement les derniers humains sur la planète. Une grippe virulente a sévi sur toute la planète. Ça se lit bien. Je reste toutefois mitigé. La narration se fait du point de vue d'un des survivants. Son langage est familier voire vulgaire. Pourtant l'auteur emploie des phrases construites quand il s'agit de décrire le paysage. du coup, j'avais l'impression d'avoir une autre narration. Un final abrupt plutôt décevant pour se dire tout ça pour ça. Dommage puisque le concept était intéressant.

→ Comme une passerelle (I am the doorway)
Début délicat, j'ai apprécié le voyage dans le système solaire. L'auteur s'est bien renseigné. Par contre, le retour sur Terre m'a laissé perplexe. Son personnage principal devient fou et la lecture est de plus en plus laborieuse.

→ La presseuse (The Mangler)
Après un début plutôt poussif, l'histoire commence à prendre une tournure intéressante. J'ai surtout apprécié le passage avec l'homme chargé de maintenance sur l'engin. La fin est bien également.

→ le coque-mitaine (The bogeyman)
C'est un homme qui se confie à un thérapeute. L'ensemble est une histoire toute mignonne. Ça se lit bien et vite. J'ai bien aimé et cette fin qui fait sourire.

→ Matière grise (Grey matter)
L'avantage avec celle-ci, c'est qu'elle est courte. Rien à dire de spéciale puisqu'il n'y a rien d'exceptionnel dessus.

→ Petits soldats (Battleground)
Voilà une histoire qui aurait pu être mieux développé. C'est dommage parce que c'est original. J'ai trouvé la chute ratée.

→ Poids lourds (Trucks)
J'ai eu du mal à rentrer dans le récit pour au final une sombre histoire de révolte machine contre l'espèce humaine. La mécanique prend vie. Je trouve que Theodore Sturgeon a mieux réussi avec Killdozer.

→ Cours, Jimmy, cours (Sometimes theu come back)
Oh comme je me suis ennuyé durant cette lecture. Nous suivons un professeur d'une classe difficile. Les trente pages m'ont paru bien longues.

→ le printemps des baies (Strawberry spring)
Encore un texte ennuyeux mais qui a l'avantage d'être court. Au final, c'est lu et vite oublié.

→ La corniche (The ledge)
Pas sur la même structure scénaristique mais sur un fond proche de « Running man », « La corniche » est avant tout une lutte contre la puissance. Bien évidemment, j'ai été happé par cette nouvelle puisque j'ai le vertige. La moindre vue du haut d'un gratte-ciel à la télé me donne des sueurs froides. M'imaginer à la place du personnage principal fut une situation délicate. L'histoire est captivante pour un rendu très bon. C'est la deuxième nouvelle que je trouve excellente dans ce recueil.

→ La pastorale (The lawnmower man)
Texte court sans saveur qui a juste eu le malheur d'être à la suite d'une très bonne nouvelle. Aussitôt lu et aussitôt oublié. Je ne me rappelle même plus de l'histoire.

→ Désintox inc. (Quitters inc.)
Voilà un excellent texte. J'ai beaucoup apprécié cette histoire. C'est assez difficile de classer le texte dans un genre bien défini. Sur le thème de l'addiction de cigarettes. Stephen King est un fumeur depuis de longues années. On trouve régulièrement des fumeurs comme personnages dans ses récits. J'ai découvert un texte prenant teinté d'une parcelle d'humour. Dommage que l'ensemble de ses écrits ne soit pas aussi bon.

→ L'homme qui vous faut (I know wath you need)
Une étudiante amoureuse d'un ouvrier voit sa vie bouleversée. C'est exactement ce type de textes que je déteste. C'est trop dans les réflexions de problèmes psychologiques. de plus, les rêves, enfin plutôt les cauchemars, prennent une place importante au début de l'histoire. Lu en diagonale et j'étais pressé de passer à autre chose.

→ Les enfants du maïs (Children of the corn)
Ben voilà encore un récit lent où il ne se passe pas grand-chose d'intéressant. À vrai dire, le début m'a laissé de marbre et je me suis laissé dériver. Là-dessus je ne peux pas réellement la critiquer.

→ le dernier barreau de l'échelle (The last rug of the ladder)
Voyage dans les souvenirs d'enfance, ce récit immersif se veut mélancolique et émotif. le résultat est bon et j'ai bien aimé cette histoire un peu triste bien que j'aie eu du mal à y rentrer.

→ L'homme qui aimait les fleurs (The man who loved flower)
Une histoire toute mignonne. Je n'ai ni détesté, ni adoré non plus.

→ Un dernier pour la route (One for the road)
Voilà la suite de « Salem ». J'ai eu une appréhension au début de ma lecture. Je n'avais pas envie de retrouver les longueurs du roman. L'auteur mise une fois de plus sur l'ambiance et je dois avouer que c'est réussi. Toutefois j'ai noté quelques invraisemblances. L'un des personnages raconte que la ville fut détruite intégralement par un incendie. Quelques lignes plus bas, il raconte qu'il va de temps en temps s'abriter dans une maison abandonnée.

→ Chambre 312 (The woman in the room)
Le recueil se termine comme il a commencé par une nouvelle ennuyeuse.

Un recueil inégal en qualité, mais peu d'écrivains sont capables d'écrire des nouvelles différentes avec autant de qualité. Toutefois dans l'ensemble se trouvent de très bons textes voir excellent. Il y a un certain envoûtement qui fait que j'ai eu envie de continuer le récit et que j'ai été déçu d'arriver à la fin. J'ai retrouvé ces longueurs inutiles dans d'autres textes et c'est bien dommage. On peut le remercier d'avoir été un pionnier de l'épouvante en France. J'abhorre ces lecteurs qui se disent lecteur d'horreur, mais qui ne lisent que Stephen King. L'horreur ne se résume pas à Stephen King – bon auteur, mais pas l'excellence. Il me reste encore des pépites à trouver et de nouveaux écrivains à découvrir.
À noter que Stephen King jouit d'une haute popularité dans le monde du cinéma – ce qui appuie certainement ma thèse « de l'auteur qui faut lire parce qu'il est connu ». Je fus stupéfait de constater que les nouvelles de ce recueil ont été portés/interprétés/inspirés 33 fois à l'écran.
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J'ai une certaine affection pour Stephen King. Ce que j'apprécie le plus dans ses textes est sa façon de nous décrire un quotidien ordinaire, avec des personnages simples, mais attachants, puis de faire basculer le tout lentement dans une ambiance de plus en plus malsaine. C'est pourquoi je trouve, d'une manière générale, le format d'une nouvelle trop court pour son style et que je préfère ses romans.

Malgré tout, certains de ses textes courts méritent qu'on s'y attarde. Voyons ce qu'il en est de Danse macabre. Il y a vingt nouvelles au total, je vais donc essayer d'aller à l'essentiel :


- Celui-qui-garde-le-ver :
On commence mal avec nouvelle longue et ennuyeuse. le format épistolaire et l'action qui se déroule au XIXe siècle m'ont fait penser à Dracula (d'autant plus que l'action se passe à Jerusalem's Lot, cadre de Salem, précédent roman de King traitant des vampires) mais on est loin, très loin, du chef-d'oeuvre de Bram Stoker.

- Poste de nuit :
La seconde nouvelle est bien meilleure, en comparaison. le cadre est ordinaire (un sous-sol d'usine) et la menace l'est tout autant (des rats) mais la tension est palpable et monte crescendo.

- Une sale grippe :
Sympathique mais oubliable. du post-apo basique, qui n'apporte rien au genre.

- Comme une passerelle :
Un petit peu de SF dans cette histoire dans cette nouvelle au suspens bien géré.

- La presseuse :
Mélangez Christine (sans les roues !) avec l'Exorciste, et vous obtiendrez la Presseuse. Une de mes nouvelles préférées du recueil. Ses qualités sont les même que Poste de nuit.

- le croque-mitaine :
Sympa, mais sans plus.

- Matière grise :
Idem, mais en plus glauque.

- Petits soldats :
Je n'aime pas du tout cette nouvelle qui, pour moi, cumule deux défauts : on nous plonge dès la première page dans une situation surréaliste, donc pas d'ambiance, et on ne sait rien du personnage principal, donc pas d'implication. En plus, la fin est nulle.

- Poids lourds :
Je n'ai pas trop aimé cette histoire non plus, un peu pour les mêmes raisons que la précédente. Je la trouve toutefois un peu meilleure.

- Cours, Jimmy, cours :
Cette histoire de professeur hanté par des fantômes d'enfants est une de mes nouvelles préférée du recueil, malgré la fin un peu expéditive. Il y aurait eu matière à être développé au format novella (une centaine de pages).

- le printemps des baies :
J'ai lu cette histoire avant hier et j'ai déjà oublié de quoi elle parlait... Tout est dit, je crois.

- La corniche :
Pas un gramme de fantastique dans cette nouvelle, juste une bonne idée et une tension bien gérée. Une histoire simple, mais bonne.

- La pastorale :
Bof bof... Je n'ai pas accroché du tout.

- Désintox, inc. :
Une nouvelle, qui traite de l'addiction au tabac, que j'aurais pu trouver excellente, mais le comportement totalement surréaliste de l'épouse du personnage principal m'a sorti de l'histoire. Vraiment dommage.

- L'homme qu'il vous faut :
Une histoire plaisante, mais trop prévisible.

- Les enfants du maïs :
Une bonne histoire qui dégage une ambiance bien malsaine et flippante du début à la fin.

- le dernier barreau de l'échelle :
Une histoire très touchante et très bien écrite qui met en scène des enfants. La preuve que Stephen King peut écrire de beaux textes même quand il n'est pas question d'horreur.

- L'homme qui aimait les fleurs :
Un histoire où on se demande où King veut en venir jusqu'à la fin, mais dont le défaut est de passer après une excellente nouvelle. Sympathique, ceci dit.

- Un dernier pour la route :
On retourne à Jerusalem's Lot, de nos jours cette fois, pour une histoire qui se déroule après les évènements de Salem. Plaisant à lire mais assez anecdotique.

- Chambre 312 :
Un texte très touchant pour terminer, qui met en scène l'horreur ordinaire des malades en phase terminale à laquelle, malheureusement, beaucoup de lecteurs peuvent être confonté, si ce n'est pas déjà le cas. Ce qui rend l'implication du lecteur encore plus forte. Un texte qui m'a un peu remué, je dois dire.


Un recueil de nouvelle assez inégal, donc, qui contient quelques bons textes, un plus grand nombre d'oubliables, et quelques-uns vraiment mauvais. L'ensemble n'est pas inintéressant, mais ce n'est pas l'ouvrage de Stephen King que je conseillerais pour qui souhaite découvrir l'auteur.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Dans ma lecture de Stephen King, j'ai fait une pause de plusieurs années, du fait de mes études et surtout de la découverte d'un autre auteur, Maxime Chattam. C'est donc assez récemment, et tout à fait par hasard, que j'ai découvert Danse macabre. Je pensais être immunisée, je me disais que rien, pas même le King ne pouvait me faire peur..Mais quelle erreur!!!!! Car, si les nouvelles présentes dans ce recueil ne sont pas de même qualité, la plupart sont assez terrifiantes pour que je me trouve refuge sous ma couette.
Voici un résumé de mon ressenti pour ces nouvelles :

- Celui qui garde le ver : histoire plus glauque que terrifiante
- Poste de nuit : là nous sommes dans l'horreur. Elle est même trop terrifiante pour que je puisse l'apprécier à sa juste valeur.
- Une sale grippe : je n'ai pas trop aimé cette histoire, il manquait quelque chose pour en faire une vraie bonne histoire.
- Comme une passerelle : une très bonne nouvelle que n'aurait pas renié Bradbury
- La presseuse : en ce qui me concerne, c'est la meilleure nouvelle du recueil...elle est parfaite à tout point de vue. King distille juste ce qu'il faut de terreur pour nous faire frissonner
- le croquemitaine : la deuxième meilleure nouvelle. Je n'ai plus jamais dormi avec mes placards ouverts après l'avoir lu. Même si au début, j'avoue avoir eu du mal à voir où King voulait en venir, la fin m'a laissé bouche bée.
- Matière grise : là on est vraiment dans le glauque. Cette histoire m'a donné envie de vomir, raison pour laquelle je ne l'ai pas du tout appréciée.
- Petits soldats : Numéro 3 de mon classement, cette histoire est vraiment géniale. Même si elle est plutôt effrayante, j'ai beaucoup ri! Vous ne verrez plus jamais les jouets en plomb de la même manière.
- Poids lourds : pas mal, même si le coup des véhicules qui s'en prennent aux humains sent un peu le réchauffé. Cette nouvelle n'est pas à la hauteur de Christine
- Cours Jimmy cours : ce n'est pas une histoire à la Forrest Gump, loin s'en faut. Si j'ai trouvé l'histoire un peu longuette, la fin est vraiment pas mal du tout.
- le printemps des baies : je n'ai pas vraiment apprécié cette nouvelle à cause de la manière dont l'histoire est racontée. King m'a perdue dans les méandres du passé. À trop vouloir cultiver le mystère, l'histoire perd en qualité
- La corniche : Numéro 4 du classement. Une histoire qui va vous donner le vertige et vous faire détester les pigeons.
- La pastorale : Je crois que King est un traumatisé des tondeuses à gazon. C'est la deuxième fois qu'il s'en sert de manière peut conventionnelle. Mais l'histoire en elle-même n'est pas terrible.
- DesintoxInc : je m'adresse ici aux fumeurs. Si jamais vos proches vous demandent d'arrêter de fumer, faites leur lire cette nouvelle. Croyez-moi, ils vous laisseront tranquille!
- L'homme qu'il vous faut : Il faut peut être finalement plus se méfier du Prince Charmant...
- Les enfants du maïs : Une histoire tellement glauque et terrifiante qu'elle aurait mérité un roman. La nouvelle est effectivement très bien, mais trop courte à mon goût. Bien sûr, c'est voulu, mais je trouve ça dommage.
- le dernier barreau de l'échelle : il s'agit d'une histoire presque fade en comparaison des précédentes. Pas de surnaturel, juste une histoire classique. Pourtant je l'ai beaucoup aimée, c'est mon numéro 5.
- L'homme qui aimait les fleurs : une histoire pas mal mais sans plus. Ce n'est pas le genre de nouvelle qu'on relit avec plaisir. Elle n'apporte rien
- Un dernier pour la route : ceux qui ont lu Salem apprécieront la référence. Mais en soi, l'histoire n'est pas transcendante.
- Chambre 312 : dernière nouvelle, c'est celle que j'ai le moins aimée. Je n'y ais trouvé aucun intérêt.

En résumé, Danse macabre est un assez bon recueil de nouvelles. Certaines sont même vraiment excellentes. A vous de juger et de voir quelles sont vos préférées.
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Un recueil de nouvelles, c'est un peu comme un repas gastronomique. On sait qu'on va pouvoir gouter une série de petites portions. Dans le meilleur des cas, elles vont être toutes délicieuses. Mais la plupart du temps, on va en trouver une vraiment meilleure que les autres et regretter de ne pas pouvoir en demander une plus grande quantité.
Pour les nouvelles, c'est pareil. Certaines sont si incisives, si réussies, que l'on aimerait avoir la suite, connaitre mieux les personnages, développer l'intrigue sur plus longtemps. Alors que pour d'autres, on regarde discrètement combien de pages il reste avant la suivante. Si si : je sais que vous aussi vous l'avez déjà fait.
Eh bien ce recueil n'échappe pas à la règle. Il y a même une certaine disparité dans la qualité des nouvelles. Outre le fait que certaines ont un peu (mal) vieilli, et même si j'aime bien me faire peur, je suis un peu déçue de la qualité de l'écriture. A moins que cela soit aussi du à la traduction ? Certains textes ne sont à leur summum que dans la langue d'origine.
Il me reste un goût de poussière, un peu vieillot, comme un costume étriqué et élimé en laine qui gratte.
J'ai toutefois eu un bon feeling avec quelques nouvelles : la grosse machine à repasser, la corniche et les petits soldats de plomb.
Alors faut-il le lire ? Mouais. Je ne suis pas convaincue. J'ai de loin préféré les histoires extraordinaires d'Alfred Hitchcock, plus subtiles, ou celles d'Edgar Allan Poe plus classiques.
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Dans ce recueil de nouvelle, 20 au total, je vous avoue que tout n'est pas incroyable !!

Je ne vais pas faire un résumé des 20, mais certaines histoires m'ont plutôt convaincu.

Je retiens "Cours Jimmy, cours" Un professeur de littérature va se trouver dans une classe particulièrement difficile. Rapidement il va se rendre contre que 3 lycéens vont ressembler trait pour trait aux mêmes jeunes qui ont sauvagement tué son frère il y'a de ça plus de 15ans !! J'ai bien aimer cette thématique.

En règle général, les chutes de ces petites histoires, ne sont pas ouf.
Mais la plume de King reste intacte !!

Mon seul conseil pour ce roman ???
Lisez peut être un recueil par jour, ca passe mieux que de lire son intégralité. Mine de rien, le livre fait quand même 540 pages !!
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Un recueil de nouvelles c'est souvent inégal avec des histoires plus fascinantes que d'autres. Ce recueil ne fait pas exception. Pour ma part, trois nouvelles valent le détour : “Le dernier barreau de l'échelle” qui est une nouvelle psychologique; “La corniche” qui est de la torture pure et simple et “Le croque-mitaine” qui nous fait revivre les peurs de notre enfance. Bien qu'inégale cette oeuvre se lit facilement. On y retrouve de la peur, de l'épouvante, du suspense … Pas vraiment le temps de s'ennuyer à travers ces courtes histoires.

La corniche : Un truand propose un pari à l'amant de sa femme : s'il parvient à faire le tour extérieur de son appartement par l'étroite corniche située à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol, il le laissera partir avec sa femme.

Le dernier barreau de l'échelle : Un homme dont la soeur vient de se suicider se remémore des souvenirs d'enfance avec elle.

Le Croque-mitaine : Un homme dont les trois enfants ont tous été tués raconte son histoire à un psychologue.
Lien : http://gustavelechat.wordpre..
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J'adore les recueils de nouvelles. Sauf que dans celui-ci, les textes sont tellement inégaux que c'en est déroutant. Au bout d'un moment, on ne sait plus vraiment si on a envie de lire la prochaine histoire de peur d'être encore déçu. Et on essaye, et puis finalement on tombe sur une super nouvelle.
C'est pour l'instant le seul livre de King que j'aie lu et je suis donc un peu mitigée. Bien sûr, je vais m'attaquer à ses romans un de ces quatre, mais pour une première fois, ce n'était pas tout à fait à la hauteur de mes attentes compte tenu de son succès planétaire.
Je ne crache toutefois pas sur certaines nouvelles comme celle des gamins dans les champs de maïs ou la machine infernale (désolée, ça fait trois ans que je l'ai lu, j'ai complètement oublié les titres) que j'ai trouvée absolument délicieuses!
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#automneduking ….le dernier pour ce challenge 2021, je ferais bientôt le bilan cet édition.

Forcément après avoir vu CHAPELWAITE, je me suis précipitée sur Danse macabre pour lire la nouvelle.Et là…je suis allée de surprises en surprises…

Danse macabre est un recueil de nouvelles…mais de nombreuses nouvelles, 20 exactement , donc très courtes…je ne vais pas vous mentir, ce n'est pas mon format préféré…je ne vais pas lister ici les 20…quelques unes sortent du lot, ma préférence va au croque mitaine qui raconte une séance entre un patient et son psychiatre…celle-ci j'ai adoré.

Celui qui garde le ver est donc à l'origine de Chapelwaite, le prélude de SALEM . le dernier pour la route, elle se déroule aprèsSALEM, vous pouvez tout à fait la lire sans avoir lu Salem.

Vous retrouverez aussi , les enfants du maïs, célèbre nouvelle du king sur le fanatisme religieux.

Chambre 312, une nouvelle sur la fin de vie…Je ne peux relever qu'une fois de plus l'incroyable modernité des thèmes abordées dans ces nouvelles, pour rappel ce livre est publié en 1978.

BREF…UN FORMAT DIFFÉRENT DES AUTRES RECUEILS DE NOUVELLES…JE RESTE UNE ADDICT DES GROS PAVÉS DU KING.
Lien : https://lireetcourir.com/202..
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Les nouvelles de ce recueil sont pour la plupart dans le genre favori de Stephen King : l'horreur. Mais la vraie horreur, celle qui vous cloue sur le lit, qui vous prend aux tripes et vous fait tout à coup douter d'une ombre par la fenêtre. Dans le genre, Stephen King est un véritable champion, il faut bien l'avouer. Et en plus, nous avons le droit à une introduction et une préface très intéressante, comme toujours avec l'auteur.
Pour faire simple, je dois dire que plusieurs nouvelles m'ont semblé familière, et pour causes. Deux d'entre elles étaient déjà présentes dans la réedition que j'avais de Salem du même auteur, et tournaient effectivement autour de la même ville. Une des nouvelles semble très proche de ce que Stephen King développera dans le fléau également, mais c'est plus une parenté qu'une véritable copie. Dans l'ensemble, les autres nouvelles sont assez typés dans le genre de l'horreur et du suspense, mais toute ne sont pas dans le fantastique. Vous en aurez quelques-une dans un style mafieux (La corniche), une autre dans un style presque humoristique (Petits soldats), deux ou trois dans un style réaliste (Le dernier barreau de l'échelle, L'homme qui aimait les fleurs), et des très spéciales (Desintox Inc.).

Comme d'habitude, les nouvelles sont très bonnes et se lisent très vite, de façon très agréable. J'ai personnellement eu un gros faible pour la nouvelle Desintox Inc. qui est excellente dans le fond comme dans le traitement. En plus je dois dire qu'il y a un humour noir toujours incroyablement présent. Dans tout ça, il faut ajouter l'idée pas très mauvaise comme méthode pour arrêter de fumer, mais bon ... Je vous laisse découvrir.
Sinon plusieurs nouvelles sont vraiment très bonnes (L'homme qui aimait les fleurs, le printemps des baies) même si j'ai toujours une préférence pour le style plus réaliste que le fantastique pur et simple. Celles dans ce genre-là sont cependant toutes très bonnes, il faut bien l'avouer, même si c'est du Stephen King un peu classique : ça ne finit pas bien, voir très très mal, c'est souvent dur pour les personnages, il y a des choses qui vont vous glacer le sang. Comme d'habitude, Stephen King part d'une situation normale et va la développer de façon à vous coller la trouille sans qu'on ne s'en rende vraiment compte, pour finir sur quelque chose qui va vous glacer le sang. Il est vraiment très doué pour cela.

En fait le recueil contient un peu de tout, du bon et du très bon, et dans l'ensemble je n'ai pas été déçu de ma lecture, même si je dois avouer que certaines histoires sont juste sympathique sans pour autant révolutionner le propos (notamment La corniche ou Poids lourds), mais le format de la nouvelle empêche de s'ennuyer et la lecture est vraiment très rapide. Sans compter que les nouvelles alternent un peu les genres, ce qui permet de ne pas trop se lasser d'un style en particulier.

Pour un recueil qu'on disait souvent comme le meilleur, je ne souscris pas à tout. La plupart des nouvelles sont bonnes, mais je n'ai pas trouvé que le recueil est extraordinaire, comparé à ceux de Brume ou Différentes saisons. Stephen King reste un excellent auteur, c'est certain, et ce recueil un peu plus ancien montre encore l'auteur un peu jeune, avec ses romans d'épouvante qui vont vous glacer jusqu'au sang. Dans le format des nouvelles les choses sont différentes, mais toujours maîtrisés. J'ai eu des coups de coeur dedans, d'autre qui m'ont moins plus, mais je ne me suis pas ennuyé. En fait je le considère comme un bon recueil, mais pas son meilleur. En tout cas il vaut la peine d'être lu, les nouvelles valent le coup d'oeil. Et Stephen King reste un maître absolu, sans aucun doute.
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Pas aussi bien que ses romans, stephen king nous plonge dans plusieurs univers fort différents. Que ce soit de la science fiction ou du fantastique, tout le monde y trouvera son compte.
En bref, des histoires toutes très intéressantes bien que certaines soient trop courte ou pas assez approfondie. Un bon moment avec le maître du fantastique.
Lien : http://louvinette.over-blog...
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