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4,3

sur 4944 notes
C'est une première pour moi, hé oui, il y a encore des personnes qui n'ont jamais lu de S. King !!! Mais ma lacune est comblée ! C'est en partie grâce à Rchris qui m'a conseillée de lire Misery qui attendait sagement et avec beaucoup de patience au bas de la pile !
Voilà chose faite et je ne regrette pas. J'ai été agréablement surprise, je craignais un livre d'horreur mais il s'agit bien d'un thriller psychologique (comme je les aime). Un huis clos infernal , une tension qui ne retombe jamais et une hâte de terminer le livre pour que cesse le calvaire de Paul ...
Je comprends maintenant pourquoi cet engouement pour S. King si ses autres livres sont du même acabit !
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Pour moi, certainement un des meilleurs des romans écrits pas Stephen King (et une des meilleures adaptations au cinéma avec "Shining"). L'atmosphère ne cesse de se tendre au fur et à mesure du roman, on assiste au changement de la personnalité de l'infirmière Anna Wilkes qui passe de bienveillante à terrifiante! Cependant, dès le début, certains détails nous amènent à deviner que son accueil n'est pas que charitable! Brillamment écrit et très équilibré quant au dosage de suspense et de frayeur. A travers son roman, King aborde également les interrogations de l'écrivain face à son inspiration et aux attentes des son public. Très addictif!
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Misery ou les affres de la création littéraire !

Oh Dieu créateur! Odieuses lectrices qui ne jurez que par Misery votre série noire préférée, votre cure de jouvence, votre inspiratrice, Misery Chastain ne pourrait pas mourir, et puis quoi encore ! Odieux romans, je n'en peux plus de vous traîner !

Paul Sheldon, se réveille couché, dans la douleur, sans aucun doute drogué par des médicaments puissants, il doit être à l'hôpital, une femme semble heureuse de le voir enfin revenir à la vie après son terrible accident, je suis Annie Wilkes dit-elle une admiratrice, du moins surtout de la série des Misery.
Je veille sur vous, ne vous inquiétez pas je suis infirmière et je vous adore depuis le 1er livre de Misery.
Quel hasard extraordinaire pour moi, pour vous, une grande lectrice à vos soins, après votre accident..

Annie Wilkes est étrange elle a découvert le dernier manuscrit de Misery, tout juste terminé par Paul Sheldon, subtilisé dans sa voiture, et elle le lit, donne son avis approuve, désapprouve.
Paul découvre l'horreur, ses jambes en équerre, une maison isolée du monde...
Annie a terminé sa lecture, effarée d'apprendre la fin de Misery Chastain, morte, c'est impossible ! Impossible !
Vous m'entendez dit-elle ?

Nous allons brûler votre manuscrit, et vous allez en écrire un autre et ressusciter Misery Chastain .
Chantage, lui crie Paul Sheldon, non, s'écrit Annie, c'est au lecteur de décider, et votre manuscrit est nul, mauvais, impubliable !

Faut-il percevoir dans ce roman, un puissant thriller de Stephen King, l'infirmière modèle se révèlerait-elle une tueuse redoutable, inquiétée mais jamais condamnée ?
Ou mieux encore, derrière ce texte se cache une fabuleuse fable littéraire, subtile et diabolique.

Stephen King détruit son propre manuscrit car il n'est pas très bon, il reconnaît même sa lassitude face à cette Misery Chastain qui ne lui inspire que des ouvrages de seconde zone, les plus importants à ses yeux sont ailleurs.
Mais ceux-ci se vendent pas bien, Annie a raison !

A quel moment il se résout-il à obéir ? Quand il comprend que sa vie est en danger ?

Dans l'épreuve, face à sa folie, il sortira son meilleur roman. Il en ressort mutilé,
mais Annie Wilkes, ne lira pas la nouvelle version.
Du moins, la promesse, de lire la nouvelle version après l'écriture du mot fin, sera tenu, mais pas comme elle le pense, avec les dents, feuille par feuille !
Dans un ultime sursaut, l'auteur estime que c'est bien à lui de décider, qui et quand, le lecteur pourra lire son chef d'oeuvre.

Le créateur a t-il un dette, à l'égard de ses lecteurs, est il libre de publier un livre fut-il mauvais ?
La création littéraire est un processus long, un chantage permanent fait à soi même,
Stephen King n'est pas non plus très loin de penser que pour réaliser un bon livre il faut se faire violence se couper un bras s'il le faut.

Un tel écrivain de la qualité de Stephen King s'est amusé à visiter, le pourquoi et le comment de la création, et de se dire : est-ce que cela vaut bien les sacrifices que j'ai consenti ?

Car de ce bras de fer, entre Annie Wilkes et Paul Sheldon, c'est le livre que Paul apporte à son éditeur qui triomphe.
Et c'est en définitive Paul Sheldon qui sera récompensé et non le lecteur, fut-il l'indispensable acheteur.

Merveilleux texte , sur le pouvoir de l'écriture, qui nous fait comprendre que certains auteurs ont revisité l'intrigue.
Captivant, flippant et quelle surprenante réflexion !
La fin est un suspense de délire.



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Sans contexte un des meilleurs roman de la période où Stephen King était le roi et quasi le seul dans le genre à oser les choses. Aujourd'hui, il a été tellement copié, imité que ces derniers ouvrages n'ont plus ce "petit truc" qui nous terrifiait mais nous empêchait de lâcher le livre pour connaître la fin. Et puis soyons honnête, vous en connaissez beaucoup d'auteur qui arrive à vous raconter une histoire avec seulement deux personnages dans un coin perdu. Moi non :D


Ce livre est fabuleusement atroce en raison de la normalité de l'histoire... Stephen King n'a pas eu besoin de nous créer un monde fantastique avec des monstres, un historique mystique ou autre ... Non, il nous prend tout simplement par la main, nous conduit dans un coin isolé de notre planète et nous donne Misery à lire. Et là... on se dit... c'est possible comme histoire.
Les personnages sont saisissants par leur simplicité et leur véracité. D'un côté un auteur de best-seller qui a décidé de littéralement "tourner la page" d'une de ses sagas phare afin de repartir sur du neuf.... de l'autre une ancienne infirmière. Et là.. la rencontre et l'horreur.
Côté structure, j'adore la monté crescendo de la folie de Annie Wilkes. Au départ, simple "fan" elle bascule peu à peu dans le monde de la folie douce à l'horreur absolue avec un détachement incroyable. Étrangement, Stephen King arrivait à me terrifier lors de ma lecture non pas dans les passages où l'horreur se mettait en place mais avant...quand Annie Wilkes s'absentait ou ne disait rien. Là je me disais... "Mon dieu, qu'est-ce qu'elle va faire ????" :D

Mon seul regret concernant ce livre est la fin que je trouve trop abrupte et attendue. Paul s'en sort, retrouve le succès, sombre dans l'alcool... Cette fin m'a toujours parue terne par rapport au restant de l'oeuvre.
Pendant longtemps, j'avais espéré une suite mais plus maintenant. Cela risquerait de dénaturer ce chef d'oeuvre de l'horreur.
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Lorsque j avais 11 ans, mon parrain, fan inconditionnel de Stephen King, m avait raconté l histoire de Paul Sheldon, ce fameux grand écrivain qui, après un accident de voiture se réveille chez Annie Wilkes... Sa plus grande admiratrice complètement cinglée. Je me rappelle que l histoire m avait épouvantee et qu elle m effrayait la nuit.
Plus tard, j ai vu le film avec d excellents acteurs. Je l ai apprécié, et j ai eu ma dose d effroi en le visionnant. Ensuite, alors que pendant notre confinement, je cherchais "Le Fléau" en grande surface (que je souhaitais relire), je suis tombée sur Misery.
Je viens de finir ma lecture. Effroyable. Annie Wilkes est pire que dans le film, pire que dans un résumé oral, elle est folle, imperméable à tout raisonnement logique. Et c est ce qui fait bondir durant tout le livre. Tandis qu elle inflige tant de mal à cet auteur qui n a rien fait, qui ne peut quitter cette prison car suite à l accident, ses jambes sont brisées, elle le torture. Moralement... Et physiquement. Elle suite sa propre conception des choses qui n est basée que sur son mental de femme malade et psychotique. Paul peut user de tous les stratagèmes possibles pour la raisonner, lui faire comprendre que sa conduite est ignoble, il lui est totalement impossible de comprendre. Elle a des moments d absence, elle le materne de façon écoeurante, elle pete des câbles, elle entre dans des phases de dépression totalement épouvantables...
Un roman à lire, mais je vous avertis: j avais parfois le coeur dans la gorge, parfois mes yeux s agrandissaient d effroi et de dégoût, ma respiration s accélérait...
Un excellent roman de Stephen King !
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Je n'ai lu jusqu'ici qu'un seul livre de Stephen King: " La ligne verte" et pourtant , il est très prolifique et fort connu !

Est-ce par peur d'une addiction, qui m'empêcherait de lire autre chose ou parce que le côté fantastique , fréquent dans ces romans, ne m'attire pas tellement ? Je ne sais pas vraiment...

Ce huis-clos, cet enlèvement " littéraire" m'a en tout cas enthousiasmée." Misery", l' héroïne récurrente de ses romans- gagne pain, Paul Sheldon était prêt à la faire disparaître, ayant des prétentions d'écrire autre chose, de plus profond et ambitieux.Mais c'était sans compter un accident et son emprisonnement dans la maison d'Annie, fan numéro un de la série " Misery" et folle à lier.Folle, dangereuse et déterminée à faire revivre son héroïne préférée...

Outre cet enfermement mental et physique, le livre est aussi une réflexion subtile sur l'acte d'écrire,les compromissions et les exigences qu'il engendre, sur le rapport entre l'écrivain et ses admirateurs, sur la folie qui fermente en chacun d'entre nous, sur l'instinct de survie et l'incroyable réserve des forces vitales.

D'autre part, le style riche et l'imagination débordante de l'auteur m'ont beaucoup plu.

Une lecture réjouissante et puissante.
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Mon Stephen King préféré! le scénario est tellement malin. On se sent si prisonniers à notre tour... On souffre avec l'auteur (Paul Sheldon), on respire avec lui, on craint pour sa vie... King à son sommet, pour ce huis clos malsain et effrayant. le personnage d'Annie Wilkes est incroyable d'authenticité et de folie. Ce roman est tout simplement fou.
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Stephen King est indiscutablement un excellent auteur. En lisant la quatrième de couverture, je me suis demandée comment il pouvait nous tenir en haleine durant 400 pages avec un personnage estropié cloué au lit ? C'était impensable, j'allais forcément trouver des longueurs. Absolument pas ! Mes inquiétudes se sont dissipées rapidement et je me suis retrouvée prisonnière de l'histoire. Les pages se tournaient encore et encore en découvrant avec horreur la puissance du personnage qu'était Annie Wilkes. La folie réincarnée qu'on découvre au fur et à mesure. Je me suis questionnée à plusieurs reprises : Mais que peut-elle faire de pire ? Stephen King le sait parfaitement et nous mène vers l'horreur de son grand final.
En refermant le livre, je me suis surprise à l'écoute du parquet grinçant derrière moi, à imaginer Annie une hache à la main. Cette femme est plus effrayante qu'aucun monstre et pourtant j'en ai lu des bêtes en tout genre. Bravo M. King !
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Un livre parfait, le Grand chef d'oeuvre de Stephen King. Celui-ci montre qu'il sait mélanger les genres : drame, histoire romantique, thriller, voire horreur, et maîtriser son intrigue ambitieuse (huis clos dans une chambre !) de bout en bout. La moindre action des personnages nous tient en haleine.

Ce livre psychologique parvient à créer le suspense avec seulement deux personnages. Et pourtant il n'y a pas le moindre fantastique, ni peur de monstre. On se rend compte que si Stephen King utilisait moins de fantastique dans ses romans, ce seraient tous des chefs-d'oeuvre. A l'exemple de "Rose Madder" et "Insomnie", dont le réalisme - en traitant de problèmes de la société, comme celui des femmes battues - laisse peu à peu place au fantastique, ce qui m'a fait décrocher de ces livres.

"Misery" est d'autant plus prenant qu'on a l'impression que l'auteur se confie à nous à travers le personnage de Paul Sheldon, qui doit subir les réactions de ses fans les plus tenaces. L'effet de réalisme du roman est aussi créé par les reproductions des brouillons de Sheldon, d'où la mise en abîme du roman dans le roman. Ici, le monstre est humain, ce qui nous permet de comprendre ses agissements.

Ce roman est donc très original, plein de qualités. Une histoire unique. A lire !
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Misery, le premier roman que j'aie lu de Stephen King est vraiment bon, haletant, plein à souhait de suspens(e) mais peut-être un peu trop long. J'en frissonne encore. Cette Annie Wilkes me donne la chair de poule. Je ne suis bien entré dans l'histoire que vers la moitié, moment à partir duquel le récit gagne en rythme pour s'emballer et atteindre le climax final. J'ai énormément aimé les images et la façon de raconter de Stephen King, ainsi que la manière efficace qu'il a de décrire les pensées de Paul Sheldon. Technique au demeurant très répandue chez ses compatriotes écrivains auteurs de Best-Sellers.

Plus encore que ses livres, je pense que c'est la personnalité de Stephen King même qui suscite mon admiration. Cet écrivain est vraiment une grande source d'inspiration et il est franc du collier, n'hésite pas à jurer mais, au bout du compte, on passe (en le lisant ou en l'écoutant) un bon moment dont on retient toujours des pensées et des anecdotes enrichissantes.

Cette parenthèse refermée, que dire de plus sans trahir l'intrigue du livre ? Eh bien, pas grand-chose, l'histoire est simple. Elle part d'une situation ici banale qui pourrait arriver à monsieur-tout-le-monde. King s'est dit : « Et si……, que pourrait-il bien en découler ? » Et la machine se met en marche. Il découvre l'histoire tout en l'écrivant. C'est une belle aventure et qui force le respect.

D'aucuns diraient qu'il s'agit là de romans de gare. Ce serait plutôt Paul Sheldon qui écrirait des romans de gare. Ce qui est sûr, c'est que je déconseillerais de le lire à l'hôpital, surtout lorsqu'on doit se faire opérer. Avec ce livre, le fantasme de l'infirmière prend un très méchant coup. Heureusement qu'il en existe des gentilles qui ne sont pas victimes d'inquiétantes absences dues à des épisodes psychotiques.

La narration de King est faussement simple et, à y bien regarder, elle est même assez psychologique. Il manipule les ressorts et les rouages du récit avec brio, tel un marionnettiste de grand talent, et ménage ses moyens pour produire l'effet désiré et pas un autre.

Première incursion romanesque en territoire king(u)ien, je pense que ce ne sera pas la dernière. Je crois qu'il s'agit là d'un des rares voire du seul roman où n'apparaissent pas fantômes, vampires et autres créatures et phénomènes surnaturels. Ce roman tient d'ailleurs une place toute particulière dans le coeur de son auteur : c'est une réflexion sur la création, une mise en abyme d'une sacrée originalité avec des images qui s'ancrent durablement dans l'esprit : le trou dans la page, la prairie qui s'ouvre pour laisser apparaître les ténèbres, les poteaux recouverts par la marée, etc. Brrr ! J'en frissonne à nouveau.

Après celui-ci, je crois que je vais lire Cujo, mais pas tout de suite.
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