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4,3

sur 4943 notes
Paul Sheldon est écrivain, bien qu'il ait écrit de nombreux romans, il est surtout connu pour sa saga Misery qui met en scène le personnage de Misery Chastain.
Annie Wilkes est SA première fan, mais elle est surtout complètement cinglée.
Ce qui va mettre Paul sur le chemin d'Annie ? Un accident de voiture tout près de là où elle habite. Un accident qui va lui mettre les jambes dans un état chaotique, ce qui le rendra complètement dépendant d'Annie, à son grand désespoir.
Ce que veut Annie ? Que Paul ressuscite Misery et écrive un nouveau, un excellent, son meilleur roman, sans quoi elle ne le relâchera pas.

J'ai commencé cette lecture avec un peu d'appréhension car le seul autre roman que j'ai lu de Stephen King, le Pistolero, m'est passé complètement à côté. Puis j'ai été prise dans l'histoire, les personnages m'ont emmené dans cet univers suffoquant dans lequel ils évoluent. Mais l'enchantement n'a pas duré, arrivée à la moitié du roman, l'histoire perd de son souffle, de sa fraîcheur, de son originalité. Malgré un récit parfois, comment dire… flou, qui nous perd un peu en route, on sait plus ou moins comment les choses vont évoluer, on connaît par avance les réactions des personnages, bref je me suis lassée… et même si j'ai réussi à arriver au bout assez rapidement, ce n'a pas été un réel plaisir que de finir cette lecture. Quant à la fin, je m'étais attendue à quelque chose de ce genre, donc pas de réelle surprise et pas non plus de regain d'intérêt.

Par contre il est indéniable que Stephen King a un style vraiment unique et propre à lui-même. Je dirais même que c'est un excellent écrivain… si on arrive à rentrer dans son univers et qu'on ne s'y perd pas. Je pense que, encore une fois (bien qu'à moindre mesure), je suis restée en marge du roman. La locomotive Stephen King a pris de la vitesse et je suis restée à quai, complètement distancée, sans espoir de me raccrocher aux wagons.

En résumé, c'est un avec un avis totalement mitigé que je ressors de cette lecture. Je mets 3 étoiles malgré tout car j'ai été emportée par la première moitié du récit et que cela reste quand même un bon roman, bien écrit, il faut simplement adhérer au style.
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C'est l'histoire d'un mec , Paul Sheldon , ecrivain a succes qui en a beaucoup moins avec sa voiture . Et la , enorme coup de bol , il est receuilli par la plus fervente admiratrice de l'heroine de ses romans , Annie Wilkes , infirmiere de son etat . Fin .

Et naan ,ce serait trop facile , c'est maintenant que ce huis clos dantesque commence , alternant les phases d'espoir , d'horreur , de torture au fil des pages .L'erreur a ne pas commettre , tuer la poule aux oeufs d'or de ses romans , incarnation de la perfection aux yeux d'Annie et donc immortelle...Et ça , ça passe difficilement .La seule et unique solution s'offrant desormais a Paul , la faire revivre afin de sauver sa peau et accessoirement echapper a cette gentille psychopathe!
Une fois de plus , le King instaure un climat dont il a le secret et prend le lecteur dans ses griffes ( sa plume serait plus exact) pour le laisser pantelant et exsangue!
Et que dire du film de Rob Reiner et du face a face Caan-Bates , é-norme!!

Un livre qui sans nul doute fera naitre de nombreuses vocations dans le milieu hospitalier...
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Certainement le roman le plus connu de Stephen King, en partie grâce à la superbe adaptation cinématographique mais aussi peut-être car ce roman est plus accessible au grand public : pas de SF - fantasy, pas d'horreurs traumatisantes, genres assez restrictifs.
Alors certes, plusieurs scènes sont bien dégueu et retranscrivent à merveille l'étendue du cerveau tordu du King (et par extension, de certaines pathologies effrayantes) mais on est loin du traumatisme et des cauchemars engendrés par Simetierre, pour ne citer que lui par exemple (non, je ne pense pas le relire de sitôt ! )
Je m'emballe, je m'emballe, mais pour moi ce roman est un chef d'oeuvre, au même titre que Dolores Claiborne et je trouve Stephen King encore plus brillant dans ses romans noirs psychologiques (#fangirl number one).
Quel talent il faut pour décrire l'humain, ses travers, sa folie, ses excès, en ajoutant toujours plus de tension, de suspense, encore et encore alors que l'on pense le pire déjà derrière.
Quel plaisir que cette relecture tant d'années après mon adolescence, en lecture commune cette fois.
Certains livres ne vieillissent pas et seront toujours aussi délicieux pour les générations suivantes.
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Misery de Stephane king est incontestablement un thriller psychologique qui vous met les nerfs à vif. J'avoue cependant que le début m'a paru ennuyeux lorsque l'auteur plante le décor. Il m'a fallu attendre le quart du roman, pour ressentir la force de cette trame machiavélique. Je déplore les rétrospectives de l'auteur, car souvent incompréhensibles et brouillons. À force de vouloir ajouter des détails superflus, le roman perd de sa superbe. Dire que la lecture de Misery m'a époustouflée serait mentir. Les pages d'écriture à la machine exaspèrent par tous les "n" qui se doivent pourtant d'être mentionnés pour l'intrigue. Certains extraits de la folie d'Annie Wilkes, capable du pire comme du meilleur ne m'ont pas heurté comme ce fut le cas pour Carrie dans lequel l'animosité entre les protagonistes me parlait davantage.
Un bon thriller du King, certes mais je pense que le fait d'avoir visionné le film magistralement orchestré, a rendu la lecture moins poignante.
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Je n'ai pas aimé. Non ! Malgré le bien entendu de ce bouquin, rien, beaucoup de difficultés à le terminer. Il aura fallu que je me force pour arriver au mot fin. Je n'étais pas en disposition ? Peut-être. Ou bien conditionné, aussi.
Ce qui est rare chez moi c'est que j'avais des difficultés, en reprenant le livre, à me remémorer ce que j'avais lu auparavant. Ce qui est preuve de désintérêt flagrant.
Certes, cela ne bouge pas beaucoup, un huis-clos sanguinolent entre une siphonnée de première et un impotent, mais ce n'est pas la raison. La raison c'est qu'il manque quelque chose. Pour moi, l'horreur est trop propre, trop "clean", c'est vrai la Annie est folle à lier, d'accord, mais quelle méthode, quelle organisation, rien ne passe au travers, tout est pensé, jaugé, scruté, soupesé, vu, su, deviné ! On pourrait l'appeler Oeil de Lynx chez les navajos ou les cherokees, au choix, Titine. Non, trop, c'est trop, c'en devient invraisemblable.
Je sais que certains esprits chafouins me rétorqueront que c'est un roman, j'accepte, il y a cependant des limites de la vraisemblance, car, mon tort c'est de participer à l'intrigue. Faut pas ? Trop tard ! Bien sûr les méandres du cerveau font que l'on peut être cinglée et méthodique pareillement, de même, pourquoi pas, mais à ce point, quand même ? Et elle pense aux empreintes, à la boîte de Pepsi, aux traces, à la photo...Elle remarque le carton déplacé, le bibelot idem, le fouillis qu'est pas le même que le sien, arrêt sur image, c'est trop, fichtre, c'est Poirot avec la casquette à deux bords de Sherlock et la canne de Lupin.
Non, mon pote King, tu m'as pas convaincu ce coup-ci, d'autant que le bouquin dans le bouquin, le chef d'oeuvre qu'on autodafe (néologisme perso), un seul exemplaire, les réflexions littéraires et autres pensées d'auteurs ont titillé mon incrédulité de lecteur. J'ai pas galopé, pas trotté et pire, même pas marché, comme quoi !
Attention, ne pas me faire dire ce que je n'ai pas écrit, il y a de la matière, le bouquin n'est pas creux, non, c'est du King "soft", oh, il y a bien quelques giclées de raisiné sur les murs, si peu, une misère (c'est le cas de l'écrire), un ou deux membres sectionnés, vivement brossés, pinceau plat, queue de rat qu'on appelle ça. Justement quelques rats, une ou deux araignées, du suspense, une femme démesurément horrible, Némésis soi-même, Attila en jupon (ou jeans, c'est selon), là où elle passe, tu trépasses, elle fait le vide, elle aide au "turn-over" des hôpitaux, ça mange pas de pain, on a besoin de lit, elle fait dans l'utile.
Du fait que King a plusieurs stylos à son arc, si, si, ou plusieurs pinceaux pour écrire, si l'on préfère, le style et l'écriture sont irréprochables, mais malgré cela, ce ne fut point suffisant pour mon comptant.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Suite à l'intervention de Yann Queffelec à l'émission de la grande librairie au cours de laquelle il parlait du personnage principal de Misery (Stephen King) comme THE écrivain qui met à jour à la fois toute la douleur et tout le plaisir de la création littéraire, je me suis laissé tenter. Et je n'ai pas été déçue.

Bienvenue au pays de LA CINGLEE Annie Wikles. Stephen King est très fort, car il ne se passe pas grand chose dans ce livre, hormis les élucubrations intérieures du pauvre Paul Sheldon, THE écrivain séquestré par la dingo (pas dingo pour tout).

Mais on se s'ennuie pas un instant, car le rythme soutenu par l'écriture nous permet d'être au plus près des personnages dans ce huis clos infernal, et en effet, de suivre, parfois page par page, la naissance d'un roman.
Yann Queffelec n'avait pas menti !
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J'aime lire, j'ai mes auteurs préférés et je n'aime pas du tout quand mon héros de papier meurt mais de là à faire comme Annie Wilkes avec Paul Sheldon, non, non et non !

Annie Wilkes est une psychopathe et un des personnages les plus dingues crées par Stephen King. Chacun de ses gestes crée l'épouvante et son comportement grimpe crescendo dans l'abominable et l'aliénation.
J'ai ressenti de plus en plus d'angoisse au fil des pages et je souffrais en même temps que Paul.

A mes yeux, Misery est le meilleur roman de Stephen King parce qu'il parle du processus créatif et du rapport entre l'artiste et son public. L'oeuvre d'art n'appartient plus à l'artiste dès lors qu'elle est soumise au public qui se l'approprie au point de la faire sienne et de rendre réel des illusions. Dans ce cas, l'artiste est-il encore libre ou cherche-t-il avant tout à plaire ?
On peut donc légitimement se demander si ce livre n'est pas une façon pour King d'exprimer une sensation d'enfermement face à ses lecteurs.

Quoiqu'il en soit, au-delà de ces réflexions, le roman est un morceau d'horreur pure qui prive le lecteur de sommeil parce qu'il est incapable de lâcher le livre ou parce qu'il lui donne des cauchemars !
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Je n'étais pas des plus enchantés en commençant cette lecture car je craignais la complexité de la plume de King mais comme ce livre a été choisi pour la lecture commune, je l'ai donc sorti de ma PAL.

J'ai tout d'abord été étonnée car contrairement à certains titres de l'auteur, j'ai trouvé celui-ci abordable et j'ai rapidement pu entrer dans l'histoire.

King nous propose ici un thriller angoissant à souhait. Je tiens à préciser que plusieurs scènes ne conviendront pas à la sensibilité de certaines personnes.

Comme je le disais, plusieurs passages m'ont donné des sueurs froides et j'étais vraiment mal à l'aise en les lisant. Quand je pensais qu'il ne pourrait pas y avoir pire, l'auteur m'a prouvé le contraire.

En plus, King est à nouveau parvenu à me retourner plusieurs fois l'estomac avec ses descriptions très réalistes.

Le récit est un huis-clos terrifiant et le personnage d'Annie carrément flippant. Effectivement, elle peut passer pour une folle et à d'autres instants, elle est très futée.

L'intrigue est un parfait mélange entre thriller et horreur. de l'humour noir est aussi présent tout du long. Si vous aimez ces styles, je ne peux que vous recommander ce roman.

L'histoire contient deux récits différents, le premier l'histoire de Paul avec Annie, son bourreau et le deuxième où Paul écrit un récit spécifique pour Annie.

Bien entendu, la plume de King est bluffante et le lecteur remarquera tout de suite que c'est un grand auteur qui a écrit ça.

Cependant, j'ai trouvé quelques longueurs au niveau de la deuxième partie du livre, c'est ce qui fait perdre des points à ce livre.

Les 391 pages se lisent rapidement tellement le récit est prenant. Les chapitres sont courts et le style d'écriture reste petit et serré. Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce roman pour 8,70 euros ou pour 14,20 francs.

Finalement, je suis contente d'avoir découvert ce récit qui m'a captivé. Je lui donne donc la note de 8 sur 10.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Si il y a un Stephen King normal (c'est à dire sans magie, sans monde imaginaire) à recommander , c'est celui là. En effet, Stephen King est au sommet de son art dans ce livre. Un huit clos haletant, oppressant. Annie est maîtresse dans l'art de punir son écrivain préféré.
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* Est-ce que Stephen King est un maître du suspense ? C'est une certitude. Et il joue avec nous cruellement. Comme toutes ces fois où la situation est à ne plus tenir, où l'on veut savoir mais où il nous fait un petit paragraphe de description ou de souvenir d'enfance. Ahhhh ! C'est horrible, infernal et génial ! J'ai donc dévoré ce roman et il y avait bien longtemps que ça ne m'était arrivé. Il a même réussi à faire monter le suspense dans ce roman de Misery que Paul Sheldon doit écrire. J'étais tout autant captivée. A un moment, j'étais même plus intéressée par le sort de Misery que de Paul. Il a fait de moi une mini-Annie^^

* Est-ce que Stephen King est un maître de l'horreur ? Indéniablement, évidemment ! Pour ça, il y a du sang, du trash, vous pouvez être sûr ! En même temps, et c'est un sentiment partagé par mes co-lectrices, c'est drôle, vraiment, cyniquement, la plupart du temps, mais vraiment à faire sourire. Et ça, je ne m'y attendais pas !

* Mais... Est-ce que j'ai passé un bon moment ? Et bien, c'est là qu'on a un souci, ou tout du moins que j'ai un souci. Parce que la réponse est...Non, pas vraiment, je crois qu'en définitive, je ne finis pas en ayant le sentiment d'avoir passé un bon moment :/ Prenant oui, stressant, oui, terrible, oui, littérairement renversant, oui, mais pas agréable. Trop gore, trop trash, trop d'hémoglobine !

Tout cela n'enlève rien à la qualité du roman. Je suis vraiment ravie de l'avoir lu mais cet auteur n'est, semble-t-il, juste pas fait pour me faire passer de bons moments. Néanmoins, j'en lirai surement un autre une prochaine fois ;) Parce que finalement, n'est-ce pas intéressant de sortir de sa zone de confort, surtout si c'est si bien fait ?

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