Gidon Kremer entame son récit par son enfance en Lettonie. Il est issu d’une lignée de violoniste et dès le début de sa vie, il commence inévitablement l’apprentissage de l’instrument. D’ascendance juive, il grandit dans le traumatisme de l’holocauste et sous le joug du communisme.
Sa famille, rigide et autoritaire, laissant peu de place à l’amour et où le bonheur était absent est aussi pour lui une source importante de traumatisme. Cela l’amène très tôt à s’interroger sur les grandes questions existentielles de la vie. Il nous dévoile une introspection étonnante et profonde sur les cicatrices de son éducation.
La première partie du livre s’achève sur son départ pour Moscou où nous savons qu’il deviendra l’élève d’Oïstrakh avant de gagner les concours Tchaïkovski, Paganini et bien d’autres encore.
La seconde partie est composée de notes manuscrites et des extraits de son journal intime qui nous permet de relire la même histoire, mais cette fois-ci à travers les yeux sans philtre de l’enfant qu’il était. C’est d’une grande émotion, a la fois poignant et édifiant. Dur d’être élevé pour devenir l’un des plus grands violonistes de son temps !
Pour prolonger le plaisir avec Gidon Kremer, vous trouverez des vidéos à la page :
https://forum.le-violon.org/viewtopic.php?f=13&t=12525&p=168758&hilit=enfance+balte&sid=b7a77ac1049ece99a36df6db1599314e#p168758
(ou en tapant enfance balte sur le moteur de recherche du site www.le-violon.org)
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