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3,45

sur 5922 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le style est un peu vieillot (évidemment) et pas toujours très accessible. Les premières pages sont même carrément indigestes avec tous ces noms balancés les uns après les autres et leur parenté (je les ai lues en diagonale). Il vaut mieux connaître un peu la période pour ne pas être totalement perdu.
Mais une fois entré dans le vif du sujet, quelle jolie histoire, fraîche, intemporelle et pleine de nobles sentiments.
Peut-être un petit bémol sur la fin qui tire un peu en longueur sans intérêt particulier. Mais quelle intrigue inspirante .
Une très belle lecture.
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livre dur à lire tant bien qu'à comprendre, mais bon à lire.
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Résumé:

Mademoiselle de Chartres est la plus belle demoiselle de la cour. Quand sa mère, Madame de Chartres, l'introduit a la cour, elle fait tourner les têtes. Tous les hommes en sont amoureux, et c'est finalement M. de Clèves, qui lui voue une passion folle, qui obtiendra sa main. La princesse de Clèves est une épouse modèle, mais son mari se rend bien compte que la passion qu'il lui voue n'est pas réciproque.

M. de Nemours, l'un des plus grands charmeurs de la Cour, se rend à Paris et rencontre la princesse. Il en tombe éperdument amoureux. Un amour fou, impossible, et réciproque. Car oui, la princesse l'aime.

C'est amour restera longtemps caché des deux cotes. Leurs rencontres se limitent à des visites de courtoisie dans le salon de Mme de Clèves, et ni l'un ni l'autre ne s'avouent mutuellement leurs sentiments. La Princesse se défend d'une vertu sans égale, et malgré sa passion pour M. de Nemours, reste fidele à son mari.

Tout ca se passe dans l'univers de la cour d'Henri II, intrigues, commérages, bavardage et l'intrusion dans la vie privée ! Si vie privée il y a. (Ca j'ai adore !)


Avis : - ATTENTION - SPOILS!

Attention, ce message contient des révélations sur la fin du livre.

Magnifique histoire d'amour. Enfin ca l'était jusque la Princesse m'exaspère complètement.

Jusqu'aux dernières pages, j'ai respecté Madame de Clèves, sa force, sa loyauté pour son mari. Elle était consumée d'amour, mais a tout fait pour ne pas tromper.

Mais lorsqu'enfin elle et M. de Nemours pouvaient être ensemble, elle est allée a l'encontre de ses sentiments et a préféré se retirer. Et la je me suis dit : quelle arrogante!
Plutôt que de suivre son coeur et ses sentiments, elle a voulu s'inscrire en martyre, et je n'ai pas réussi à respecter cela.

J'ai été emportée par l'histoire, vivant chaque instant, jusqu'à réaliser que les barrières que s'imposent Mme de Clèves allaient rendre et elle, et le duc de Nemours, malheureux.

Il est intéressant de voir ce que représentait la vertu à l'époque. le masochisme de la princesse de Clèves n'aurait pas beaucoup de sens aujourd'hui.

Je me suis cependant attaché au Duc de Nemours qui est pour moi le personnage qui mérite le plus de compassion, s'étant comporté presque de manière irréprochable, malgré la passion qu'il nourrissait pour la princesse. Celle la lui a brisé le coeur, sous prétexte d'un devoir qu'elle avait envers son mari (mort!).

J'aurais donné un 5 si je n'étais pas déçue par la fin. La vertu de Mme de Clèves, que je respectais alors qu'elle était mariée, n'a plus d'intérêt dans les derniers chapitres.

La passion de M. de Nemours s'est éteinte avec l'éloignement, et tant mieux pour lui. Mme de Clèves de son côté a dû être malheureuse toute sa vie d'avoir refusé le Duc de Nemours alors qu'elle l'aimait.

Je ne suis pas tres indulgente avec la Princesse, je l'admets, mais l'un dans l'autre, c'est un livre qui mérite d'être lu, l'écriture est magnifique, l'histoire est très belle, et il est intéressant de rentrer dans la psychologie des personnages. (La Princesse de Clèves est l'un des premiers romans psychologiques). Chapeau a Madame de la Fayette, mais un Happy Ending n'aurait pas fait de mal (Pauvre Nemours…)
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Comment partager une critique légitime sur un roman aussi fondateur de la littérature à la française ? C'est sublime, tout simplement. le piège à éviter est de se contenter d'une lecture de surface car alors l'oeuvre paraît imbitable. Elle, la chère Madame de Clèves est insupportable de vertue, lui le beau duc de Nemours est lourdingue dans ses avances. Tout est complètement daté, suranné, surjoué. Mais si on lit "dans le contexte", en admettant que "autres temps, autres moeurs", alors la langue se dévoile et apparaît véritablement sublime, le jeu des quiproquos, de cache cache, d'aveux, de secrets et de symboliques est très bien ficelé façon XVIIeme siècle. La scène avec la canne enrubannée est un passage obligé ! Alors oui c'est précieux, c'est alambiqué, voilà c'est une lecture qui prend du temps et c'est très bien comme ça. A relire !
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Au début, j'ai eu beaucoup de mal à le lire et entrer dans l'histoire.
La première barrière est le langage. Je n'ai pas l'habitude de lire ce « vieux » français. J'ai d'ailleurs dû relire à plusieurs reprises certaines phrases pour bien comprendre. Mais au fil des pages j'ai pris l'habitude et j'ai adoré (j'ai même fini par reprendre certaines expressions 😅).
La deuxième barrière est qu'au début du livre nous assistons à une longue description d'un nombre interminable de personnes de la Cour et j'ai très vite été perdue.
À ce moment-là, j'ai eu très peur de ne pas accrocher et d'abandonner mais je n'ai pas lâché. Et j'ai bien fait car j'ai fini par adorer !

On découvre les petites histoires de la Cour et on s'imagine très facilement comment ils vivaient à l'époque. Ce livre est un vrai roman d'analyse psychologique et de morale.

J'ai beaucoup aimé le personnage de la Princesse de Clèves. Il s'agit d'une femme forte, très vertueuse et réfléchie. J'ai vite partagé ses sentiments et ses doutes. Et j'avais hâte de découvrir si elle allait écouter son coeur ou sa raison...
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Lu au lycée ou au collège je sais plus comme tous les élèves français depuis 40 ans.
J'avais tout oublié.
Je le relis aujourd'hui et je m'aperçois que la langue est si belle et je ne comprends pas comment l'on peut penser qu'un jeune de 14-17 ans puisse être sensible à cet amour galant et ce sacrifice pour les moeurs d'une époque si lointaine.
Je m'aperçois aussi que l'époque était vraiment corsetée et le bonheur n'était pas facile j'imagine.
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Mme de la Fayette en tant que moraliste du Grand Siècle au même titre que Pascal ou son grand ami La Rochefoucauld, entreprend la rédaction d'un roman marqué par une dimension intellectuelle et philosophique.
La Princesse de Clèves appartient au Classicisme et s'inscrit en rupture avec l'esthétique du roman Baroque comme L'Astrée D'Honoré d'Urfé.
La romancière choisit ainsi de peindre la Cour lors de la fin du règne d'Henri II au XVIe siècle. C'est donc à travers le cadre historique qu'elle fait évoluer ses personnages. L'auteur mêle un récit fictif des faits réels qui semblent être en osmose dans le roman. On retrouve notamment les personnages de la royauté française tels qu'Henri II ou encore Anne de Boulen.
Le roman met en scène la Princesse de Clèves à son arrivée à la Cour.
L' intrigue principale est accompagnée de nombreuses histoires secondaires, introduites par les différents personnages du récit. le roman réunit ces intrigues enchevêtrées au service de l'édification morale de le jeune héroïne éponyme.
Ce roman assez bref retrace donc l'histoire d'une jeune femme qui malgré sa quête de vertu sera éprouvée par les aléas du destin, l'amour proscrit et les moeurs de la Cour. Ainsi, c'est cette représentation singulière de l'amour qui rythme l'oeuvre toute entière.
Mme de la Fayette introduit une dimension tragique marquée d'un certain pessimiste quant à la vision de l'amour. L'héroïne peut ainsi être assimilée aux grandes figures tragiques telle que Phèdre dans la pièce de Racine, dont s'inspire très certainement la romancière. La grande théâtralité de certains moments nous offre une lecture agréable et attrayante.
Par ailleurs, plus qu'un divertissement la lecture de cette oeuvre contribue à notre propre édification morale, à l'image de la protagoniste et dans le cadre d'une visée morale avant tout, Mme de la Fayette veut édifier son lecteur.
Nous pouvons, grâce à cette représentation de la condition humaine retrouver la marque du Jansénisme. En effet, tout dans ce roman se rattache à la visée didactique de celui-ci. La description tragique de l'amour révèle la vision pessimiste de la romancière. Celle-ci illustre l'image de l'Homme en tant qu'être faible incapable de vivre selon la vertu et impuissant face au combat de ses propres passions.
Ainsi, plus qu'à une représentation mimétique, c'est à une véritable étude psychologique que se livre la romancière. Celle-ci établit un lien entre ses personnages et son lecteur par le biais de monologues intérieurs et récits de pensées des protagonistes, c'est de cette relation intime que naît une certaine complicité double d'un attachement du lecteur pour ceux-ci.
Cette oeuvre, sous une enveloppe esthétique historique et légère renferme une véritable réflexion sur la condition humaine.
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Conclusion:

It's a short book, but a difficult one to read in french. I was drawn into the historic element of the book which kept me sidetracked and distracted me from the flow of reading it. There is a lot of history to unravel and this took time. I think some readers may be turned off by the complexity of the historical backround.

It is a psychological novel where the the writer delves deeper into the mind of a character. This resulted in complicated sentences in which I had to concentrate more than in previous french reads. It was important to remember to whom the “personal pronouns” ( elle, lui, la le) were referring to! Sometimes I had to stop and reread a section….just lost track of who was who!

If you survive the first few chapters, which are filled with historical references necessary to paint a picture of the environment/milieu in which the Princesse de Clèves lived and have a keen interest for the history of the period, than I would recommed this book. Otherwise, be prepared for some hard work !

Lien : http://ipsofactodotme.wordpr..
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J'avais apprécié cette lecture lycéenne.
La Princesse de Clèves est un magnifique roman sur les tourments de la passion amoureuse. Les sentiments et la psychologie des personnages sont parfaitement mis en exergue par la plume de Madame de la Fayette. Une pertinente réflexion sur le mariage, la parole donnée, les convenances, la crainte de Dieu, la culpabilité, la force psychologique d'une femme, dans le langage précieux et raffiné du XVIIème siècle.
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J'avais étudié ce livre au lycée et je n'avais pas compris la fin. Mais pourquoi donc se refuse-t-elle à son amour après la mort de son mari ? Mais maintenant qu'il est mort, vas-y, bécasse ! Sois enfin heureuse et jette-toi dans les bras du seul homme que tu as toujours aimé !!! Je devais sans doute être comme Nicolas Sarkozy qui a toujours dit haut et fort tout le mal qu'il pensait de "La princesse de Clèves". Car tout l'esprit de ce roman porte justement sur la force de caractère et la droiture de l'héroïne fidèle à l'homme auquel elle s'est donnée sans amour, par delà la mort de ce dernier. "La princesse de Clèves" reste une référence qu'il est difficile de comprendre à notre époque où l'on change de conjoint comme on change de chemise.
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Quand elle commença d'avoir la force de l'envisager, et qu'elle vit quel mari elle avait perdu, (...)______ qu'elle eut pour elle−même et pour monsieur de Nemours ne se peut représenter.

l´haine
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