AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782234081932
250 pages
Stock (15/02/2017)
3.03/5   36 notes
Résumé :
Les vieux garçons ont mauvaise presse, même jeunes ils sont déjà démodés ! Étudiant, François de Rupignac lance le Club des vieux garçons, société secrète à l’humour british dont les membres se réunissent une fois par semaine au sous-sol du très chic Jockey club. Le roman, aux dialogues savoureux, raconte les actes de résistance et de bizutage de ces frondeurs nonchalants.
Un livre enjoué et hilarant qui laisse à réfléchir !
Que lire après Le club des vieux garçonsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
3,03

sur 36 notes
La chute jubilatoire d'un dandy révolutionnaire vaincu par l'amour….Mais chut ! La chute n'est que temporaire !

Le ton gai, altier, léger du roman est tout de suite posé : François de Rupignac est né en mars 1985. Et il serait né vieux garçon !

Il vit ballotté entre ses parents, ses grands-parents et son oncle Albert ; des personnages croquignolesques à la façon d'Audiard. Des caractères trempés aux expressions tout aussi humides, « aux foucades tellement décalées avec les affectations de gravité observées partout ailleurs » ; des êtres en résistance contre la vulgarité.

Un texte ethnologique en ce sens qu'il nous fait un portrait soigneux de cette espèce, en voie d'extinction, que constituent les vieilles familles nobles et oisives de France. Une description de leurs valeurs et, au-delà, de la lutte souvent solitaire de la roture-noble-de-caractère contre les diktats de la société de consommation aux mains des bourgeois enrichis.

Bien sûr ces idées mijotent depuis quelques temps ; elles ont déjà été adoptées par certains dandies britanniques quelque peu anarchisants sous le concept de « révolution par le tweed » (tweed revolution) prônant la galanterie, les bonnes manières, le refus des standards physiques, des marques, des règles, des pensées, des normes, des expressions insipides et à la mode, des interdictions conventionnelles, du denim et des baskets quand il ne courent pas, le tout distillé par le système mercantile de la classe socialement dominante, vulgaire et enrichie; elle-même sous la coupe des financiers qui se marrent bien.

Louis-Henri de la Rochefoucauld fait rêver son héros d'un club de vieux garçons ou « old chaps » qui fomenterons des actes de résistance, de piratage, de bizutage, pas très méchants et toujours de leur bon goût.

Mais qu'est ce qu'un « vieux garçon » ?
« Il n'est ni un homme, ni une femme.
Un troisième sexe ? Non, rien à voir avec les théories du genre, ce fatras ennuyeux pour harpies vindicatives et camionneurs repentants…
Non : il ne chasse à courre ni les hommes ni les femmes – ni les honneurs. Il aime les feux de cheminée, les couchers de soleil, les chaussettes montantes, l'humour anglais et les vestes d'intérieur. La littérature, aussi. Et la contemplation. »

Un roman très gai, très agréable et qui laisse à réfléchir.

Oui, à leur suite j'ai eu envie de crier : Stop ! Halte ! La médiocrité ne doit plus passer ! Luttons ! Tant que nous savons encore écrire, lire, penser !

Commenter  J’apprécie          346
François de Rupignac est né en 1985 (comme l'auteur!) avec une cuillère en argent dans la bouche. Sa mère la Comtesse fut immédiatement informée qu'il serait un vieux garçon un peu ronchon :
« Les Rupiganc étant l'une des plus vieilles familles de France, il était normal que je sois dès ma naissance un bébé démodé, un antimoderne, un croûton dans la malle. »
Ainsi commence l'étonnante autobiographie de ce jeune aristocrate tout droit sorti d'une pension pour jeunes gens de bonnes familles dans un livre de Modiano et parlant un langage suranné mais digne des meilleurs dialogues de Michel Audiard ! Avec un humour anglais féroce mais jamais véritablement méchant, Louis-Henri de la Rochefoucauld s'amuse avec les codes de l'aristocratie pour mieux s'en affranchir.
Derrière une apparente frivolité, François de Rupignac reste un éternel enfant écrasé par le poids de l'histoire familiale qui semble frappé par la mélancolie et le syndrome de Petre Pan. C'est un jeune homme assez résigné, effacé et dénué de toute ambition. Ses parents le délaissent mais il est particulièrement attaché à ses grands-parents et à son Oncle Albert, personnages hauts en couleur qui donnent le plus de charme à ce roman.
En classe, il rencontre son meilleur ami, Pierre, plus cérébral et mystique que lui, avec lequel il va fonder le Club des vieux garçons, dans le très vénérable Jockey Club.
Ce Club coupé du monde et un brin farfelu, réunit tous les mois les éclopés chics et décalés de la société, à la seule condition qu'ils soient célibataires. Ce club où le champagne coule à flot n'a pas de revendications politiques mais plutôt le farouche désir de défendre un certain idéalisme et refuse les dictats de la société. Vaste programme ! Les mesures de rétorsion pleuvent envers ceux qui sont néfastes à la société comme les écrivains qui se contentent de plagier des oeuvres ou les échangistes libertins.
Le parcours initiatique et chaotique du jeune alcoolique mondain ne manque pas de piquant au début du récit mais j'ai fini par m'ennuyer un peu. Le Club des Vieux Garçons est avant tout distrayant tout en interpellant le lecteur à propose d'une génération désabusée, déboussolée, en quête de nouveaux repères, prête à se délester peu à peu du poids de son héritage sans le renier pour autant.
Les chapitres courts donnent beaucoup de rythme à l'histoire et j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour les personnages, tous très pittoresques. La fin de l'histoire est relativement optimiste sans sombrer dans la facilité.
Je remercie Babelio et les éditions Stock pour cette découverte.
Commenter  J’apprécie          271
Eh oui, on peut porter un nom illustre et n'en être pas moins doté d'un solide sens de l'humour permettant de mettre en scène son aristocratique famille et de pointer ses petits travers avec une tendre ironie.
François de Rupignac qui se considère depuis son plus jeune âge comme le dernier des Mohicans à particule, nous raconte son enfance et son difficile passage à l'âge adulte. Roman de formation donc ? Pas vraiment parce que notre délicieux héros n'a que faire des bas soucis matériels qui conduisent tout individu normalement constitué à poursuivre des études ou à plonger vigoureusement dans le monde du travail pour subvenir à ses besoins, voire même, cela n'est pas interdit, chercher à s'enrichir...Fi de ces considérations terre-à-terre pour François qui fait partie des derniers dinosaures , ou plutôt de ceux qui peuvent encore vivre (et même très bien) en puisant dans la fortune familiale pour financer l'appartement rue de Grenelle (originalement décoré avec un ours blanc empaillé acheté sur un coup de tête chez Deyroles le fameux taxidermiste parisien pour la modique somme de 20.000 Euros, le petit personnel et même les fastueuses fêtes au Jockey Club .
Le héros , qui aurait mérité d'être britannique tant il fait preuve d'une excentricité que l'on pouvait croire spécifique aux sujets de sa très gracieuse Majesté, refuse de rentrer dans le moule qui lui ordonne d'assurer sa descendance pour transmettre fortune et titre à une flopée de petits Roupignac, et avec son copain Pierre, grenouille de bénitier parfaitement atypique, il fonde le fameux club des vieux garçons qui donne son titre au roman.
Cette institution s'honore de fédérer une belle bande d'originaux qui ne dédaignent pas la dive bouteille et pratiquent la farce de potache à grande échelle.
J'ai ri de bon coeur au fil de ma lecture, tant certains passages sont désopilants (Ah le bizutage de l'homme de lettres Précieux , sorti tout droit de la naphtaline germanopratine !) mais j'ai aussi été touchée par la réelle tendresse avec laquelle l'auteur met en scène sa merveilleuse grand-mère (veuve à 80 ans passés, elle se désole de ne pouvoir se remarier, les ducs encore libres et pas tout à fait gâteux se faisant rares ...), et son oncle Albert aimable misanthrope et chasseur de zèbres.
Quand la maladie frappe à la porte , l'émotion est réelle et notre François, dilettante assoiffé, finira par s'interroger sur le sens de sa vie et trouvera peut être une solution pérenne (la bière belge est une boisson revigorante, j'en ai fait moi-même l'expérience à moultes reprises, et certes moins nocive que le whisky), voire même un avenir radieux ...
Une excellente surprise que cet agréable roman qui se situe dans la droite ligne des oeuvres de l'incomparable Julian Fellowes. Merci aux éditions Stock de m'avoir permis de découvrir cet auteur à la plume pétillante comme une bulle de champagne et à l'érudition infaillible.
On attend maintenant les désopilantes aventures de François de Rupignac en Angleterre ! Alors Monsieur de la Rochefoucauld, reprenez la plume (d'oie, of course ) et haut les coeurs (que je trépasse , si je faiblis !) à l'oeuvre ... LA SUITE ! Et un peu vite ...
Commenter  J’apprécie          143
Bon sang ne saurait mentir. Et sans vouloir remonter l'arbre généalogique jusqu'aux premiers de Rupignac qui s'installent au XVIIe siècle dans le paysage aristocratique, on ‘s'arrêtera quelques instants sur les grands-parents du narrateur ainsi qu'à son oncle Albert pour souligner combien ces trois personnes ont marqué le narrateur.
Derniers représentants d'une dynastie dont on sent bien qu'elle est plus proche de la fin que de sa gloire d'antan, ils vont tenter de transmettre leurs valeurs à ce rejeton, lui donner les codes lui permettant de perpétuer un monde totalement désuet.
C'est ce qui nous le rend du coup sympathique. Car on comprend très vite que ce combat est voué à l'échec, que le jeune François n'a ni les moyens, ni l'envergure pour mener à bien cette bataille rétrograde. Aussi lorsqu'il décide de créer le Club des Vieux garçons, sorte de cercle rassemblant les célibataires endurcis, ce n'est pas vraiment à l'élite fortunée qu'il va s'adresser, mais à une joyeuse cohorte de têtes brûlées, tout aussi perdues que lui dans ce monde où tout part à vau-l'eau. D'ailleurs le règlement établi pour l'occasion décrète qu'il faut avoir une bonne descente mais pas de métier sérieux, être baptisé et ne pas hésiter à user de son sens de l'humour lors des discussions homériques qui réunissent les membres au prestigieux Jockey Club. Il faut bien préserver les apparences.
La figure emblématique de cet aréopage est Pierre, l'ami de beuverie de François, qui finira par trouver son salut dans les ordres. Un moyen comme un autre d'échapper à la médiocrité ambiante…
Car, on l'aura compris, il ne suffit pas de vouloir refaire le monde pour que ce dernier se plie aux volontés du groupe. D'autant que les « attentats » fomentés par la bande sont bien dérisoires, si loin de la Fronde avec la Grand-Condé qui avait fait les heures de gloire de la famille. On s'attaque à l'art contemporain, à quelques écrivains trop révolutionnaires, à une république trop laxiste pour être honnête.
Combat vain, suranné et folklorique, à l'image du journal fondé par nos deux membres fondateurs, mais qui, pour peu qu'on le prenne au second degré, devient un manifeste certes désabusé, mais assez grinçant. de quoi redonner un peu d'excentricité dans un monde où les râleurs et les pessimistes semblent devoir régner sans partage.
Si Louis-Henri de la Rochefoucauld sait que la partie est perdue d'avance, cela ne l'empêche pas de la jouer. Les uns ne manqueront pas de trouver tout cela bien dérisoire, les autres – dont je suis – salueront l'audace et le panache et goûteront au style d'un classicisme de bon aloi.
Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          160
Le héros de ce roman pas comme les autres est né en 1985 dans une famille issue de la noblesse depuis de longues décennies, les Rupignac... le petit François va souvent passer la journée chez le général à la retraite, son grand-père et la duchesse, sa grand-mère et bien sûr comme tous les enfants du monde, il adore ses grands-parents.
Sa famille noble influence considérablement sa vision des choses et ne l'aide pas vraiment à s'intégrer dans le monde d'aujourd'hui. Il en devient rebelle, mauvais élève et mauvais garçon...
Heureusement qu'une fois casé en pension, il va faire la connaissance de Pierre, un garçon plus rebelle que lui, mais très cultivé et mystique à ses heures. Devenus étudiants, ils vont créer le "Club des vieux garçons", une sorte de société secrète privée qui se réunit à ses débuts, chez la grand-mère puis, au sous-sol du célèbre Jockey Club, grâce à l'entre-gens dont François bénéficie. Dans ce club qui n'est toutefois pas exclusivement réservé aux garçons, toute relation autre que platonique et intellectuelle, est formellement exclue.
François va engloutir une partie de la fortune familiale grâce aux dons financiers de son oncle Albert, un vieux célibataire sans enfants, passionné de safari et chasseur hors pair. le champagne coule à flots et les beuveries philosophiques durent tard, souvent jusqu'au petit matin...
François se sent chez lui au milieu de tous ces célibataires qui, comme lui, vivent décalés par rapport à la société tout en refusant de s'y insérer. Une génération de jeunes plutôt perdue, car à la recherche de repères que pour la plupart du temps les familles ont oublié de leur donner...
Ils sont tous devenus désabusés et... très alcooliques, prêts à renier leurs origines tout en tapant dans la caisse, puisqu'après tout elle est là et bien remplie.
Dix ans plus tard, François va se rendre compte de son erreur...des années perdues, des excès de boissons et de toutes ses extravagances passées.

Un livre qui ne m'a pas trop tenté au départ, vu que ce milieu ne m'intéresse pas du tout, mais que j'ai lu finalement sans aucun déplaisir.
J'ai trouvé quelques longueurs dans sa seconde partie, mais j'ai beaucoup ri durant la première ! La vision décalée de ce milieu, auquel sans nul doute appartient l'auteur, est tout à fait savoureuse...
Le jeune garçon n'a pas son pareil pour nous conter les frasques de son grand-père, la découverte de la demeure du vieil oncle Albert, qui s'entoure de trophées de chasse, la visite du très chic Jockey Club...
Le personnage de la grand-mère dont le petit-fils va s'occuper, suite au départ de ses parents pour la Suisse, est celui qui m'a le plus touché...
Il est remarquable de signaler que le personnage de François sonne toujours juste et que par moment, il nous arrive de le détester comme par exemple quand il montre à quel point le matériel n'est pas un problème du tout pour lui, c'est sûr, il est plein au as et peut dilapider la fortune familiale sans crainte...c'est un puits sans fond et il dépense d'autant plus facilement cet argent qu'il n'a fait aucun effort pour le gagner (et peut-être les siens aussi...mais ça personne ne le sait et il ne nous le dit pas !).
L'instant d'après, il nous touche par ses intentions, vis-à-vis de sa grand-mère qu'il adore et dont il s'occupe avec beaucoup de tendresse. Ou bien nous surprend par ses échanges avec Pierre, qui est son opposé en tout mais pour qui il éprouve une véritable amitié sincère et passionnée.
Merci à Babelio et l'opération Masse critique pour cette découverte

Lien : http://www.bulledemanou.com/..
Commenter  J’apprécie          132

Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
- Je suis une esclave, bien sûr. Aucun problème avec ça. Ma vie est complètement débile. Ou absurde. Les deux sans doute. Vous connaissez la fable de La Fontaine, "Le loup et les chiens" ?
- De ça non plus, je ne me souviens pas...
_ Il s'agit d'un loup qui n'a que la peau sur les os. Un jour il rencontre un chien bien gras, bien nourri. Celui-ci s'étonne que l'autre se laisse mourir de faim au lieu de goberger comme lui de franches lippées. Admiratif de l'embonpoint du chien, le loup lui demande ce qu'il faut faire pour jouir du même destin. Presque rien lui répond le chien : garder la maison du maître, en gros. Contre ça on reçoit maintes caresses et de bons os à ronger. Alors que le loup, conquis, accompagne le chien chez son maître pour partager son sort, il lui demande pourquoi sa nuque est pelée. Le chien botte en touche en disant que ce n'est presque rien, juste la marque du collier par lequel on l'attache... Il ne peut pas courir où il veut - mais qu'importe ? Le loup, qui parle un excellent français, l'estoque alors ainsi : "Il importe si bien, que de tous vos repas je ne veux en aucune sorte, et ne voudrais pas même à ce prix un trésor". Là le loup s'enfuit ; on dit qu'il court encore...
- Et ?
- J'ai redécouvert cette fable alors que je commençais à travailler et que ça me minait le moral... Je l'ai apprise par cœur, et l'ai recopiée sur des morceaux de tissu : dans chacun de mes tailleurs, j'ai cousu un de ces morceaux de tissu pour ne pas oublier ce qui est écrit. Mon mémorial de liberté.
Commenter  J’apprécie          180
- Comme tu le sais, François, la passion de ma vie a été la France libre.
- La France libre ?
- Oui, la France libre dans son acception la plus large. La France libre d’hier et celle qui reviendra, je l’espère, un jour… Car nous sommes occupés, François. Tu ne t’en rends peut-être pas encore compte, tu es trop jeune, mais moi, ça me préoccupe : ce pays est contaminé par la médiocrité. Notamment celle des politiciens médiatiques, toute cette roture affublée de l’hermine. Ils sont mignons ces ouistitis, à se revendiquer sans cesse de notre héritage, à mes Compagnons et moi… Leur lavage de cerveau ne prendra pas sur les vieux singes comme nous, encore moins sur le grand babouin que je suis ! Comme si on ne voyait pas clair dans leurs mensonges, leurs palinodies, leurs finasseries. On dit qu’ils ont la langue de bois ? Pas que la langue, François. Tout le reste. Toutes les parties du corps sans exception. Le buste et les membres. Les tibias en bois. Les rotules en bois. Les cheveux en bois, les mèches et les tonsures. Et leurs ongles manucurés. Et puis les rides, les gestes, les appels du pied, les alliances, les soumissions, les trahisons : tout chez eux est en bois. Quand les températures deviennent rudes certains hivers, je m’en servirais volontiers pour ma cheminée.
Commenter  J’apprécie          150
Je ne vois pas comment pourrait durer une entourloupe pareille, mon petit François. Nous ne sommes pas tous sous hypnose. Il y aura bien un jour quelqu’un pour libérer notre France libre, celle du panache, de cette vilaine partie de poker menteur. Quelqu’un qui les prendra poliment par le colback, les moules à gaufres – et ramènera à la porte du saloon tous ces bluffeurs à têtes molles. Qui sifflera la fin de cette tyrannie de niquedouilles ? Je l’ignore, mais il aura tout mon soutien. Qui sait si ce ne sera pas un type de ta génération ? Toi ? N’oublie jamais, François, que nous étions là avant tout le monde, que nous avions une brillante situation dès l’an mil, que nous avons participé aux croisades, que nous ne sommes pas tombés de cheval à Azincourt… Personne, ici, ne doit nous intimider.
Commenter  J’apprécie          110
Qui est le vieux garçon ? Un troisième sexe. Rien à voir avec les théories du genre, ce fatras ennuyeux pour harpies vindicatives et camionneurs repentants…
Non : le vieux garçon n’est ni homme ni femme, il ne chasse à courre ni les hommes ni les femmes – ni les honneurs. Il aime les feux de cheminée, les couchers de soleil, les chaussettes montantes, l’humour anglais et les vestes d’intérieur. La littérature, aussi. Et la contemplation.
Commenter  J’apprécie          174
(A propos du jockey-club) Pour être reçu dans ce club réservé aux hommes que Proust en personne tenait pour le plus fermé du monde, il fallait être parrainé par deux membres. Une campagne commençait jusqu’au ballotage, stressant : une boule noire annulait plusieurs boules blanches – d’où la charmante expression se faire blackbouler.
Commenter  J’apprécie          180

Videos de Louis-Henri de La Rochefoucauld (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Louis-Henri de La Rochefoucauld
📻 Attention !!! Nouvel horaire pour l’émission "Le coup de cœur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donne rendez-vous chaque samedi à 13h30 pour vous faire découvrir leurs passions du moment ! • 📚 Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici ! ❤ 👉🏻 • • • 📚 Les Petits Farceurs - Rentrée littéraire 2023 de Louis-Henri de La Rochefoucauld aux éditions Robert Laffont 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/les-pet... • 📚 L'Impératrice de Pierre (2) de Kristina Sabaliauskaite et Marielle Vitureau aux éditions de la Table Ronde 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/l-imper... • 📚 L'Impératrice de Pierre (1) Kristina Sabaliauskaite aux éditions de la Table Ronde 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/l-imper... • 📚 13 à table ! 2024 - 10ème édition de Collectif aux éditions Pocket 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/13-a-ta... • 📚 Moi et François Mitterrand/Moi et Jacques Chirac, Moi et Sarkozy, Moi et François Hollande de Hervé Le Tellier aux éditions Folio 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/moi-et-... • 📚 De l'amitié (La Petite Collection) de Michel de Montaigne aux éditions Fayard/Mille et une nuits 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/de-l-am... • 📚 La Vie extraordinaire d'un homme ordinaire de Paul Newman et Serge Chauvin aux éditions de la Table Ronde 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/la-vie-... • 📚 Dictionnaire amoureux d'Albert Camus de Mohammed Aïssaoui et Catherine Camus aux éditions Plon 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/diction... • 📚 Œuvres de Albert Camus et Raphaël Enthoven aux éditions Gallimard 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/oeuvres... • 📚 Mon Petit Dictionnaire de la royauté de Bertrand Deckers aux éditions Robert Laffont 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/mon-pet... • 📚 Qui a écrit Trixie ? de William Caine, Olivier Barrot aux éditions Feuillantine 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/qui-a-e... • 📚 Le grand livre des avares de Frederick S. Merryweather aux éditions Feuillantine 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/le-gran... • 📚 Histoire intime de la Vᵉ République: Le sursaut (1) de Franz-Olivier Giesbert aux éditions Gallimard 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/histoir... • 📚 Histoire intime de la Vᵉ République: La belle époque (2) de Franz-Olivier Giesbert aux éditions Gallimard 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/histoir... • 📚 Histoire intime de la Vᵉ République: Tragédie française (3) de Franz-Olivier Giesbert aux éditions Gallimard 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/histoir... • 📚 Au bonheur des mots les plus truculents de la langue française de Daniel Lacotte aux éditions Larousse 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/au-bonh... • 📚 Une histoire populaire des bistrots de Laurent BIHL et Pascal Ory aux édition Le Nouveau Monde 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/une-his... • 📚 Histoire du Paris gastronomique de Patrick Rambourg aux éditions Perrin 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/histoir... • 📚 Le tour du monde en 80 saveurs de Pierre Bignami et William Navarrete aux éditions Collas 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/le-tour... • 📚 Une certaine désinvolture de Bertrand de Saint Vincent aux éditions du Rocher 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/une-cer... • 📚 La nuit des fous de Anouk Shutterberg aux éditions Récamier 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/la-nuit... • 📚 Les Enfants Boxcar : Le mystère de la maison jaune de Gertrude Chandler Warner, Marlène Merveilleux aux éditions Novel 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/les-enf... • 📚 Les Hardy Boys : Le mystère du vieux moulin de Franklin W. Dixon aux éditions Novel 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/les-har... • • 🐝 Chinez & découvrez nos livres coups d’coeur dans notre librairie en ligne ❤ 👉🏻 lagriffenoire.com • 📺 Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • 👀 Notre Newsletter 👉🏻 https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • •
+ Lire la suite
autres livres classés : aristocratieVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (69) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20219 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..