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EAN : 9782915727623
144 pages
Les Bons Caractères (24/08/2019)
3.5/5   3 notes
Résumé :
De 1917 à 1923, l'horreur de la Première Guerre mondiale provoqua chez les peuples une colère si profonde qu'une vague de révolutions mit en péril l'ordre impérialiste en Europe, en Asie et même en Amérique. En 1917, la classe ouvrière russe avait, la première, mis en place son propre pouvoir, celui des soviets d'ouvriers, de paysans et de soldats. En Finlande, en Allemagne, en Hongrie notamment, des millions de prolétaires voulurent suivre son exemple. Ils formèren... >Voir plus
Que lire après Quand la révolution ébranlait le monde la vague révolutionnaire (1917-1923)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ouvrage reçu dans le cadre d'une Masse critique et j'en remercie Babelio ainsi que les éditions "les bons caractères".
Pour cet ouvrage court et concis, tout est dans le titre. Et si l'auteur commence évidemment par la révolution russe, mère de tous les désordres qui ont suivi, son propos est davantage de mettre en avant les tentatives révolutionnaires qui ont fleuri en Europe.
Car la première guerre mondiale qui a signé l'effondrement de l'ancien monde signe aussi la prise de conscience des peuples de leur asservissement à un ordre bourgeois devenu insupportable, car d'une injustice tellement criante : l'être humain considéré comme chair à canon ou esclave du capitalisme.

La révolution russe a attisé l'espoir ; dès la fin de la guerre, les effectifs des partis socialistes ou assimilés ont gonflé de manière substantielle, et selon Trotsky : "Si aujourd'hui, le centre de la IIIe Internationale se trouve à Moscou, demain nous en sommes profondément convaincus, ce centre se déplacera vers l'Ouest, vers Berlin, Paris, Londres", car les bolcheviks, Lénine en tête étaient persuadés que la révolution allait gagner l'Europe. Elle a simplement failli.....
Une importante vague de grèves déstabilisa un peu partout les pouvoirs en place.
Mais en Finlande, Allemagne, Hongrie, en Bavière, ainsi qu'en Italie (quoique d'une façon moindre) les tentatives de prise de pouvoir par les socialistes et communistes ont parfois réussi, les conseils ouvriers ont pu s'installer, mais tout cela ne fut que temporaire et l'espoir du grand soir s'est la plupart du temps conclu dans un bain de sang, imposant, à plus ou moins brève échéance, dans pratiquement tous les pays concernés des régimes dictatoriaux.

Jacques Legall nous en explique brièvement les raisons et pour ceux qui veulent en apprendre davantage, la bibliographie de fin d'ouvrage offre des pistes de recherche sur ces événements souvent très méconnus.
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"Comme en Russie, la révolution de février avait mis en place, avec le soutien de socialistes, un pouvoir dont l'objectif était le retour à l'ordre bourgeois."
À longueur de pages .... les mêmes idées se répandent .... les sociaux démocrates sont des vendus !

Quelques pages plus loin "des sociétés de soldats se créèrent, qui, comme en Russie, tombèrent dans un premier temps sous l'influence des mencheviks. Dès mars es bolcheviks envoyèrent des militants en Finlande, dont la russo-finnoise Alexandra Kollontaï, mais ils restaient minoritaires."
Toujours la faute des autres, les purs, les durs, les bolcheviks ont été empêchés de prêcher la bonne parole, ils n'ont pas pu convaincre les impurs de la justesse de leurs propos !

Toujours les mêmes propos, "au moment où les masses s'insurgèrent, elles eurent alors bien du mal à distinguer ceux qui souhaitaient la victoire de la révolution de ceux qui, sous le masque du socialisme,ne voulait pas qu'elle l'emporte. »
L'échec vient toujours des autres, des socials traitres, des vendus ....

Un peu lassant, ces analyses à l'emporte pièce ....
je n'ai jamais été une marxiste-léniniste, du temps de ma jeunesse dans les années 68 je fus tentée d'y mettre les pieds .... la vie et les années passant je me retrouve maintenant dans la peau d'une vieille sociale démocrate .... traître à la grande cause.
Et je dis non aux parleurs au nom du peuple, je dis oui à la recherche de solutions qui privilégient la négociation et le compromis ... solutions qui je crois, peuvent nous permettre d'avancer tous ensemble !
Merci à Babelio et aux éditions les bons caractères de m'avoir permis de me replonger dans mes errances de mes 18 ans.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
En 1932, Trotsky revint sur ces deux années rouges : le fascisme est issu directement du soulèvement du prolétariat italien trahi par les réformistes (..). La dictature du prolétariat était une réalité, il fallait seulement l'organiser et en tirer toutes ses conclusions. La social-démocratie prit peur et fit marché arrière. Après des efforts audacieux et héroïques, le prolétariat se retrouva dans le vide. L'effondrement du mouvement révolutionnaire fut la condition préalable la plus importante de la croissance du fascisme.
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