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4,07

sur 476 notes
C'est ma première rencontre avec Nicolas Lebel.
J'ai été agréablement surprise par son écriture, son érudition ( en particulier en ce qui concerne les livres anciens ), son sens du suspense, de la description des paysages et des personnages, son humour, sa connaissance de la politique et des jeux du pouvoir.
Une belle découverte, donc.
L'équipe des policiers est chargée de retrouver au plus vite l'Empoisonneuse qui tue semble-t-il au hasard avec un pic soudain pendant la période de la Toussaint.
S'agissant de son second livre, je prends en route l'histoire personnelle des différents protagonistes, ce que je n'aime pas beaucoup, s'agissant, semble-t-il, de personnages récurrents.
Le capitaine Mehrlicht est comparé à une grenouille avec les oreilles de Gainsbourg. Il est donc laid. Il me paraît aussi très macho, il fait des blagues de potache, il aime boire et fumer immodérément. Sa façon de s'exprimer date un peu : maccab, bigophoner, dirlo etc... Pourtant, c'est un érudit qui lit l'encyclopédie de A à Z.
En parlant d'érudition, j'ai lu que Nicolas Lebel était linguiste, traducteur et enseignant. Alors, comment a-t-il pu écrire « s'avérer faux » qui est un non-sens. En effet, s'avérer signifie « se révéler vrai ». J'avais déjà lu ou entendu « s'avérer vrai », abominable pléonasme, mais jamais « s'avérer faux ». Pour cela, je lui enlève une étoile. Voilà, c'était mon petit coup de gueule d'une lectrice lambda !
Le lieutenant Dossantos ne lit pas l'encyclopédie. Lui, ce qu'il connaît par coeur, ce sont les articles du code pénal, et il les dégaine à tout bout de champ. La loi doit être respectée à la lettre. C'est un colosse. Ne lui cherchez pas des noises, ne vous en prenez pas à ses proches, car il vous en cuirait. IL pratique la boxe anglaise, ne boit pas, ne fume pas, ne drague pas ( du moins à ma connaissance ), mange comme un athlète.
Le lieutenant Latour est une femme plutôt réservée, en retrait dans le groupe. Mais elle a parfois des idées lumineuses qui font avancer cette enquête ardue. Elle aime et vit avec un sans-papier. Gros problème !
Le lieutenant stagiaire Guillaume Lagnac est, quant à lui, un dragueur invétéré qui ne comprend pas, mais alors pas du tout, que quand une femme dit non, ça veut dire non. Il est persuadé que ça veut dire oui. Il est vraiment très c-n, mais il est pistonné par Papa. C'est aussi la Némésis du capitaine Mehrlicht ( vous ne savez pas qui est Némésis ? Cherchez dans l'encyclopédie :-) ! )
Je vais me procure le plus rapidement possible « L'heure des fous », son premier livre, car j'ai beaucoup aimé celui-ci.
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J'ai acheté ce livre influencée par les critiques élogieuses sur Babelio ; de fait, je m'attendais à un excellent polar. J'avoue avoir été déçue ; ce roman est correct, sans plus.
Déjà, l'enquête principale, où l'on recherche l'empoisoinneuse, est mise au second plan au profit de l'histoire des policiers. Niveau suspense c'est raté, nous savons rapidement qui chercher et pourquoi. déception ! j'aime les enquêtes compliquées qui nous donnent envie de finir le livre le plus vite possible !
J'avoue n'avoir pas aimé l'histoire des policiers. Merlicht, Dossantos, Latour, Lagnac, je n'ai ressenti aucune empathie pour eux voire ils m'ont agacé.
Par contre, le passage sur les livres rares, avec le personnage du rat de bibliothèque, m'a beaucoup plu. Cela rattrape la déception d'une enquête bâclée.
En résumé, je dirais que ce polar est tout juste correct et ne comprends pas sa note élevée.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Quel régal ! Je n'ai pas d'autres mots pour qualifier cette série des enquêtes de Merlicht et de son équipe : un régal ! Au-delà d'une enquête carrée et prenante mêlant empoisonnement et vengeance, il y a ce ton, cette gouaille, cette verve, cette emphase, qui font tout le charme de ces opus. Auquel s'ajoute l'humour, et ici l'émotion, avec notamment le triste sort de Jacques, l'ami de Mehrlicht. Ce dernier, par sa haine des stagiaires, sa terreur de la province et ses improbables sonneries de portable, contribue bien entendu largement au sel de ces enquêtes. Un sacré personnage ! Bien entouré par Latour et Dossantos, qui eux aussi, participent à l'intérêt de la série, avec des développements plus personnels... vivement la suite !
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Le capitaine Mehrlicht et son équipe se retrouvent avec des meurtres sans vraiment de violence au fond. Ils sont appelés par le Dr Purgon de l'hôpital Saint Antoine pour leur signaler un meurtre. le patient est mort par empoissonnement. Ensuite les cas vont s'enchainer, toute une famille, père, mère et les deux enfants, puis un couple de retraité. Les premières constatations font le lien avec « l'empoisonneuse de Saint Antoine » Quels liens entre eux ? Pourquoi les empoisonner ?...

Pour moi c'est un vrai polar comme je les aime, bien ficelé, on ne voit pas directement le lien, l'enquête est donc captivante et on veut comprendre pourquoi la personne agit. le suspense est là, les rebondissements aussi. Vous l'aurez compris j'ai passé un bon moment avec ce livre.
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Le deuxième roman policier de Lebel que je lis et cette fois encore un vrai plaisir de lecture.
Une intrigue efficace, des empoisonnements, des familles décimées, des événements en lien avec la seconde guerre, et un petit tour dans le milieu des livres anciens et précieux.
Des personnages hauts en couleur ; le capitaine Mehrlich toujours aussi attachant malgré son sale caractère et son tissu de clichés, ses lieutenants qui restent fidèles malgré leurs divergences et un stagiaire arrogant qu'il va falloir recadrer.
Le style est percutant et les dialogues toujours savoureux ; j'ai souvent ri.
Cela se lit d'une traite et on a du mal à le lâcher.
Vivement la lecture d'un troisième.
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Une série de meurtres par empoisonnement fait rage depuis quelques jours sur le territoire national. La meurtrière présumée est une femme et les journalistes lui ont vite trouvé son petit nom, sans originalité, « l'Empoisonneuse ».

C'est l'équipe du capitaine Mehrlicht qui s'occupe de l'enqûete avec à ses côtés ses deux lieutenants Latour et Dossantos ainsi qu'un nouveau stagiaire : Guillaume Lagnac qui n'est autre que le fils d'un haut fonctionnaire imbu de sa personne.

C'est avec joie et sourire que j'ai retrouvé les personnages de Nicolas Lebel, l'humour décapant du capitaine Mehrlicht et Monsieur Code Pénal pour Dossantos. A travailler peut-être un peu plus le personnage de Latour. En plus d'une intrigue qui tient la route, Nicolas Lebel introduit des histoires annexes pour alimenter le tout. Autant vous dire que j'ai apprécié cette seconde lecture de cet écrivain après avoir déjà lu l'heure des fous.
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Deuxième opus de Nicolas Lebel et de l'équipe du capitaine Mehrlicht. Avec les inspecteurs Latour et Dossantos, ils sont chargés d'enquêter sur une série d'empoisonnement qui secoue la capitale. Quels sont les liens entre les victimes ? Est-ce réellement la même personne qui empile ces cadavres. Qui seront les prochaines sur la liste ? L'équipe du capitaine Mehrlicht est sous la pression de sa hiérarchie, sous pression des médias, la psychose s'empare du pays, mais les pistes à suivre sont difficiles à trouver, jusqu'à ce que…
Et puis, dès le début, on est intrigué par ce personnage apparemment décalé de l'intrigue principale et qui cherche des livres anciens. Un lien entre les deux intrigues serait-il possible ? Mais quel rapport ?
On retrouve avec plaisir les personnages du premier livre pour une nouvelle enquête. Nicolas Lebel a progressé dans la structure du récit. Si les personnages sont toujours le point fort de cette série, l'intrigue est mieux structurée et tient en haleine. Je n'en dirai pas plus sur le sujet pour ne rien dévoiler, mais les amateurs d'intrigues policières tarabiscotées seront servis.
Mais encore une fois, le sel de ce roman, ce sont les personnages, avec leurs caractères forts avec leurs défauts, leurs faiblesses même, qui sont présentés avec humour, mais sans mépris, sans condescendance, sans caricature. le capitaine Mehrlicht est vraiment un personnage qui prend de l'épaisseur par rapport au premier livre et sa verve, son refus pathologique de la modernité, son sale caractère même nous le rendent sympathique malgré nous.
Le style de Nicolas Lebel est lui aussi toujours aussi fluide et lumineux. Les dialogues sont ciselés, l'humour omniprésent, mais l'émotion est quand même là, parfois où on ne l'attend pas. Ce n'est pas une parodie mais un vrai polar. L'auteur traite aussi de sujets de société forts, le poids du passé, le sien, celui des de ses ancêtres, les travailleurs sans papiers, la corruption du pouvoir, etc.
L'heure des fous était très bien. le Jour des morts est, à mon avis, encore mieux.
Recommandé si vous aimez les polars avec une forte dose d'humour.
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C'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai retrouvé toute l'équipe du capitaine Mehrlicht que j'avais laissée aux abords de la Sorbonne en décembre 2015.

Vu le plaisir ressenti lors de ma lecture précédente, je ne voulais pas laisser passer trop de paquet de Gitane sans filtre avant de retrouver mes policiers hors du commun.

Cette fois-ci, le mystère, ce sont des morts suspectes, des gens sans liens apparent entre eux, tués comme par un Ange de la Mort. La piste est plus qu'évanescente.

Bourré d'humour (de nicotine et de goudron) dans les réparties acerbes que le capitaine Mehrlicht balance à tour de mâchoire (et à tout être qu'il n'apprécie pas), servi par des dialogues au poil entre les différents policiers – chacun étant bien typés – ce roman est un condensé de plaisir pur et addictif.

Dans cette enquête, l'auteur mettra en avant des magouilles de politiciens (rhôôô, eux qui sont si innocents), des pistons bien huilés, les dérives des médias, des livres rares que l'on rêverait de posséder et quelques pages sombres de l'Histoire…

L'Histoire sombre… Celle que l'on aime pas faire sortir des placards à squelette, celle de la folie qui saisi les Hommes et pourrait les ressaisir une fois de plus, celle qui fait que l'Homme est un loup pour l'Homme et que dès que le vent tourne, les victimes deviennent vite bourreaux.

Sans juger personne – c'est au lecteur à se faire juge et à sortir la guillotine ou pas – l'auteur déploie sa verve à travers les réflexions ou les pensées de ses policiers pour titiller là où ça fait mal.

Si Mehrlicht m'avait choqué dans le premier tome avec ses bizutages du pauvre stagiaire François, ici, je ne fus pas le moins du monde choqué et j'aurais volontiers mordu moi-même la main du nouveau, Guillaume.

Par contre, ce que je ferai, si je croise l'auteur, c'est lui coller le visage sur la table tout en transformant mon stylo en thermomètre anal parce sa dernière ligne… Salaud, je ne boirais plus de Côte-Rôtie et ne ferai plus de poupée vaudou.

Cet auteur peut vous faire rire, mais avec lui, j'ai aussi la larme facile. Mince, comment il a su m'émouvoir à certains moments ce *CENSURÉ*.

Du suspense, du mystère, une enquête prenante, des bons mots, une plume qui m'a chatouillé les zygomatiques, une plume acide dans certains cas, plongée dans le vitriol qui nous fait dire « c'est bien vrai, ça ! », de l'émotion, de la profondeur et juste un seul regret : Mehrlicht a changé son appli de sonnerie de téléphone.

Vivement le prochain Lebel, surtout si le troisième est du même niveau que le premier et le deuxième, moi, je signe, mais je sens qu'une visite à quelqu'un de drôle va me manquer horriblement.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le capitaine Mehrlich enquête sur un meurtre commis à l'hôpital St Antoine. Les jours suivants, d'autres cadavres sont découverts. Même mode opératoire : une piqûre d'un poison violent mais artisanal. Un vent de panique souffle sur la France.
On sait très vite que le coupable est une
jeune femme . L'enquête conduit le capitaine et son équipe dans un petit village du limousin.
Malheureusement je me suis vraiment ennuyée, il y a énormément de longueurs, de passages sans intérêt.
Le prochain polar sera peut-être le bon !
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Premier livre que je lis de Nicolas Lebel… Une sacrée découverte ! J'avoue qu'au début, j'ai failli renoncer. Des tirades assez loufoques où je ne comprenais pas tout, un personnage en phase terminale d'un cancer dans un service d'oncologie (là j'avoue que j'ai vraiment failli refermer le bouquin ou plutôt éteindre la liseuse, car depuis un moment mais surtout en ce moment, le cancer… cette saloperie, je n'en peux plus….) mais bon, j'ai persisté et je suis tombée sous le charme de l'équipe de flics très particulière, surtout leur chef de groupe, le capitaine Mehrlicht. Il est très atypique avec un humour noir vraiment étonnant et une vision de la vie particulière. Finalement en résumé, j'ai beaucoup aimé. D'autant que l'auteur profite de son roman pour asséner quelques vérités bien senties sur les médias, la police, les sans-papiers etc. Et j'ai apprécié et souvent, j'ai bien ri en le lisant.
Autrement, il y a une intrigue qui est très bien menée tout au long du livre… Une empoisonneuse sème la panique en France… Elle commet ses meurtres en apparence au hasard. le premier dont l'équipe du capitaine Mehrlicht doit s'occuper s'est déroulé dans le service oncologique de l'hôpital Saint-Antoine où leur ancien collègue et ami Jacques est en train d'y mourir. Pour suivre les pistes de l'enquête, l'équipe doit partir en province, dans le Limousin, dans un tout petit village : Mèlas-la-Noire. Ce périple dans le Limousin est un passage d'anthologie… C'est très drôle et un pur moment de plaisir ! Un des personnages est un amoureux des livres, des livres anciens en particulier, et ma foi, pour des passionnés de lecture, c'est un petit plus très sympa.
Bref, « le jour des morts » est un très bon polar et un excellent moment de lecture et de détente. Je vous le recommande vivement. Je vais continuer ma découverte de l'univers de Nicolas Lebel.
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