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4,07

sur 476 notes
Il s'agit de ma première lecture de cet auteur, choisie suite à une promotion offerte sur Internet.
C'était l'occasion de découvrir un auteur que je ne connaissais pas. Malheureusement, je n'ai pas accroché à son univers.
En effet, autant l'intrigue est intéressante et surprenante jusqu'au bout, autant les personnages sont trop caricaturaux. La liste de leurs petits travers personnels revient de façon trop répétitive.
Par ailleurs, les digressions sont trop nombreuses: le premier meurtre apparaît seulement page 70 alors que le livre en fait 288.
Par contre, j'ai apprécié de découvrir le milieu des amateurs de livres anciens.
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Si vous ne connaissez pas le capitaine Mehrlicht et si vous êtes fan de romans policiers, alors je vous conseille vivement de le rencontrer dans une de ses enquêtes. Il est un personnage des plus atypiques et des plus intéressants. Il n'aime pas avoir des stagiaires – mais il les apprécie à long terme. Il est hautement allergique à la province – il s'y rend pourtant et y fera une rencontre sincère. Il est fidèle en amitié, et cette fidélité nous voudra des pages drôles et émouvantes : un collègue et ami se meurt d'un cancer, et tant pis si le réconfort que Mehrlicht lui apporte est contraire à la médecine. Qu'est-ce qui peut lui arriver de pire, si ce n'est souffrir ?
Mehrlicht enquête donc, avec un fils à papa comme stagiaire, et ses fidèles lieutenants à ses côtés. L'enquête qui nous est racontée est dense et riche. Elle plonge le lecteur dans un passé qui s'est voulu glorieux, qui a encore des retentissements dans le présent : certains n'hésitent pas à profiter des actes héroïques de leurs aïeuls. Elle fait froid dans le dos – cliché – mais ce qui est le plus inquiétant est la manière dont les médias instrumentalisent l'affaire. Rien n'a changé sur les conséquences des rumeurs, elles sont simplement amplifiées, multipliées par la vitesse avec laquelle elles peuvent être propagées. Ne pas sous-estimer le net et ses journalistes : on peut en faire les frais.
Oui, il est peu d'enquêtes criminelles dont les médias s'emparent au point qu'elle occupe toute l'attention et tous les esprits (pour une analyse de ce fait, je vous renvoie à Laetitia d'Ivan Jablonka). Les ingrédients ici réunis tiennent à la fois à la fragilité, la vulnérabilité des victimes (des enfants ! des personnes âgées !) qu'au caractère insaisissable de la tueuse, protéiforme et immortelle. Je paraphrase le capitaine Mehrlicht en disant que la vengeance est un des plus grands thèmes de la littérature. Et nous n'en avons pas fini avec elle.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Nicolas Lebel a une plume plus qu'agréable à lire, elle nous conte une histoire au creux de l'oreille, telle une confidence. Comme si l'auteur était juste là dans la pièce pour nous faire vivre son aventure avec sa verve, son humour, son plaisir d'écrire , sa passion !

Les personnages sont les mêmes que dans L'heure des fous .
On retrouve le capitaine accro à la nicotine qui lève facile le coude pour trinquer avec son pote. Avec ses sonneries de téléphone toutes plus farfelues les unes que les autres (j'avais une préférence pour Audiard mais Brel c'est bien aussi !) . Son langage imagé, sa forte personnalité et ses conflits avec la hiérarchie.
Ensuite nous avons Latour qui s'émancipe dans ce roman. Terminé de se laisser marcher sur les pieds par le capitaine parce qu'elle est une femme (non mais oh !!) Elle est toujours partagée entre sa vie de flic et sa vie personnelle, deux chemins bien différents qui ne sont pas trop en accord.
Et pour terminer, Dossantos, il prend cher ce perso !! C'est qu'il a des fautes à expier ! Malgré tout il se démène, quitte à prendre de gros risques pour aider son prochain! Et malgré un esprit un peu étroit, car il se borne aux codes et lois, c'est pas un mauvais gars !

Alors quoi qu'ils leur arrivent à cette équipe ?? hein !

Curieusement, on retrouve des personnes empoisonnées un peu partout sur Paris. Un patient dans un grand hôpital, une famille entière enfermée dans son appartement ..Que s'est il passé ?? La presse se charge de rependre la panique et Mehrlicht doit mener l'enquête avec un stagiaire un peu particulier ..Bref tout en là pour l'emmerder !
— Je veux pas de stagiaire. Je l'ai dit dix fois : je hais les stagiaires. Je les exècre. Je les abomine. Je les vomis !
Matiblout attrapa ses lunettes et les replaça sur son nez. Mehrlicht enchaîna :
— Ils sont stupides, ils ont deux mains gauches… Et puis ils sentent fort, comme des petits animaux mais en plus gros…
Matiblout leva une main en signe d'arrêt, mais Mehrlicht était lancé.
— Ils dégagent une pestilence de… de vivarium ! C'est ça : ils sentent l'iguane !
— Stop ! grogna le commissaire.
— Ils sont un accident dans la police, la preuve de la décadence et de la déliquescence de cette prestigieuse institution pluricentenaire, de son déshonneur et, c'est évident, de son imminente explosion. Malheur ! Malheur au stagiaire par qui le scandale arriv…
— Ça suffit, capitaine ! gronda Matiblout.
J'avais déjà beaucoup aimé le premier roman de Nicolas Lebel mais il faut avouer que cette enquête prend encore une autre dimension. Les personnages sont plus familiers, aboutis. On ressent une aisance dans la rédaction de ce roman qui m'a tout de suite embarqué dans l'histoire. J'ai aimé baigner dans le milieu des collectionneurs de livres rares (j'ai d'ailleurs appris un ou deux trucs !). Bref, ça monte crescendo et j'aime ça !!!

Notez ce nom dans vos tablettes, si ce n'est déjà fait , car il va falloir compter sur Monsieur Lebel. Il a une place de choix dans votre bibliothèque !

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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D'emblée, ce qui frappe avec le jour des Morts, c'est sa densité. Nous sommes à mille lieues des thrillers version page turner (que j'apprécie beaucoup soit dit en passant). Ici, pas de chapitres courts, mais de longues parties (il y en a quatre pour 380 pages).

Ce livre ne se dévore pas, il se déguste doucement pour prendre la mesure de la prose impeccable de l'auteur (il est linguiste et ça se sent !).

Ce rythme donne une atmosphère particulière à ce roman. La carte du sensationnel n'est jamais jouée et le récit bien ancré dans le réel. le thème lui-même va dans ce sens puisque le tueur en série de l'histoire est une empoisonneuse, et qui a-t-il de moins spectaculaire que quelqu'un qui liquide ses victimes sans avoir de contact avec eux ?

J'imagine déjà certains d'entre vous qui font de gros yeux et qui se disent que vu comme ça on doit s'ennuyer à cette lecture. Mais non ! Il n'en est rien, bien au contraire. L'auteur a pris le parti risqué de ne jouer d'aucun artifice et ne compter que sur la qualité de l'intrigue et des protagonistes. Il réussit avec brio à immerger le lectorat, le tour de force est remporté.

La qualité première du roman tient à des personnages bien étoffés et surtout incroyablement attachants. C'est le cas de Mehrlicht, flic « à l'ancienne », bourru et épicurien dont les envolées lyriques sont désopilantes ! Sous ce masque se cache un homme brisé par la vie qui a de vraies valeurs. Sa relation avec son ami, Jacques, en stade terminal d'un cancer est bouleversante.

Je pourrais passer en revue chaque personnage et vous dire à quel point Nicolas Lebel a réussi à leur insuffler la vie, mais ma chronique serait alors bien trop longue. L'essentiel à savoir est que ce livre est une petite perle et qu'il faut vous jeter dessus !

Je tenais également à féliciter l'éditeur et l'illustrateur qui ont fait un très bon travail. À ce titre je vous recommande de regarder avec attention le centre de la flamme de la couverture. Il s'y cache un sinistre présage…
Lien : http://dubruitdanslesoreille..
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C'est un plaisir de retrouver le capitaine Mehrlicht, toujours aussi irascible, toujours aussi démoniaque avec les stagiaires mais toujours aussi drôle à lire. Une nouvelle enquête, une empoisonneuse venue du passé et un petit stagiaire fils à Papa : un cocktail bien appétissant.

On retrouve tout les ingrédients de la série qui marchent toujours aussi bien. Les personnages sont attachants, l'intrigue bien construite et on en redemande. le style de Nicolas Lebel tranche avec la mode des polars du nord, plus froid et moins amusant à lire. Moi je suivrais la suite des aventures de nos policiers pas vraiment exemplaires.
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2ème livre de la série Mehrlicht!! J'aime vraiment beaucoup!

Au 36 quai des Orfèvres, le capitaine Mehrlicht, les lieutenants Dossantos qui passe son temps à réciter le code pénal qu'il connait par coeur et Latour, embourbée dans une histoire d'amour avec un sans-papier, affublés d'un inspecteur stagiaire particulièrement horripilant vont devoir faire face à l'appétit des médias et rondement mener l'enquête car "la France a peur" comme le disait si bien Roger Gicquel !
A lui seul, le capitaine Mehrlicht vaut le détour. Une cigarette toujours au bec, toujours bougon, ce parisien dans l'âme qui imagine que la Province est restée au Moyen-Age, a un mauvais esprit de tous les diables, des sautes d'humeur en pagaille, une tabagie à donner le cancer rien qu'en le regardant, et il a pris comme souffre-douleur, le jeune stagiaire que le commissaire Matiblout lui a mis dans les jambes, et qui le mérite bien d'ailleurs.
Après L'heure des fous , Nicolas Lebel et ses personnages reprennent du service dans le jour des morts, un polar bien écrit et bien ficelé qui m'a encore une fois emballée!
Vivement la suite!
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Classique, simple, efficace.
Un bon rompol, qui se lit vite, mais qui s'oubliera tout aussi rapidement.

Non pas que la lecture en soit désagréable, mais rien de très neuf. On suit sans déplaisir la traque menée par le capitaine Mehrlicht et son équipe. Malgré des facilités scénaristiques - une pénurie dans les magasins, vraiment ? - et des caractères certes très marqués mais qui laissent peu de place à la nuance.

Et pour la première fois depuis bien longtemps, et alors que je ne lis jamais les dernières pages d'un roman par anticipation, pour ménager le suspens, j'avais deviné l'essentiel de l'intrigue bien avant la moitié de la lecture. Parce que des ficelles déjà lues et vues ailleurs, sans doute en mieux.

Reste que c'est un bon moment, une lecture de soir d'hiver au coin du feu, ou de long trajet en voiture. C'est très bien calibré et ça remplit son office, je n'en demandais pas plus à ce "Jour des morts".
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J'ai découvert Nicolas Lebel et son équipe d'enquêteurs du XIIe il y a peu et j'ai très envie de poursuivre ma découverte. Après les catacombes et Victor Hugo, Nicolas Lebel nous entraîne en province, sur les pas d'une tueuse en série qui assassine ses victimes en les empoissonnant. L'enquête débute le 31 octobre, jour d'Halloween pour se terminer le 11 novembre. Une semaine intense pour l'équipe du capitaine Mehrlicht.

Il est d'emblée plongé au coeur de l'action : alors qu'il visite son vieil ami Jacques à l'hôpital Saint Antoine, un meurtre est commis dans le service. D'après les premières constatations, il s'agirait d'un empoisonnement. L'audace et la détermination du tueur semblent implacables. L'équipe du capitaine se met rapidement sur l'affaire.

Mais l'atmosphère est lourde. Une fois encore, un stagiaire est confié à Mehrlicht. Guillaume Lagnac est un jeune homme imbu de lui-même, arrogant et sûr de son charme. Dès le départ il tutoie tout le monde, trop à l'aise, et est vite détester par le capitaine car en plus de n'être pas très malin, il est le fils d'un d'un Haut Fonctionnaire à la Défense qui joue de son influence pour caser son rejeton. de leur côté Dossantos et Latour ont d'autres chats à fouetter, chacun ayant des soucis personnels à régler. Autant dire que la tension est forte dans l'équipe. Et le quadruple meurtre d'une famille qui survient le surlendemain ne va rien arranger car ils n'ont pas le début d'une piste quant au mobile et au lien entre les victimes.

Une fois de plus, ce roman allie la gravité des faits et le comique de situation. Les bons mots fusent dans la bouche de Mehrlicht et les situations cocasses succèdent aux scènes de crime les plus insoutenables. Une fois encore, Nicolas Lebel fait appel à l'Histoire pour ancrer son enquête et c'est bon. de plus, les protagonistes ont une vie en dehors de leur travail et il nous en dévoile davantage dans ce deuxième tome. On apprend à les connaître, à anticiper leurs réactions et on découvre qu'ils ont aussi des zones d'ombre, des secrets plus ou moins inavouables, ce qui les rend plus proches. Nous n'avons pas affaire à une équipe de super héros mais à des hommes et des femmes comme tout le monde, avec leurs forces et leurs faiblesses.

L'intrigue est bien construite, le récit est ancré dans le réel, les personnages prennent de l'épaisseur et les fondements historiques valent la peine mais ce qui me plait le plus chez Lebel, c'est l'humour, parfois décalé, qui rend la lecture savoureuse. L'auteur joue sur les sentiments avec finesse nous proposant aussi quelques scènes émouvantes qui contrastent avec le ton général du roman.

Si vous ne connaissez pas Nicolas Lebel, allez-y, foncez. Ce roman est une réussite.
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● L'auteur, le livre (384 pages, 2014) :
Avec retard, on avait découvert Nicolas Lebel avec L'heure des fous.
Il était donc logique que l'on poursuive avec le jour des morts, ne serait-ce que pour le plaisir de retrouver le capitaine Mehrlicht (plus de lumière !) et son équipe : le costaud bodybuildé Dossantos et la jolie rousse Sophie Latour.
Des personnages savoureux qui évoluent dans des romans qui rappellent un peu ceux de Dame Vargas.

● On aime :
❤️ On adore le capitaine Mehrlicht, fumeur invétéré, misogyne irrécupérable, parisien incorrigible, grossier personnage à la faconde acerbe ... On aime bien aussi son équipe qui vient heureusement tempérer un peu le "personnage".
Tout cela nous vaut des dialogues bien savoureux et dans cet épisode, Mehrlicht et ses adjoints prennent toute la place, laissant peu d'espace à l'intrigue policière.

● L'intrigue :
Nous sommes en novembre, c'est la Toussaint et quelques savoureux vrai-faux proverbes rythment les chapitres :
[...] Octobre en bruine, hiver en ruine.
Vilaine veille de Toussaint ne présage rien de bien.
Le mois de novembre est malsain. Il fait tousser dès la Toussaint.
Le jour des morts, ne remue pas la terre, si tu ne veux sortir les ossements de tes pères.
Et j'en passe !

Rien ne va plus à la Préfecture de police, les cadavres s'accumulent, victimes d'une étrange épidémie de champignons empoisonnés ...
Le capitaine et son équipe devront même se rendre en province (horreur !) au fin fond du Limousin pour démêler une sombre histoire qui plonge ses racines dans le passé ...
La vengeance est un plat qui se mange accompagné de champignons.
Une histoire, un ton et une ambiance qui rappellent beaucoup les polars de Dame Vargas.
Avec tout une galerie de personnages plus étonnants les uns que les autres : le facteur écrivain, les soeurs à moitié sorcières, ...
Pour celles et ceux qui aiment les fumeurs.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Il y a des livres que l'on regrette amèrement d'avoir laisser dormir dans une PAL pendant des années . Eh bien ce roman de Nicolas Lebel en fait partie .
J'ai en effet découvert une pépite , véritable plaisir de lecture ,qui se dévore en quelques heures .
Une fois refermé, je ne sais pas pourquoi , j'ai pensé à cette expression des pionniers des supermarchés yankees qui disaient : « No parking . No business.»
J'ai trouvé que cela s'appliquait plutôt bien à ce roman mais dans le sens suivant : no good characters . No good novel .
La brochette de personnages dépeinte dans ce roman est effectivement pour moi une véritable réussite.
De belles personnes - mais aussi quelques mauvaises - des caractères entiers , bien trempés , forts , leurs défauts et leurs faiblesses sans aucun filtres, qui ne tombent jamais dans la caricature même si certains d'entre eux m'ont bien fait sourire et qui vont toujours au bout de leur conviction quelle que soit l'adversité . Sans aucun doute l'un des principaux piliers de ce récit , où l'équipe du commissariat du XII ème arrondissement est confrontée à une insaisissable empoisonneuse en série, qui terrasse ses victimes sans relâche . le capitaine Mehrlicht et son équipe de lieutenants sont mis sous pression par leur hiérarchie et par les médias . La psychose et la peur se répandent parmi la population. Mais les pistes sérieuses restent rares .
La réponse à tous ces crimes se trouvent peut être ailleurs, dans un passé pas si lointain où certains choix et certains actes auront marqué de leurs empreintes indélébiles l'avenir funeste de plusieurs générations .

Du grand roman ( policier ), vivant , contemporain par les faits de société qu'il n'omet pas de mentionner ( le cas de la régularisation des travailleurs sans papiers ), gourmand , où l'on savoure chaque mot et chaque page à sa juste valeur.
Un style lumineux, un scénario millimétré où les rebondissements sont calculés afin que le lecteur reste en haleine permanente. Un humour , aussi , qui ne manque pas de piquant mais qui sait vite laisser sa place à l'émotion et la sensibilité quand c'est nécessaire.
Un anti héros magnifique et attachant , un flic biscornu , déglingué , shooté à la nicotine mais un gastronome devant l'éternel qui sait apprécier la bonne bouffe , campagnarde, cuisinée avec des plats du terroir, avec du gras et de l'amour en barre . Une peau de vache rempli de contradictions mais qui a l'esprit d'équipe chevillé au corps, l'amour de son métier et l'instinct du flic d'expérience comme meilleur diplôme. Sacré Mehrlicht qui illumine ( pour les germanophones) de sa présence, de son charisme et de sa détermination ce roman qui ne mérite en aucun cas de moisir dans une pile de livres trop longtemps.
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