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La Moïra - Roman (Loevenbruck) tome 3 sur 6
EAN : 9782290330500
351 pages
J'ai lu (20/08/2004)
3.92/5   343 notes
Résumé :
Le dernier enfant du Saîman. Celle qui devra faire entrer Gaelia dans un âge nouveau. Car Gaelia se meurt. Sur l’île, partout, la guerre fait rage. On chasse même les loups !

Le feu de la haine déferle, nourri par les fanatismes religieux et la soif de pouvoir, pendant que la magie, lentement, disparaît. Oui, Gaelia se meurt, et le temps presse. Il faut sauver les silves, retrouver la louve blanche chassée par les hommes, comprendre le sens de la Moï... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Ce troisième tome aurait mérité une étoile de plus mais la fin m'a tellement laissée de marbre que je ne peux résolument pas lui en mettre 4.

J'étais pourtant bien mordue et cela jusqu'aux trois-quarts du roman et puis, je ne sais pas bien ce qu'il s'est passé. Tout s'est accéléré de manière trop brutale sans laisser le temps au lecteur de savourer la fin et surtout d'en comprendre la quintessence.
C'est comme si Henri Loevenbruck s'était trouvé dans la peau d'un étudiant en plein examen qui réalise qu'il ne lui reste plus beaucoup de temps pour finir alors qu'il a déjà écrit 2 copies doubles !
Eh oui, c'est bien dommage ! D'autant plus que l'auteur semble non seulement pressé d'en finir mais qu'en plus, certains choix concernant l'intrigue m'ont vraiment frustrée. Pour exemples, la mort inopinée et inutile d'un des personnages alors qu'on attendait avec impatience sa confrontation avec Aléa ou encore la place des loups dans l'intrigue qui fond comme neige au soleil.

Voilà, je suis toute déçue. Moi qui voyais en Aléa une sorte de Daenerys Targaryen, je n'ai plus qu'à espérer que la fin de GOT ne soit pas si bâclée !

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J'ai commencé la lecture de cette trilogie l'été 2009, c'est-à-dire il y a trois ans de cela. J'avais lus les deux premiers tomes d'affilée mais je n'avais sans doute pas assez accroché pour lire le troisième et dernier opus en même temps. Voulant à tout pris avancer dans mes sagas, j'ai donc amené cet ultime tome dans ma valise de romancière. Trois ans après le début de ma découverte, je n'avais plus aucun souvenir ; les premières pages ont donc été difficiles à absorber. Impossible de me concentrer et de replonger dans cette quête, j'ai mis un temps fou à passer les soixante premières pages. Une fois lancée, j'ai dévoré l'ensemble du texte assez facilement mais force est de constater qu'il ne m'a pas fait grand effet puisqu'à peine une semaine après ma lecture, je ne me souviens plus de rien, ou presque…
Je possède le premier tome de la trilogie Gallica, saga qui fait directement suite à La Moïra. Je ne pense pas me lancer dans l'immédiat mais j'espère que la sauce prendra davantage à ce moment-là.

Comme il s'agit d'un troisième tome, je risque de spoiler… Attention à vous !
Alors que se passe-t-il dans La Nuit de la Louve ? Aléa a perdu plusieurs de ses compagnons dernièrement mais, déterminée à mener les trois prophéties à bien, elle décide de monter une armée pacifique pour offrir une nouvelle ère à l'île de Gaelia. A l'aide de sa petite communauté de fidèles, elle rejoint sa région d'origine et met en place une stratégie. Les autres royaumes, tous prêts à tout pour s'étendre et se mettre à la tête de Gaelia, multiplient les complots, les assassinats et les invasions. Ajoutez à cette envie d'extension géographique et de pouvoir, un affrontement entre les deux religions présentes sur l'île : l'ancienne qu'est le druidisme versus la nouvelle qu'est le christianisme. N'oublions pas qu'au milieu de ces humains stupides, les meutes de loups tentent tant bien que mal de survivre…

Quand je me demande ce que, concrètement il se passe niveau intrigue, et bien je ne trouve pas grand-chose, à vrai dire. Les seigneurs se tapent sur la gueule pour tenter de récupérer le lopin de terre du voisin, Aléa découvre l'Amour et la signification des prophéties et les loups se sont tuer par centaine… Oui, dit comme ça, ça peut sembler énorme, mais sur 400 pages, je vous assure qu'en réfléchissant, je suis incapable de me souvenir de la chronologie des évènements, de vous citer des passages particuliers tant je n'ai pas été marquée par cette histoire. Je sais en gros ce qui s'y passe, mais ça reste très flou !
En fait, les idées sont bonnes : l'affrontement des religions, Aléa et les prophéties et même les loups, mais je trouve l'ensemble trop décousu, trop peu développé, trop peu abordé. Finalement, on se demande vraiment à quoi a servi, par exemple, l'insertion des loups dans les trois tomes si ce n'est pour rendre hommage à cet animal (ok, ils font une ou deux choses importantes mais était-ce vraiment pertinent de parler d'eux tout au long des trois tomes quand on voit leur réelle « importance », finalement ?).

Dans le même ordre d'idées, je trouve les personnages sympathiques mais absolument pas marquants ou attachants. Ils sont là, ils évoluent, ils avancent, c'est bien ; mais si l'un d'eux meurt, ça ne me fait absolument rien. Outre Aléa, toutes les autres figures sont trop secondaires et trop peu traitées et je suis restée très distante. Comme pour les loups, on se demande à quoi servent certains personnages : la reine Amine par exemple. On s'attend à ce qu'elle possède un rôle clef, quelque chose de très important (en tout cas, c'est l'impression que nous donne l'auteur lorsqu'il lui dédie certains chapitres), mais en fait… non. Elle ne sert strictement à rien. Incompréhension totale. Elle est là, présente dans le décor parce que - attention spoiler ! - ça faisait bien que l'ancienne amie d'Aléa devienne reine d'un autre comté et par conséquent une « ennemie » - fin du spoiler - mais concrètement, ça ne débouche sur rien.

J'ai souvent vu des personnes comparer La Moïra à Harry Potter et la mettre au même « niveau ». Peut-être suis-je trop vieille pour apprécier correctement cette trilogie, mais je ne suis pas d'accord. La trilogie de Henri Loevenbruck me semble beaucoup plus « jeunesse » voire « simpliste » (les situations et personnages ont une légère tendance au manichéisme) que la sage de J.K. Rowling, plus complexe et approfondie.

En revanche, la plume de Henri Loevenbruck est plaisante et percutante. Et même si, comme moi, vous ne vous souvenez plus qui est qui, l'auteur sait parfaitement replacer les personnages et leurs rôles sans lourdeurs. Mention spéciale aux passages dédiés aux loups car, même si je les trouve assez peu utiles pour l'intrigue générale, ils m'ont paru très beaux et particulièrement « intelligents ».


Pour des débutants dans le monde de la fantasy ou de jeunes lecteurs, La Moïra est une trilogie qui saura vous satisfaire. Pour les autres, des éléments intéressants mais trop peu développés, des personnages trop manichéens et distants et un ensemble un peu décousu, vous décevront peut-être. En revanche, le style est travaillé et l'auteur français mérite d'être suivi (peut-être davantage du côté du thriller ?)…
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Suite et fin de la trilogie de la Moïra. On retrouve cette fois-ci les loups un peu plus présents. Malgré ce point que j'attendais, je ne peux pas dire que la lecture de ce troisième tome me laisse sur une note enthousiaste.

Certes l'auteur attaque dans la droite lignée du second opus. Les changements dans la Gaelia progressent, les crises se cristallisent avant d'éclater en guerres et conquêtes, les mentalités sont en cours d'évolution sous l'impulsion d'Aléa et de sa légende naissante qui parcourt les comtés.
Pourtant certains événements apportés par Henri Loevenbruck m'ont parus un peu trop faciles pour se débarrasser de situations ou de personnages épineux. Quant aux épisodes du dénouement, même si j'étais satisfaite de voir le bout du livre, je ne peux pas dire qu'ils aient été particulièrement réussis. Ça me laisse une impression de bâclé, ce qui est toujours fort dommageable.

Lecture assez mitigée donc pour clore cette trilogie. Ce qui pourtant ne m'empêchera pas de lire la suite dans Gallica. En espérant une meilleure cohésion sur l'ensemble des trois tomes qui la forment.
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Ce dernier tome tient toutes les promesses annoncées et termine en beauté et passion cette trilogie. Il était prévu une grande guerre qui verrait s'affronter tous les royaumes et cela a été le cas. Pourtant Loevenbruck ne s'arrête pas à cette gigantesque bataille et propose un second dénouement plus intime, qui se déroule en arrière plan et qui ne concerne que ses personnages principaux. En effet l'auteur recentre la dernière action sur Moira et l'ultime ennemi dont on se sait pas grand chose mais on redoute la puissance. le dernier affrontement n'aura pas lieu de la manière attendue, pas d'effusion de sang, pas de combat titanesque, pas d'étalage de magie. de plus, même s'il a réussi à nous transmettre ( ou pas d'ailleurs!) sa passion pour les loups, ceux ci n'obtiennent pas le rôle qu'on pouvait attendre d'eux ni l'importance que l'auteur semblait leur accorder tout au long des deux tomes précédents. Ici ils sont plutôt en arrière plan et n'entrent jamais en jeu dans les événements décisifs. Ils en sont meme les victimes, un peu faciles, qu'il nous faudrait plaindre.
De manière générale, je deviens de plus en plus sceptique quant à ses romans de type fantasy à destination d'un public jeune, adolescent. Surtout lorsqu'il s'agit ( en fait c'est le cas pratiquement tout le temps) d'une histoire clairement initiatique où l'on nous propose les aventures d'un(e) élu(e), toujours jeune (identification oblige), seul(e) capable de sauver le monde dans lequel il évolue. je ne dis pas qu'Henri Loevenbruck écrit mal ou fait mal son boulot mais il est toujours question que cet(te) élu(e) se comporte systématiquement comme un adulte, qu'il a toutes les réponses, qu'il a tous les pouvoirs, et surtout qu'il a oublié de vivre sa jeunesse, son adolescence. A l'heure où notre société voudrait que nos enfants envisagent de plus en plus jeune leur avenir, qu'il programme dès leur plus tendres années, leur vie, leur futur métier et même leur carrière, je trouve que ces histoires véhiculent la même idée et confortent le jeune lectorat dans celle de se préoccuper déjà de leur vie d'adulte au détriment de leur vie d'enfants ou d'ados qu'ils n'ont pas encore terminé ou même à peine entamé. Je pense qu'il est nécessaire de laisser le temps à nos enfants de grandir à leur rythme et la fantasy ne doit pas les conforter ( conditionner!?) dans une autre voie. Attention je n'ai pas dit que tous les auteurs de fantasy écrivaient dans ce sens là mais c'est là uniquement mon sentiment, de plus en plus fort qui ressort.....
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Bon je jette l'éponge, je n'y arrive pas. J'ai lu péniblement et en travers jusqu'à la page 194, mais je n'accroche plus du tout, il n'y a rien à faire. C'est superficiel et artificiel, je trouve vraiment que ce tome 3 est encore pire dans le "n'importe quoi" que le 2, je ne le finirai pas, tant pis.
J'admets que je suis déçue, mais je vais me replonger dans ses polars, c'est quand même mieux ficelé que cette chose informe...
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
La Terre n'appartient à personne, Tuathanns ! Ni à vous, ni à vos ancêtres, ni aux Gaeliens ou à leurs descendants. C'est parce que vos anciens croyaient le contraire qu'ils sont morts. C'est quand la Terre devient propriété que les guerres éclatent. N'avez-vous donc rien appris ? Regardez combien vous êtes aujourd'hui. Regardez combien nous sommes. Combien encore devront mourir pour qu'enfin vous reteniez la leçon ? La Terre n'appartient à aucun homme, ce sont les hommes qui lui appartiennent.
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Oublier juste le temps d'un galop les mille hommes qu'elle menait au combat. Les mille regards. Et les pires souvenirs. Les amis perdus.
Il n'y avait qu'elle et le vent. Le bruit simple des sabots qui battaient la terre. le grincement du cuir. Les coups sourds de son cœur.
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La foi n'est pas un objet qu'on acquiert et qu'on garde dans sa poche. la foi est un combat de chaque instant. Une victoire quotidienne. Je l'ai perdue et retrouvée des centaines de fois, parfois je l'ai confondue, d'autres fois encore elle m'a trompé.
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Giametta est un lâche. Il est terrifié à l'idée que mon père découvre que nous complotons dans son dos. Mais j'ai tout de même besoin de lui. Sa fierté de soldat ne peut que l'opposer à mon père, et je peux utiliser cela comme une force.
(Carla Bisagni)
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- Ce que dit Ernan me paraît fort juste. Le Conseil n'a plus de raison d'être quand tant de ses membres ont décidé de le quitter. Ce n'est pas notre survie qui est en cause, c'est notre essence.
(Kiaran)
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