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EAN : 9782869420045
Julia H. (27/04/2008)
4/5   1 notes
Résumé :
Ce dont j’enrage, c’est qu’à ce jeu, elle se brûlera elle-même et que, d’ici huit jours, dans Etretat et d’Etretat dans Paris, elle passera pour la dernière conquête de mille et trois de Beaufrilan. Oh ! je connais mon homme : non, certes, il n'ira pas crier sur les toits que Madame Livitinof a été sa maîtresse, mais il le laissera entendre, il s'en défendra trop, se fâchera habilement, se taira, sourira, tout le manège ordinaire des écrivains à femmes... puis il a ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'étais très curieuse de lire ce roman qui a fait scandale. Paru en 1886, c'est le premier livre de Jean Lorrain que je lis. Quand on y met les formes, on peut dire qu'il était considéré comme un talent original à l'esprit caustique. C'était plutôt un écrivain scandaleux de la Belle Époque qui s'était créé un personnage fréquentant les cabarets et bals costumés, de Montmartre au quartier Latin, vêtu de costumes outranciers.
Avec « Très russe », il saisit l'occasion d'exercer une vengeance littéraire contre Maupassant qui était épris de la même femme que lui. Il dresse donc un portrait de son concurrent qui m'a plutôt fait rire même si j'adore Maupassant. Il lui taille un costard comme on dit. Ceci-dit il faut le savoir car il n'y a pas beaucoup d'indications pour le reconnaître. Mais il semblerait que Maupassant n'ait pas du tout apprécié.

L'histoire raconte l'amour d'un poète, Allain Mauriat pour une jeune beauté mariée à un russe (d'où le titre) qui le fait languir et le mène par le bout du nez. le narrateur est une tierce personne, l'ami du poète qui est peintre.
Ce roman a quelque chose de théâtrale et, sans être un duel, il raconte une sorte de combat de coq. Car Jean Lorrain fait état tout au long de son livre de la rivalité humaine et amoureuse que j'ai évoquée, celle de deux hommes, Beaufrilan, alias Maupassant, et Mauriat, alias Lorrain, comprenez aussi leur rivalité littéraire, avivée cet été-là par la présence à Yport de la belle Madame Livitinof.
Nous sommes en Normandie à la belle époque et j'ai aimé ce portrait de société au temps de l'insouciance et des bains de mer mais ce que j'ai préféré ce sont les lieux et notamment la maison mauresque qui sort tout droit de l'exposition universelle.
Et puis, qui dit poète dit poèmes et il en a de très beaux tout au long de l'histoire.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Vous l’avez aimé cette femme… eh bien ! après ?… le beau malheur !... Est-ce que je suis jalouse du passé ? je vous ai dit que je n’étais jalouse que de l’avenir.
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Ah ! Mon ami, puisqu’elle aime ma souffrance, il faut bien que je consente à souffrir devant elle ; c’est encore le seul moyen de la garder, de la retenir.
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Être toujours désirée c’est ne jamais vieillir.
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En politique, comme en amour, le succès est aux beaux sanguins, qui hussardent.
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