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EAN : 9782866810276
184 pages
Editions Les Deux Océans (30/11/-1)
4.62/5   4 notes
Résumé :
Parmi les maîtres hindous contemporains les plus célèbres, se détache Sri Ramana Maharshi (1879-1950). Il offre la particularité de n'appartenir à aucune lignée et, par conséquent, de n'avoir pas connu de maître. Sa grande figure, qui a fortement marqué tous ceux qui l'ont approché, représente de nos jours la véritable image du sage védique. Orthodoxe, il n'enseigna cependant aucune doctrine, se contentant de ramener ses interlocuteurs à leur être essentiel.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
« le Soi est dans le Coeur et c'est le Coeur lui-même ».

Voici une réédition d'un livre originellement publié en France en 1989. Il connu depuis plusieurs rééditions : c'est normal, c'est un petit chef-d'oeuvre. Un petit manuel d'Advaïta-vedanta, à l'instar de Sois Ce Que Tu Es : les Enseignements de Sri Ramana Maharshi.

Ce recueil a une histoire : il est composé par Srî A.R. Natarajan, qui a recueilli et combiné les entretiens faits entre Râmana Maharshi, et Paul Brunton puis Munagala Venkataramiah, afin de former 19 chapitres thématiques – en anglais – transformés en 11 chapitres dans la version française. le traducteur Jacques Gontier a trouvé cette nouvelle forme plus pertinente. L'édition française a reçu l'imprimatur du Srî Râmanâsramam de Tiruvannamalai. Vous pourrez sauter l'inutile introduction.
Paul Brunton fut l'occidental qui fit connaître au monde entier Râmana Maharshi grâce à son livre « L'Inde secrète ». Il est intéressant que Paul Brunton et le disciple de Râmana Maharshi aient participé à cet ouvrage, mais on ne les distingue nullement dans le texte : on ne sait pas qui des deux pose les questions à tel endroit du livre. C'est fondu.

Bref, c'est encore un ouvrage né de la volonté des disciples du Bhagavan, lui qui n'a que très peu écrit. Et en fin de compte, il existe de nombreux écrits « attribués » au maître, de multiples recueils donc pour un guru qui n'enseigna que quelques années – tout l'inverse d'un Nisargadatta Maharaj par exemple. Mais évidemment, les lecteurs inconditionnels du Maharshi, et ceux qui ne l'ont pas connu mais le décrètent comme leur maître, prendront un immense plaisir à lire en cette « Immortelle Conscience » les propos extraordinaires de celui-ci. D'innombrables livres, depuis bientôt cent ans, paraissent en tous temps aux quatre coins du monde dans toutes les langues.

Universel, Râmana Maharshi est également toujours égal à lui-même : quel que soit le livre que je lis de lui, en général, je retrouve le même ton, la même attitude, les mêmes redondances, le même discours, les mêmes précautions – tout ce qui rendait attachant et singulier le Maharshi. Il était encore constant, stabilisé, honnête, intègre. On perçoit cela à force de le lire. Il présente une facette plus mystique et divine que Nisargadatta, qui lui se montrait plus psychologue et métaphysicien.

La toute première page est fantastique – celle de la première réponse de Râmana Maharshi :
« le Soi ne s'atteint pas, sinon cela voudrait dire qu'il n'existe pas ici et maintenant et qu'il faut le redécouvrir. Ce qui s'obtient peut aussi se perdre et présente un caractère d'impermanence. Ce qui est permanent ne vaut pas la peine d'être recherché. C'est pourquoi je dis « le Soi ne s'atteint pas ». Vous êtes le Soi. Vous êtes déjà Cela. Seulement vous n'êtes pas conscient de votre état de félicité. L'ignorance s'interpose et met un voile sur la pure béatitude. Les efforts visent simplement à enlever ce voile d'ignorance. Celle-ci est une forme de connaissance erronée. L'erreur consiste à identifier faussement le Soi avec le corps, l'esprit, etc. Cette fausse identité doit cesser grâce à l'investigation intérieure; alors le Soi se révèle.
Il transcende la dualité. S'il y a un, cela veut dire qu'il n'y a pas deux également. Sans le un, les autres chiffres n'existent pas. La vérité n'est ni le un ni le deux. Elle est ce qu'elle est.
Soyez toujours le reflet de l'Être réel, sentez sa présence. Soyez Cela. Attachez vous à lui. Poursuivez inlassablement votre quête jusqu'à ce vous parveniez à saisir le Soi et à jouir, ce faisant, du bonheur éternel.
SOYEZ ! Si d'autres pensées vous viennent, cherchez à qui elles se manifestent. Que vous le croyez ou non, vous êtes toujours Cela. Que de complications, que de yogas pour une chose aussi simple que la Réalisation ! Vous êtes le Soi. Comment pourriez-vous être autre chose ? »

On saisit facilement qu'avec de telles paroles, cela impressionne et questionne ceux qui attendent des réponses de cet immense maître, qui quitta le samsara. On comprend également comme ce livre sur l' « Immortelle Conscience » est précieux et qu'il est un petit manuel de la non-dualité. C'est un de ces livres de Râmana Maharshi dont la lecture seule peut suffire pour le comprendre – un livre de chevet donc, un Coup de coeur pour moi. Bref : lisez-le, d'autant qu'il est aisé de se le procurer.

Je vous souhaite une excellente lecture !

ZUIHÔ
Lien : https://livresbouddhistes.co..
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Un bon livre pour découvrir la pensée de l'auteur. Il est découpé par thème et très bien écrit.
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
La théorie de l’évolution, les différentes philosophies, la théorie selon laquelle l’esprit descendrait, se matérialiserait et retournerait plus tard à sa forme initiale, l’idée que le Soi puisse se perfectionner, tout cela dénote un faible niveau de conscience et correspond à des personnes tournées vers le matérialisme, qui sont très éloignées de la spiritualité, dont l’esprit est attaché aux formes, aux objets et au corps (qui sont irréels du point de vue de la réalité).
Tous ces concepts ont disparu chez les chercheurs avancés ; ils savent que le vrai Soi est infini, sans forme, hors du temps, donc au-delà de l’évolution ; il ne peut pas se perfectionner car il est déjà parfait, libre, sans limites. La théosophie et les autres systèmes peuvent être utiles au début pour ceux qui pensent “Je suis le corps” ou “Je suis cette personne”, mais les autres n’en ont pas besoin.
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Le Soi ne s’atteint pas, sinon cela voudrait dire qu’il n’existe pas ici et maintenant et qu’il faut le redécouvrir. Ce qui s’obtient peut aussi se perdre et présente un caractère d’impermanence. Ce qui est permanent ne vaut pas la peine d’être recherché. C’est pourquoi je dis « Le Soi ne s’atteint pas ». Vous êtes le Soi. Vous êtes déjà Cela. Seulement vous n’êtes pas conscient de votre état de félicité. L’ignorance s’interpose et met un voile sur la pure béatitude. Les efforts visent simplement à enlever ce voile d’ignorance. Celle-ci est une forme de connaissance erronée. L’erreur consiste à identifier faussement le Soi avec le corps, l’esprit, etc. Cette fausse identité doit cesser grâce à l’investigation intérieure; alors le Soi se révèle.
Il transcende la dualité. S’il y a un, cela veut dire qu’il n’y a pas deux également. Sans le un, les autres chiffres n’existent pas. La vérité n’est ni le un ni le deux. Elle est ce qu’elle est.
Soyez toujours le reflet de l’Être réel, sentez sa présence. Soyez Cela. Attachez vous à lui. Poursuivez inlassablement votre quête jusqu’à ce vous parveniez à saisir le Soi et à jouir, ce faisant, du bonheur éternel.
SOYEZ ! Si d’autres pensées vous viennent, cherchez à qui elles se manifestent. Que vous le croyez ou non, vous êtes toujours Cela. Que de complications, que de yogas pour une chose aussi simple que la Réalisation ! Vous êtes le Soi. Comment pourriez-vous être autre chose ?
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Tout ce qui doit arriver arrivera, quels que soient vos efforts pour l’éviter ; tout ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, quels que soient vos efforts pour l’obtenir
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La véritable réponse à la question “Qui suis-je ?” ne vient pas sous forme de pensées, car toute pensée disparaît ; même celui qui pense disparaît
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Maharshi, apercevant un jour M.G. dans son fauteuil à bascule, fit cette remarque : « Quelle angoisse derrière tout ce confort ! Si quelqu'un d'autre venait occuper ce siège, cela ne plairait guère à son possesseur. Est-ce tellemnent agréable de se balancer ainsi ? C'est une concentration inutile sur la notion de plaisir. Shiva abandonna toutes ses possessions à Vishnou, puis se mit à errer à travers les forêts et les cimetières, mendiant sa nourriture. Pour lui la non-possession procure un bonheur plus grand que la possession. L'absence de soucis est le plus grand des bonheurs. Avoir des possessions est une source d'angoisse: il faut s'en occuper, les entretenir, les utiliser. Ne rien posséder évite bien des soucis. C'est pourquoi Shiva fut très heureux de pouvoir léguer léguer à Vishnou tout ce quil possédait. Se débarrasser de ce que l'on possède est le secret du véritable bonheur.
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Videos de Ramana Maharshi (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ramana Maharshi
Une collection de tous les films du Maharshi, restauré, édité et arrangé par ordre chronologique. Ces vidéos, prises principalement par ses fidèles, nous offre une occasion remarquable de voir un des derniers grands sages éclairés de l'Inde contemporaine. 1/2
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