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Jamais sans ma fille tome 2 sur 2
EAN : 9782266112345
412 pages
Pocket (15/03/2001)
3.77/5   255 notes
Résumé :
5 février 1986... Hagardes, épuisées, Betty Mahmoody et sa fille voient enfin flotter le drapeau américain devant leur ambassade à Ankara : elles sont libres. Libres, mais pas à l'abri. Après le cauchemar iranien et les menaces de mort de Moody, il va falloir jour après jour lutter contre l'angoisse et la peur.
Dès son retour, Betty découvre qu'elle n'est pas seule : du monde entier lui parviennent les appels de mères dont les enfants ont été enlevés par leu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 255 notes
J'ai lu le premier livre de Betty Mahmoody, « Jamais sans ma fille », et j'ai vu le film. Mais je me suis bien doutée que tout n'était pas rentré dans l'ordre à la seconde où Betty et Mahtob avait mis le pied hors d'Iran.
Quand j'ai vu que Betty avait écrit une suite à son premier livre, j'ai eu très envie de le lire mais il m'a fallu des années pour l'avoir entre les mains.
Ce livre est divisé en deux parties : dans la première, Betty raconte comment les choses se sont passées à leur retour d'Iran, les difficultés qu'elle et Mahtob ont pu rencontrer, que ce soit au niveau affectif, psychologique ou matériel. Elle explique comment lui est venue l'idée du livre et pourquoi elle a accepté non seulement de l'écrire mais de le voir adapté en film. Dans la seconde partie, elle raconte 3 cas auquel elle a été confrontée au sein de l'association qu'elle a fondée.
Dans la première partie, donc, Betty et Mahtob reviennent enfin aux USA après ces 18 mois de captivité et l'éprouvant et dangereux trajet qu'elles ont dû emprunter pour sortir d'Iran.
La première chose qui m'a un peu choquée, c'est la réaction de la famille de Betty. Ils sont en mode : « bon c'est fini, vous êtes rentrée, c'est plus la peine d'en parler ». Sauf que Betty semble en souffrir de ne pas pouvoir en parler. Pendant 18 mois, il a fallu qu'elle fasse bonne figure, que ce soit pour endormir la méfiance de son mari ou pour ne pas effrayer Mahtob plus qu'elle ne l'était déjà, et là qu'elle pourrait enfin se lâcher, parler de ce qu'elle a vécu, faire sortir ses sentiments, on lui demande encore de se taire.
La deuxième chose qui m'a marqué, c'est l'insécurité dans laquelle Betty et Mahtob vont devoir vivre : d'abord insécurité matérielle, puisque Moody a pratiquement liquidé tous leurs biens, et insécurité financière puisque Betty n'a plus ni travail ni économies. Heureusement qu'elle va être entourée par ses parents comme par d'autres personnes comme ce banquier qui lui accorde un prêt quasiment sans garanties.
Mais le pire, je crois que c'est l'insécurité psychologique. Betty ne peut pas divorcer sans informer son mari du lieu où elle réside et tant qu'elle est mariée elle ne peut avoir la garde exclusive de Mahtob, son père pourrait donc la ramener en Iran sans être intercepté (depuis des lois ont été adoptées). Elle vit donc dans une perpétuelle crainte d'un enlèvement.
L'écriture du livre a permis à Betty non seulement de travailler à la maison (et donc d'être sans arrêt avec Mahtob) mais aussi d'être tant en lumière qu'un enlèvement par Moody deviendrait plus difficile.
Dans la seconde partie, Betty, qui nous a parlé de différents cas de parents étant confrontés à des enlèvements d'enfants, revient plus en détail sur trois cas : deux mères et un père qui se sont vus arracher leurs enfants avec différentes issues.
Ces histoires, qui si elles sont différentes, concernent tout de même en majorité des personnes ayant épousés des ressortissants de pays musulmans (pays ayant refusés, au moment de la sortie de ce livre, de signer la convention de la Haye de 1980. Certains d'entre eux l'on finalement signée comme la Turquie en 1998 ou le Maroc en 2010), sont tout aussi révoltantes que l'histoire de Betty. Dans chaque cas, je ne vois aucun acte d'amour, pas d'enlèvement parce que le parent en question ne supportait pas d'être séparé de son enfant. Je n'ai vu qu'une volonté de punir l'autre parent, de le faire souffrir ou d'affirmer sa supériorité en s'appropriant un enfant dont ils n'ont rien à faire.
la seule chose que je regrette c'est qu'il n'y ait jamais eu, dans aucune de ces histoires, de vraies sanctions contre ces personnes qui ne méritent pas le nom de parents.
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Si j'ai adoré le premier volume, je dois dire que plus d'une fois j'ai eu envie de jeter le livre au loin.
Après j'ai compris, il n'a pas été écrit par la même personne et le style est beaucoup plus pompant. Surtout parce que je crois que Betty Mahmoody a attrapé la grosse tête avec le succès du film et de son premier roman.

Elle se met continuellement en avant, essaye de donner une belle image d'elle.

J'ai pourtant apprécié d'avoir des nouvelles de Nadia et Zana de "Vendues"
Heureuse de constater que d'autres personnes arrivent à protéger leurs enfants mais parfois avec des sacrifices énormes.

Dans l'histoire de Christy, Betty nous sort de l'histoire et de la tension en ramenant le texte à elle. "Je pouvais comprendre sa souffrance, quand Moody m'a enlevé Mathob j'ai complètement ressenti ce que Christy vivait"

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Jai lu le premier de livre de Betty Mahmoody il y a bien longtemps mais jai encore en tête son histoire et son combat.

Je suis tombée sur le 2eme livre par hasard, il était logique que je lise la suite.

Ce livre est divisé en 2 parties:

- la vie de Betty et de sa fille a leur fuite et a leur retour aux États unis
- 3 histoires de parents qui comme Betty, ont vécu un enfer avec l'enlèvement de leurs enfants. Parents qu'elle a connu à l'association qu'elle a fondée.

En tant que maman, jai été bouleversée, se voir arracher ses enfants de la sorte, qui plus est, par le père... Jai souffert avec eux au travers de ces lignes.
Malgré les associations existantes, la convention de la Haye, il est incroyable de constater que ça reste une bataille entre certains pays les histoires d'enlèvement d'enfant...

Betty Mahmoody est une femme incroyable, apres tout ce qu'elle a enduré pour fuir avec sa fille et retrouver sa liberté, elle a fondé une association venant en aide aux parents qui vivent une situation similaire.

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Déniché il y a quelques années dans une friperie locale, je me suis rapidement emparée de cette trouvaille. Même si à l'époque, je n'avais toujours pas lu Jamais sans ma fille, je savais que ma mère serait ravie de découvrir qu'il existe une suite à ce livre qui l'a marquée durablement. Aussitôt que je lui ai montré, ma mère l'a lu pour avouer ensuite qu'elle était extrêmement déçue de cette suite. Malheureusement, les critiques que j'en ai lu allaient majoritairement dans le sens de ma mère.
J'ai donc longtemps négligé de lire le premier comme le deuxième tome, craignait la déception. Puis, en septembre, je me suis finalement mise à la lecture de Jamais sans ma fille, que j'ai dévoré et adoré, comme beaucoup de lecteurs. Je me suis donc mise à la lecture de la suite sans trop tarder. Contrairement à plusieurs, je n'ai pas été déçue par ce livre. Sans doute que le fait que je m'attendais à être déçue y est pour beaucoup. N'empêche que, sachant de prime abord que nous allions quitter l'histoire de Betty et Mahtob pour celles d'autres parents que leur conjoint à séparé d'eux, je n'ai pas eu de deuil à faire lorsque Betty a cédé sa place à celle des autres.
Finalement, ce livre se lit un peu comme des nouvelles, chacune d'elle renfermant l'histoire d'un parent dont les enfants a été enlevé et de leur bataille pour en obtenir la garde légale. Je suis embarquée dans chacune de ces histoires, qui m'ont donné le goût de lire plus de témoignages de ce genre.
J'ai aussi bien apprécié la première partie du livre, qui raconte le retour de Betty et de Mahtob aux Etats-Unis. Je me suis bien rendue compte que ce n'est pas parce qu'elles étaient de retour chez elles que le combat était terminé. Loin de là.
Finalement, j'admire beaucoup le fait que Betty Mahmoody n'ait pas abandonné la bataille, qu'elle ait continué à se battre pour les parents qui vivent des histoires similaires à la sienne. Il aurait été facile pour elle de tout abandonner pour tenter d'avoir un semblant de vie normale, mais elle n'a pas cédé à la facilité. C'est donc avec beaucoup de respect que j'ai lu cette suite qui n'était peut-être pas nécessaire, mais qui n'est pas non plus superflue.

Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Après avoir lu le 1er tome de cette "série" je ne pouvais pas passer à côté de ce livre qui est toujours autobiographique mais aussi teinté de combat.

J'avoue que dès le début du livre j'ai été un peu déçue du fait de mes grandes attentes. Je pensais que Betty Mahmoody parlerait des suites de sa fuite de l'Iran vers les USA mais elle ne commence pas comme cela et c'est frustrant. J'ai eu l'impression au départ de voir une "vente" de son roman...
Finalement, son histoire reprend le dessus et l'on retrouve le personnage tant attachant de Betty et Mahtob. Elle nous entraîne dans la crainte et le stress récurrent face au potentiel retour de son ex-mari pour reprendre leur fille. Quel traumatisme cette vie et cela ne va pas être sans conséquences...
Je vois à quel point cette femme est engagée pour qu'aucune femme ne revive ce calvaire!
A certains moments cela m'a fait penser à une situation dans mon travail (éducatrice spécialisée auprès de jeunes placés en famille d'accueil).

C'est un très beau livre qui malheureusement est encore très actuel... On pourrait oublier l'époque des années 80 et se croire à aujourd'hui!
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
3 septembre 1992...
Dans le village de Ashube, au Yémen, Nadia Mushen vient d'accoucher de son cinquième enfant. Sa mère, installée dans la ville voisine de Taez depuis six semaines, n'a toujours pas pu la voir. Le ministre des Affaires intérieures d'Afrique du Sud a assuré à la fondation UN MONDE POUR LES ENFANTS que la requête de Ramez Shteih était examinée avec attention. Kristine Uhlman vient d'obtenir la permission de rendre visite à ses enfants en Arabie Saoudite, où elle est actuellement. Mariann n'a pas de nouvelles de son mari depuis son départ pour l'Irak. Elle n'a pas parlé à sa fille Adore depuis quatre mois...
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L'avocat de mon mari présente une pièce à conviction au tribunal, contre moi. Une photo de moi prise à la sortie d'une église, avec les enfants tout bébés. Et le juge déclare qu'il est impossible de donner la garde de ses enfants à une telle femme ! Je cite "cela affecterait leur conviction religieuse ! " Il n'y avait rien à faire, j'avais perdu.
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- Dis, maman, tu es né quand ? Dans les années cinquante ou les années soixante ?
Je regarde ma gamine en coin :
- Qu’est-ce que tu dirais de quarante ?
Ses yeux ont d’abord triplé de volume, écarquillés de stupéfaction. Puis, avec la délicate tolérance de la jeunesse, elle vient m’embrasser :
- Ça ne fait rien, je t’aime quand même.
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En Irak, il est impossible de se procurer du lait, de la nourriture, des médicaments - 70% des médicaments étaient importés de l'Ouest. Dans les hôpitaux, les anesthésistes s'en vont parce qu'ils n'ont plus de quoi anesthésier les patients. Les vaccins nécessitent une réfrigération et pourrissent parce qu'il n'y a plus de matériel adéquat ; certains enfants vaccinés meurent car l'efficacité des vaccins dans de telles conditions est illusoire.
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Une de ses amies a, elle aussi, essayé de s'échapper d'Iran quelques mois plus tard. Les forces de sécurité, la Pasdar, l'ont rattrapée et tuée. Son corps était tellement criblé de balles que sa famille a refusé de le reprendre. Il faut dire qu'en Iran, les familles qui veulent récupérer le corps de leurs proches exécutés par la police doivent payer pour chaque balle...
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