Il n'y a pas de porte
ni de gardien dans la forêt
bien qu'elle soit le Temple.
Rien à ouvrir ou à fermer.
Chacun trouve en elle son chemin.
Sa lumière dans les bouleaux.
Puis les feuillages retombent
et gardent le secret.
Le
Le vent coule si paisible
sur le sommeil de la prairie
que les herbes semblent
inventer la brise en rêve.
Et les nuages passent sans bouger
tellement ils sont haut et loin
de nos pensées.
Et les pensées se perdent
dans le bleu d’un autre ciel.
Alors respire le rien.
Dans le laboratoire de Poésie Pratique, Jean Mambrino