Javier Marías en arriverait à me faire aimer le style de la nouvelle, que je trouve le plus souvent trop court pour qu'un auteur puisse donner la pleine mesure de son élan d'écriture. Ou alors ce sont des mignardises, trop sucrées à mon goût.
Ici, j'ai retrouvé en succédané, ce que nous offre Javier Marías, de manière certes plus ample, dans ses romans. Sans évidemment la voltige littéraire propre à son style, mais tous les ingrédients habituels sont bien là, pour notre plus grand plaisir.
Ce recueil est fort fort bien, mais, était-ce quand même un peu de lassitude par rapport à la brièveté des histoires, mes nouvelles préférées restent issues du premier recueil "Ce que dit le majordome".
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J ai un peu de mal à dévorer ce livre, je bute toujours sur le style trop lourd trop vieillot à mon goût ne sachant si cela incombe à l auteur ou au traducteur : des phrases sont fausses et n ont aucun sens, des images en espagnol sont traduites mot à mot ce qui devient incompréhensible en français
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(...) il ne faut pas laisser de temps aux échecs, c'est le pire qu'on puisse faire, parce qu'ils s'imprègnent et contaminent tout tout de suite, n'importe quel aspect de l'existence, jusqu'au plus ancien, le plus éloigné de la sphère où s'est produit le désastre, comme une tache de sang. Même au risque d'en enchaîner deux de suite et de se tacher encore plus. Il y a des gens qui s'enfoncent comme ça.
Javier Marias parle de son livre 'Comme les amours' au festival Passa Porta en 2012.