Et bien voilà un livre qui ne restera pas très longtemps dans ma mémoire.
Cela partait pourtant bien, mais à trop vouloir en faire, j'ai la sensation que J.W. Martin s'est totalement perdue dans son histoire.
Pour un bouquin d'à peine 300 pages, il y a beaucoup trop de personnages, déjà, ça part vraiment dans tous les sens. Quand l'histoire de Marion, Sasha et compagnie débarque, j'ai, pour ma part, été totalement perdue, à tel point que je suis revenue en arrière pour voir si l'auteur avait déjà parlé de ces personnages. Et bien non.
Par la suite on constate que c'est un de ses travers, de faire débarquer des personnages de nulle part pour justifier un détail ou un pan de l'histoire. A tel point que ça en devient un vrai fouillis, c'est vraiment très mal fait, trop mal fait à mon goût. On dirait que l'auteur ne sait pas vraiment comment faire pour donner du relief et de la matière à son roman, j'ai trouvé cela très dérangeant.
L'histoire de la disparition de Lars est sans intérêt, en plus, cela ajoute juste à la confusion.
Tout ça donne du coup des personnages superficiels, peu approfondis, et que j'ai trouvé caricaturaux, sans finesse psychologique, alors qu'on sent que l'auteur voudrait qu'on ressente l'inverse. (et pour un roman qui se situe dans le domaine "psychologie/parapsychologie", finalement, c'est peu crédible).
Et la fin laisse, euh, comment dire... Perplexe.
Bref, il vaut mieux passer son chemin, ce n'est pas une lecture agréable, bien que le style de la traduction ne soit pas mauvais.
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L'histoire est intéressante, bien menée, quoique parfois un peu fouillis.
Trop ciblée sur le fait de "démolir" les médiums et de se fait vouloir tout expliquer par le rationnel.
De plus je pense que la disparition non expliquée du mari d'Audrah n'apporte rien à l'histoire elle même!
Pour finir quand j'ai fermé le livre je me suis retrouvée avec un gout de beaucoup trop peu....
c'est une histoire "d'amour" de meurtre par jalousie avec, une pointe d'ésotérisme pas du tout menée à son terme (pas approfondie voire baclée).
Vu le titre prometteur c'est dommage.
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Je n'ai pas trop cette habitude, mais là, je trouve que ce n'est pas un livre bien formidable, il est fouillis.
Il se déroule dans un endroit sordide, les personnages sont tristes, et l'histoire est à la limite de la science fiction que je n'apprécie pas du tout, alors cet ensemble me laisse déçu.
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C'est vrai que l'on se perd un peu avec les histoires parallèles. C'est vrai qu'il y a des personnages, évoqués au cours du roman, que l'on avait oubliés lorsqu'ils réapparaissent soudain.
C'est vrai que le cas médical de Nicolhas est peu crédible.
Mais j'ai pris plaisir à lire ce livre et j'aurais été déçue si l'intrigue n'avait pas eu pour dénouement une explication rationnelle.
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Pour une fois, le professeur Mallory Wober avait troqué son habituelle veste de tweed contre un manteau en peau de mouton.
- On sort se dégourdir les jambes ? suggéra-t-il.
Il ne faisait pas vraiment un temps à se dégourdir les jambes, mais Audrah devinait de quoi il retournait. Contrarié par l'annonce de sa démission, Wober espérait sans doute la faire revenir sur sa décision.
S'il existe une vie après la mort, personne n'a encore réussi à traverser la frontière séparant notre monde d'un éventuel au-delà.
J'ai vu le regard qu'elle et Francis avaient échangé à cette fête, un regard fugitif.
Une seconde tout au plus, et pourtant il m'avait semblé durer une éternité.