Bon, bon, bon... Un livre recommandé par une copine, c'est la première et dernière fois que je l'écoute ! Je m'attendais à quelque chose de bien vu comment elle m'en a parlé, un livre "psychologique" sur la reconstruction de soi. Je tombe (de haut !) sur un livre niveau "harlequin". Je n'ai rien contre ce genre de littérature, il m'arrive d'en lire à l'occasion, mais en connaissance de cause. C'est bourré de clichés : le potes gay qui fait la fête et couche à tout va. La pauvre veuve qui passe ses journées assise sur un fauteuil, enroulée dans un plaid en fumant cigarettes sur cigarettes. Les parents très judéo-chrétiens coinsos. Il pleut en Irlande et il y a des moutons ! le voisin qu'on hait puis qu'on aime, l'ex qui revient au plus mauvais moment, la "bataille" entre les 2 femmes pour conquérir le bel Irlandais et la fin téléphonée de l'héroïne courageuse qui se reprend en main grâce au travail (d'ailleurs, on ne sais pas trop bien comment elle vit financièrement cette pause de deuil qui dure 2 ans) Bref, un livre sympa pour passer le temps en salle d'attente chez le médecin, mais pas plus.
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Agnès Martin-Lugand, première. Tout comme « Entre mes mains le bonheur se faufile », lecture à suivre avec un brin d'appréhension, c'est un livre choisi pour son titre pour le challenge Pyramide II, catégorie émotions zé sentiments. Une cliente de ma librairie préférée m'a dit qu'elle aimait les livres de cet auteur et m'a convaincue parce qu'elle en parlait joliment. J'en suis désolée !
Bon, l'histoire, déjà. Diane, qui ne se remet pas ( et comme on la comprend) de la disparition de son mari et de sa petite fille dans un accident de voiture un an auparavant, décide de quitter Paris en plantant son café littéraire "Les gens heureux lisent et boivent du café" ( eh oui, le titre vient de là...) et Félix, son seul ami, pour aller se retaper dans un trou perdu en Irlande, alors qu'elle n'aime ni la pluie, ni le vent, ni la Guinness. Pourquoi pas ?
De plus, il faut que la petite Diane ( pas Cunégonde ou Alberte, hein, Diane...) échappe à ses vilains parents qui ne comprennent rien à sa détresse ( ils sont épouvantables, ces gens-là, pas une once d'amour et de tendresse pour leur gamine, ils méritent des claques !) et la prennent pour une empotée, quoi de mieux que d'affronter en solitaire les éléments sur l'Ile Verte dans un joli cottage isolé ?
J'ai choisi ce livre parce que l'Irlande est un pays cher à mon coeur, et que tout ce qui y fait référence a droit à ma bienveillante attention. Et puis la quatrième de couverture rapporte une critique très élogieuse qui parle de résilience, on peut toujours avoir besoin de voir comment ça résilie chez les autres...
Mais ma bienveillante attention a capitulé très vite devant "les rugbymen mangeurs de mouton" tellement gentils et bien aimables, EUX. Sans parler de l'ami Félix, la pire caricature d'homosexuel ( qui court après tout ce qui bouge, change d'amant quotidiennement au cours de parties forcément orgiaques et ne parle que de ses coups d'un soir, évidemment) que j'aie jamais lue.
Je me demande dans quel guêpier je me suis flanquée. C'est qu'il va falloir le lire jusqu'au bout, ce livre, avec ses dialogues ineptes et, mais oui le voilà ! Son Darcy au petit pied, qui permet à l'héroïne de réviser son Elizabeth Bennet moderne, veuve et parisienne...
Attention, spoiler : à un moment, on passe de l'involontaire parodie d'un Darcy irlandais à celle d'un Rochester étriqué sans y gagner au change, d'ailleurs, la petite Diane n'ayant pas davantage de crédibilité en nouvelle Jane Eyre sans le boulot de gouvernante ( mais elle garde le chien....).
J'ai tenu parce qu'il n'est pas bien long, mais il m'a valu un grand moment de solitude, l'ouvrage d'Agnès Martin-Lugand.
Je ne l'ai pas trouvé bon, je suis désolée. Les situations sont d'une niaiserie invraisemblable, pour que ça passe il faudrait une puissance d'écriture qui emporte le tout, que les personnages aient une épaisseur supérieure à celle d'une page de magazine, que les paysages soient éblouissants, je ne sais pas, moi...
Alberte, Cunégonde, sans rancune.
Et dire que j'en ai un second à lire...
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Et passent beaucoup plus de temps à fumer qu'à lire....
Si vous vous attendiez à connaître les livres qui ont rendu la joie de vivre à l'héroïne vous serez bien déçu !
Quant à moi je n'ai pas du tout été convaincue par ce roman de gare, cette bluette, ce roman à l'eau de rose .....qui se lit certes sans déplaisir, qui passe le temps mais qui n'a rien de la belle création littéraire que certains média nous promettaient.
Au final un beau titre qui sonne creux.
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Est-ce possible d'écrire un roman avec plus de stéréotypes ?! Les personnages, le décor, l'écriture... ça fait quand même beaucoup pour que je trouve du plaisir à lire. Surtout qu'au contraire, la fin m'a déçue à vouloir sortir un peu du chemin tout tracé de la romance basique...
Du feel-good, une femme "qui ne sait rien faire" à qui son entourage a offert (!) un "café littéraire", qui a besoin de vivre un deuil (mari et fille), partir en Irlande, y séduire un mec blessé, tout ça pour découvrir le travail ? Du feel-good, une nana qui tourne autour de son nombril ? (jamais elle ne se demande si son super pote gay va bien ?) En ce qui me concerne, si cette histoire-là ravive mon goût de la vie, c'est par contraste : je me réjouis d'avance qu'il existe d'autres livres, moins best-sellers mais qui me feront tellement plus vibrer...
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Que dire... ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas de la grande littérature. On est loin de Victor Hugo. Je commence l'année 2020 avec ce roman, mais je comprends pourquoi je le retrouve si souvent dans les boîtes à lire et autres brocantes: les gens veulent sûrement s'en débarrasser.
Je n'ai pas aimé la tristesse permanente qui émane de cette histoire, la pauvreté de l'écriture, le refus d'avancer de Diane, les caricatures de personnages (Felix, Edward, etc). Rien n'est de qualité suffisante pour retenir mon intérêt. Désolé pour ceux qui ont aimé, mais ce n'est pas mon cas.
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