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sur 9744 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ecrit en clichés de magazine féminin (les adjectifs, les personnages stéréotypés…), creux comme un bigoudi, de la psychologie de salon de coiffure : Diane est très très triste parce que son mari et sa petite fille sont morts dans un accident de voiture. Ses parents sont très incompréhensifs et son meilleur ami qui est très homo avec une vie sexuelle très débridée (ce qui fait de notre narratrice une femme très moderne) la pousse à se reprendre en main. Elle va donc en Irlande, dans un village très perdu choisi au hasard sur la carte (ce qui est très cool et très libre), où elle se morfond très fort, malgré des villageois très gentils, sauf son voisin qui est vraiment très con (c'est dans le livre). Voisin qui lui fait finalement oublier son deuil d'un coup, elle en tombe très amoureuse, affronte son ex, femme fatale très méchante, gagne la bataille et retourne à Paris en se disant que finalement, elle n'est pas prête à avoir une relation, mais qu'elle est prête à se reconstruire.
C'est risible de dire que c'est un livre sur le deuil. C'est une histoire à l'eau de rose, « moderne » parce qu'elle véhicule des clichés contemporains, qui a tout d'un roman Harlequin. J'ai lu ce roman par curiosité (60 000 ventes, c'est toujours intéressant de voir ce que lisent les gens…). Très vite lu, il ne m'aura pas fait perdre beaucoup de temps…
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Ma mère m'a acheté ce livre en brocante et je l'avais tellement vu que ce soit dans les magazines ou sur les tables en présentation en librairie que je suis partie confiante. le résumé, lui aussi, semblait prometteur.
Et bien pas du tout. Douche froide. Ce livre est un cliché du début à la fin. Vraiment l'engouement autour me laisse plus que perplexe.
L'héroïne, je ne sais même pas comment la décrire. On est censé avoir devant nous une femme en dépression et tout d'un coup boum elle se lance au cou du premier venu après un week-end et se lance dans une compétition avec l'ex bien méchante comme il faut pour que notre héroïne brille pour gagner l'amour de ce voisin ténébreux, photographe qui est si distant et accessoirement un con. Quelle misère. Vraiment. Et ne parlons pas de l'ami homosexuel qui s'envoie en l'air avec la terre entière.
Je suis consternée et n'ai fini ce livre que parce qu'il est court. Et merci pour ça. Plus cliché on meurt.
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Mais que diable suis-je allée faire dans cette galère ?! Au départ, je trouvais l'histoire touchante avec cette héroïne qui n'arrive pas à faire son deuil mais après, c'est un amoncellement de clichés, la rencontre comme par hasard d'un homme qu'elle ne supporte pas et dont bien sûr elle est en fait amoureuse, et leur jeu agaçant du " je t'aime, moi non plus" , les déchirements " kleenex". Non, trop, c'est trop ! J' ai quand même fini le livre mais ai vraiment eu la désagréable impression de perdre mon temps, qui aurait pu être réservé à un autre livre, forcément plus captivant !
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Diane a perdu son époux et sa fille dans un accident de voiture. Depuis des mois, elle s'enfonce dans un deuil morose. Ni ses parents ni son meilleur ami ne parviennent à la tirer de cet état. À l'approche de la triste date anniversaire, Diane décide de quitter Paris et de partir en Irlande. Elle loue une maison au bord de la mer et espère que la solitude et le grand air l'aideront à reprendre pied. Mais voilà que son ténébreux et orageux voisin s'évertue à lui pourrir la vie.

Alooooooors, par où commencer ? Un peu de contexte : j'ai lu ce livre à voix haute avec une amie pour pouvoir dire que, voilà, c'est fait, j'ai lu un livre de cette autrice que tout le monde encense. Une mise au point s'impose : chacun lit ce qu'il veut et il n'existe pas de bonne ou de mauvaise littérature. Toutefois, ne nous mentons pas : il y a des niveaux en littérature. Agnès Martin-Lugand évolue dans celui du feel good, du léger et des bons sentiments. Ce n'est pas ma tasse de thé, mais ce n'est pas ça que je reproche à ce roman.

Je lui reproche de ne pas respecter son lecteur à bien des égards !
Il massacre la conjugaison et la concordance des temps. Il transforme un verre de vin en pinte de Guinness en 3 lignes. Il prône un masculinisme violent parfaitement toxique (pléonaaaaaaaasme !) Il collectionne les fautes de frappe. Il utilise des expressions, des mots et des formulations à mauvais escient : ça rend le texte bancal et non, ce n'est pas de la licence poétique ! Il transpire le sexisme et une forme assez lâche d'homophobie. Il fait allumer plus de cigarettes qu'un humain ne peut en fumer.

Ce roman est un mauvais texte, même si la fin, heureusement, évite les pires clichés du romantisme éculé. « Il faut d'abord que je me reconstruise,que je sois forte, que j'aille bien, que je n'ai plus besoin d'aide. Après çà, seulement, je pourrai encore aimer. » Je n'ai ressenti aucune empathie pour Diane ni aucune patience envers l'odieux Edward. Seul Postman Pat, le chien, a trouvé grâce à mes yeux. Parce qu'il ne dit pas un mot et parce que ses réactions, certes prévisibles, ont l'immense avantage d'être crédibles.
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Lorsque Diane perd son mari et sa fille dans un tragique accident, son monde est brisé. Un an après, elle est toujours une épave humaine. Félix, son plus vieil (et fidèle!) ami, vient tous les jours pour faire un peu de ménage autour d'elle et essayer de la ramener à un semblant de vie. Mais Diane a perdu toute volonté de vivre...
Un jour, elle décide qu'un changement de décor pourrait lui donner plus de perspectives sur la vie et décide de faire un voyage pittoresque sur la côte irlandaise, car c'est un endroit ou son mari aurait aimé aller. Son idée est de s'éloigner de sa famille et de ses amis et de rester seule à se complaindre dans son chagrin. Cependant, les gens qu'elle rencontra là-bas sont si accueillants et chaleureux qu'elle ne peut résister à l'envie de se lier à eux. Diane devient bientôt fascinée par un homme sombre et beau qui habite juste à côté (sacré hasard! moi j'ai comme voisins une mamie de 94 ans, un veuf- qui n'est pas ténébreux ni beau et une dame à la cinquantaine qui reste cloitrée chez elle et fume comme un train! )
J'adore le titre de ce livre.
L'histoire avait un grand potentiel. Une femme brisée s'enfuit dans une région reculée d'Irlande pour noyer sa tristesse mais qui finit par trouver l'amour là où elle s'y attend le moins; malheureusement, ce qui se passe dans ce livre n'était pas crédible pour moi. Je voulais vraiment m'impliquer et je ne pouvais tout simplement pas, j'étais à côté à chaque fois.
le tout était très prévisible et il semblait que tous les clichés possibles c'était donné rendez-vous dans le livre: dépression /temps pluvieux/ manque d'hygiène/ repas inexistant/ cigarette/ alcool, homme ténébreux mais beau à s'en mordre les doigts qui habite trois pas plus loin, chien (qui appartient au beau ténébreux forcement!) qui sympathise avec la femme/ je t'aime mon non plus/ je te hais mais je te veux aussi/ couple adorable qui émeut / l'ex du beau ténébreux qui est forcément une garce, le meilleur ami qui est gay (évidemment)/ je me paye tout ce que je veux mais j'ai pas des soucis d'argent et j'en passe. Les personnages étaient tous un peu ennuyeux et assez superficiels et je n'ai eu aucune empathie ni regard rempli de tendresse pour Diane.
Je n'ai pas grand-chose à ajouter .
Pas de livres, pas de café, pas de grande romance. Mais il y a bien une grande déception.
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Euh ...
Désolé, mais je n'ai pas aimé ce court récit.
Et pourtant, le titre m'avait accroché ! Tout moi ! Je pense être plutôt heureux, je lis et je bois du café ...
J'ai beaucoup aimé aussi la quatrième de couverture, puis les premières lignes, les premières pages.
Et puis ... plus rien ou pas grand-chose. le livre se lit bien, certes, et c'est peut-être l'un des reproches que je lui ferai. Sur un sujet aussi difficile que la reconstruction, la résilience après un événement traumatisant, il aurait fallu sans doute plus de finesse, dans l'écriture, les dialogues, les caractères des personnages ici devenus caricaturaux à l'extrême.
Je suis en revanche reconnaissant à l'auteur de ne pas avoir clos son récit par un happy end trop fleur bleue. L'héroïne a certes fait son deuil mais le travail de reconstruction reste à faire ou à parachever.
Reste donc ce sentiment que l'on est passé à côté d'un grand et bon livre ... et rien ne m'empêchera de lire d'autres ouvrages de l'auteur !
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Encore un livre que j'ai pris au hasard à la bibliothèque pour découvrir un nouvel auteur et encore pas de chance. Deux de suite, c'est très frustrant.
Diane part en Irlande pour se reconstruire après un double deuil. Je pensais que ça parlerait de livres et de reconstruction. L'Irlande ça me plaisait bien pour une reconstruction. Je me suis dit que l'auteur n'avait pas choisi l'Irlande au hasard. Ce pays avait forcément un rôle important à jouer dans l'histoire. Et bien non. A part connaître la météo (et forcément il y pleut beaucoup et il y a du vent) et savoir qu'on y boit de la bière au pub (c'est dingue cette info), rien sur l'Irlande. A-t-elle oublié d'autres clichés dans son histoire ? Non car il y a l'homosexuel de service. Oui Diane a un ami homosexuel, mais qui s'occupe quand même bien d'elle malgré ses nuits de débauches. Parce qu'il faut savoir qu'un homosexuel porte des tee-shirts moulants, saute sur tout ce qui bouge et passe de folles nuits avec un homme différent chaque soir.

Je me suis contentée de survoler le dernier tiers car je n'en pouvais plus. Les dialogues (et le texte en général) piquent les yeux. A moins que ce ne soit la fumée de cigarette. En effet, on est victime de tabagisme passif avec ce livre. On y fume énormément. Je remercie au moins l'auteur de ne pas nous avoir donné la marque des cigarettes à chaque fois comme certains autres. C'est déjà ça. Pour revenir au texte, ce n'est pas grandiose au début, mais quand Diane arrive en Irlande, on atteint des sommets de littérature. Avec son voisin Edward, on a le choix entre des claquages de portes au nez et des claquages de portières, des dialogues époustouflants « Pour qui te prends-tu ? » ou « ça commence à bien faire ». Et pourquoi pas « c'est celui qui le dit qui l'est » au point où on en est. D'où sort cet Edward ? Re-cliché. Edouard est beau, grand, taillé comme un rugbyman et a les yeux bleu-vert et la voix rauque. Mais il est tellement con. Et oui, on ne peut pas tout avoir. Un homme rustre et impoli à ce point, ça ne peut pas exister. Mais il a des excuses le pauvre, car il a été blessé dans son coeur. Et que dire du retournement de situation brusque et inexpliqué après qu'ils se sont crachés à la figure pendant des pages et des pages ? Et touche finale qui m'a achevée, l'ex vraiment très méchante qui arrive juste quand il faut. Autant lire un Harlequin, au moins on n'est pas trompé et peut-être même que ce serait mieux écrit et plus intéressant.

L'auteur a été psychologue. Je lui pardonne d'autant moins de ne pas avoir mieux « exploité » le deuil et la reconstruction, thèmes qui m'auraient vraiment intéressée, et d'avoir infligé à son héroïne un traitement tel que je n'ai pu avoir pour elle aucune empathie malgré son double deuil. du coup, je n'en avais rien à faire qu'elle se reconstruise ou pas.
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Une femme perd son mari et sa fille dans un accident de voiture. Un an après, elle tente de se reconstruire en Irlande.

Alléchée par le titre, j'aurais pu en rester là. L'intrigue est cousue de fil blanc, c'est mal écrit et d'une rare mièvrerie. A lire si vraiment on est très fatigué et qu'on veut de la guimauve (et encore).
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On dirait un vieil Harlequin recyclé par un bon service marketing avec une belle couverture et un titre accrocheur: avec un scénario sans surprise (oh, le beau voisin détesté qui devient l'amoureux transi comme c'est original), des personnages caricaturaux (la femme brisée, l'homme torturé,..), des dialogues maladroits...
Il me semble l'avoir vu dans les meilleures ventes en France dans l'été, comme quoi pas besoin de grand chose pour faire lire les foules!
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Étant donné l'immense succès de ce livre, on peut se dire que la littérature de gare compte beaucoup, beaucoup d'adeptes et qu'elle a de beaux jours devant elle.
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