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EAN : 9782072837425
144 pages
Gallimard (03/10/2019)
3.36/5   11 notes
Résumé :
Dans un Rio de Janeiro miné par la fracture sociale, les habitants des favelas vivent leurs vies d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes, au milieu des narcotrafiquants et de la violence policière. Les bains de mer, l'extase de la drogue, la camaraderie et le rire, surtout, viennent adoucir une existence difficile, où la pauvreté quotidienne force ces jeunes gens à trouver par tous les moyens une échappatoire.
Avec humour et grâce, sans complaisance ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je ne regrette pas l'achat de ce livre. En effet, quand je travaillais en tant qu'animatrice de vente dans un magasin Cultura, je suis tombée dessus par hasard. J'ai lu la quatrième de couverture et le livre m'a tout de suite plu.

J'aime comment se présente les livres brésiliens. Ce sont plusieurs petites histoire sur la représentation des clichés brésiliens avec aucune relation entre elles : des personnages différents dans des lieux différents, des situations différentes, des scènes différentes... qui présente le Brésil tel qui l'est, le vrai Brésil, non touristique ou idéalisé. C'est typiquement la manière dont se présente la littérature brésilienne contemporaine.

le style d'écriture est très intéressant et très familier. Il utilise un langage simple, courant et jeune.
J'aime beaucoup la façon dont l'auteur décrit les clichés sociaux brésiliens. Il les décrit simplement, imaginatifs, facile à comprendre et cela nous permet d'avoir sa propre opinion.
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J'ai lu 13 nouvelles se passant à Rio de Janeiro, dans la réalité terrible des favelas : pauvreté, chaos, drogue, violence...
Le rythme est haletant. le style d'écriture est très familier, vif, cash.
Geovani Martins a réussi à me toucher profondément avec son premier livre.
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Treize nouvelles ,autant de portraits saisis sur le vif .La zone de Rio vue à travers les yeux et dans la tête d'enfants d'adolescents de jeunes adultes... comme un Polaroïd éjecte ses clichés un à un ,Geovani Martins shoote sa ville avec une précision hyperréaliste. J'ai adoré vagabonder avec lui dans la Zone sud de Rio. En lisant " le soleil sur ma tête " je me suis pris à penser au "Capitaines des sables" de Jorge Amado. A lire absolument si l' on a une partie de soi au Brésil.
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Les accents des favelas, la retranscription de leur langue pour donner une image de la violence et l'espoir qui, malgré tout, y survit. Dans les treize nouvelles du Soleil sur ma tête, Geovani Martins parviens à nous faire pénétrer dans l'esbroufe et la peur, l'humour et cette sourde terreur sur laquelle se construit la tension ramassée de chacune de ces très belles nouvelles.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ce qu'on dit moins, c'est que, au contraire des favelas des autres quartiers, l'abîme qui marque la frontière entre la favela et les quartiers riches de la Zona Sul est bien plus profond. C'est dur de quitter les ruelles, de descendre les escaliers recouverts de canalisations, d'enjamber les fossés, de se faire dévisager par les rats, de dévier la tête des fils électriques, de voir ses amis d'enfance porter des armes de guerre, pour se retrouver, quinze minutes plus tard, devant une résidence, avec des plantes décoratives longeant les grilles de sécurité, et voir des adolescents prendre des cours particuliers de tennis.
Tout est à la fois très proche et très distant. Et plus on grandit, plus les murs ont l'air hauts.
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Mon corps était tout glacé, on aurait dit que c'était la fin. C'était mon tour. La daronne, elle aurait plus d'enfant, toute seule chez elle. J'ai pensé au Eshu Verrouilleur des chemins, qui protège ma grand-mère, et après au Jésus de mes tantes. Mec, je sais pas comment j'arrivais à courir, sérieux, tout mon corps, on aurait dit qu'il était bloqué, j'étais tout raide tu vois? Toute la rue me regardait. J'ai tourné la tête pour voir si le condé était encore là, mais il s'était déjà retourné pour fouiller les lascars. J'étais sauvé!
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..., n'imaginait sans doute pas que j'avais moi aussi une grand-mère, une famille, des amis, ces choses qui font que notre liberté vaut beaucoup plus que n'importe quel sac à main, brésilien ou importé.
Je croyais parfois devenir fou, et pourtant, je sentais que je ne pourrais plus m'arrêter, puisqu’eux, ils n’arrêteraient pas.
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lorsque je suis si distrait que je sursaute en voyant que quelqu'un a peur, avant de comprendre que la raison de cette peur, que la menace, c'est moi.
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