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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782265077140
391 pages
Fleuve Editions (23/10/2003)
3.73/5   118 notes
Résumé :
C'est le plus redoutable des démons de la mythologie japonaise. Le pouvoir maléfique du Tengu ne connaît pas de limites. Ceux qu'il possède se transforment en de véritables machines à tuer, dotées dune force surhumaine, insensibles à la douleur, invincibles au combat.
Les guerriers masqués du Tengu se sont infiltrés à Los Angeles. A eux seuls ils pourraient plonger la ville dans un bain de sang, mais ils ne sont que l'un des éléments d'un plan diabolique qui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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«Un homme possédé par un Tengu pouvait être coupé en petits morceaux avant de finir par s’effondrer. Et même lorsqu’ils ont été abattus, les hommes-Tengus ont d’incroyables pouvoirs de régénération.»

C’est un roman absorbant, j’embarque encore une fois dans un univers turbulent et angoissant. Cet ouvrage est divisé en deux parties :
- Des colombes brûlées
- Aigles en flammes

«Machiavélique, Aventure et Complot» sont trois mots puissants qui définies ce roman.

Cette fois-ci, tu fais un voyage dans un monde dépaysant : Le Japon. Graham Masterton t’amène dans un univers folklore, il y glisse des nombreuses légendes et on hume un parfum de démon qui s’imprègne partout. «Le Japon est une société mystique, rigide, très structurée. Une société où la magie et les forces occultes ont considérablement plus de poids parce qu’elles sont acceptées par le plus grand nombre, et que les gens y croient. Le Japon est la dernière grande société magique du monde moderne et cette magie n’a été que très légèrement affectée par la défaite du Japon face aux États-Unis.»

Il y a quelque chose dans l’air… cette tension… Cela me fait penser au Japon. J’ignore pourquoi. Mais j’ai ce sentiment de fatalité.»

Comme à l’accoutumée, l’histoire commence et tout de suite il y a un meurtre. On voit tout de suite arrivé deux drôles d’inspecteurs. C’est ainsi que le récit débute dans une atmosphère de peur et inquiétante. «Vous pouvez me dire ce qui s'est réellement passé ? Aux infos, ils n'ont pas donné beaucoup de détails. C'était vraiment aussi horrible que ça ? Dans ce cas, vous préférerez certainement que je ne vous le dise pas.»

«Mais elle a été déchiquetée, littéralement déchiquetée.»

Au fil des pages, tu ressens une écriture posée, tu sens une ambiance qui semble calme, et ensuite les événements se déchaînent. On remarque aussi des personnages imposants qui se démarquent dans cet ourang-outan ou oura-gan.

«Les japonais ont une expression : La corneille tue le jour et la nuit»

Au cours de cette intrigue, Graham Masterton puise encore sa force dans le surnaturel et dans les forces obscures. Ensuite, on sent tout un travail fait par l’auteur car on retrouve beaucoup de l’histoire. On apprend aussi sur la guerre atomique et comme quoi, c’est l’heure de la vengeance. Il fait aussi mention : Hiroshima.
Je suis surtout touchée par le récit d’un personnage très mystérieux : Kappa. «Une chose jaunâtre qui ressemblait à première vue à un embryon humain anormalement développé. Sa tête était plus grosse que celle d'un homme normal mais on ne peut pas voir ses traits car ils étaient dissimulés par un masque sans expression de couleur jaune. Le corps cependant était nu et entièrement exposé aux regards, et ce fut ce sinistre amas de chairs et d'os déformés.» «En japonais, ce mot signifie «démon de l’eau», un vilain petit animal qui vit dans l’eau et refuse de composer avec quiconque.»
C’est une partie de l’histoire qui me bouleverse et elle me fait réfléchir.

«Tu ne peux pas connaître la spiritualité totale si tu n’as pas connu le désespoir et les ténèbres absolues»

Qu’est-ce qu’on trouve aussi dans Tengu ? Tengu possède tous les bons ingrédients d’un excellent thriller fantastique. À la façon de Graham Masterton, il nous transporte dans un univers mouvementé. Il nous fait circuler dans différents pays. À chaque chapitre, l’action rebondit toujours et parfois il y a des descriptions sanglantes. Lorsque tu avances dans l’histoire, les éléments se placent et on comprend la théorie que l’auteur exploite.

Tengu ressemble à un vrai film d’action, avec ses brides d’histoires, ses personnages audacieux et son intrigue bien amenée. Graham Masterton régale aussi le lecteur par des scènes nues, des moments de tendresse et aussi du cul.

Tengu, qu’est-ce que c’est donc un Tengu ? Tengu… C’est : «Les super-gardes du corps seront appelés des Tengus, c’est un mot japonais qui signifie ‘’O PUISSANT DÉMON. VOUS AIMEZ CE MOT, TENGU ?»

Pour conclure, c’est un merveilleux moment de lecture. Je trouve des longueurs par endroits mais tu ne lâches pas le livre, tu veux savoir ce qui va arriver. Je me suis amusée, je me suis posée quelques questions : Est-ce que ça se peut un monde sans guerre ? La guerre et la vengeance, qu’est-ce que ça l’apporte ? Est-ce que chaque geste a des conséquences ?

Et la finale, eh bien, c’est une autre signature réussie, à la Graham Masterton ! Graham Masterton porte très bien son nom : le Maître de l’horreur, de l’imaginaire et du gore ! Il n’est pas devenu mon auteur préféré pour rien car chaque lecture, est une aventure en soi.
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Je ne saurais trop remercier ma chère amie Siabelle sans qui je n'aurais certainement jamais lu ce livre.
Tout d'abord parce que le genre « Terreur » n'est pas du tout mon genre de prédilection, n'ayant jamais adoré frissonner ( que ce soit de peur, de froid ou de fièvre ), malgré quelques essais avec des auteurs comme Stephen King par exemple.
Ensuite, tout simplement parce que je ne connais absolument pas l'auteur, Graham Masterton, qui est un des auteurs préférés de Siabelle. Il fallait bien une fois que je me lance pour découvrir la plume de celui dont elle ne tarit pas d'éloges…
Une chose est sure après cette lecture, c'est qu'elle ne m'a pas laissée indifférente. L'histoire est très bien écrite et le rythme est soutenu. J'ai franchement beaucoup plus aimé que prévu, même si je pense que le genre terreur ne sera jamais mon préféré.
Et l'histoire ?
L'histoire se déroule aux Etats-Unis et commence sur les chapeaux de roues avec le meurtre atroce d'une jeune actrice de cinéma par un homme mystérieux, masqué et qui semble doté d'une force surhumaine. La police peine à trouver un mobile car la jeune victime semblait apparemment sans histoire. En parallèle, nous allons découvrir des personnages qui semblent tous liés. Ce qui les rapproche, c'est une mystérieuse organisation d'organisation japonaise qui semble vouloir lâcher des démons, les tengus dans un but que nous allons découvrir au fur et à mesure de l'avancée de la lecture….
Encore merci à Siabelle pour ses conseils avisés, je comprends mieux pourquoi elle adore cet auteur…


Challenge Pyramide IV
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Un Masterton sympathique...Tengu, c'est le "péril jaune", à l'heure des années 1980 et de la compétition économique entre les USA et le Japon. Nul doute que si l'auteur l'avait écrit aujourd'hui, il aurait choisi un démon chinois...

Le Tengu est le plus redoutable des démons de la mythologie Japonaise, le mal absolu qui, prenant possession des humains, leur octroie une force et une résistance à toute épreuve...Celui qui maîtrise le rituel d'appel du Tengu (et qui dispose de personnes assez idiotes et / ou fanatiques pour être volontaires) est donc à même de créer les guerriers ultimes. C'est ce que compte bien faire Kappa, un japonais qui en a gros sur la patate, et qui ne pardonne pas les bombardements atomiques américains de Hiroshima et Nagasaki...

Globalement j'ai apprécié. le début du roman nous laisse à penser qu'on va avoir affaire à une intrigue policière, matinée de gore et de cul, puis on glisse progressivement vers l'action. La galerie de personnages, comprenant leur lot de clichés, est sympathique et évite l'agacement que peut susciter une intrigue centrée sur un personnage unique, dont la naïveté fasse au surnaturel auquel il est confronté est confondante (comme on le voit dans le "Miroir de Satan" ou encore "Apparition")

L'évocation des années 1980 aux USA, par la multiplication des références, est toujours aussi bien vue. C'est clair qu'on n'est pas dans un Stephen King, beaucoup plus intimiste, avec des personnages plus fouillés, mais qui se perd parfois dans un verbiage inutile. Disons que c'est deux styles radicalement différents. Masterton c'est de la bonne série B divertissante. du coup ce n'est pas à prendre au premier degré, car questions clichés, on est servi, notamment concernant les japonais, du genre : les japonais respectent un code de l'honneur strict, quitte à se sacrifier sans réfléchir, les japonaises sont adeptes d'un esthétisme érotique ancestral qui soumettra n'importe quel mâle occidental etc...

Dommage que la fin soit bâclée, sinon j'aurais mis 4 étoiles sans hésiter...
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Alors voyons si l'équation suivante s'avère être exacte : Graham Masterton + Japon = devrait me procurer beaucoup de plaisir. Je ne m'en cache pas, l'écossais est pour moi ce qu'il se fait de mieux en littérature d'épouvante. Chaque fois que j'entame un de ces livres, je me délecte à l'avance des supplices que vont subir ses personnages. Il y a là une forme de sadisme, mais également de voyeurisme.
Comme le « Jour J du jugement », l'auteur nous narre une autre de ses versions de l'Histoire. Nous nous retrouvons également durant la seconde guerre mondiale, mais du côté du Pacifique cette fois-ci. Alors que la guerre se termine en Europe, le Japon tient toujours tête aux américains jusqu'à… vous connaissez la suite, le largage des deux bombes atomiques qui décimèrent des milliers de civiles, mutilant des générations de japonais, un véritable génocide. Certains disent que la guerre se serait éternisée, d'autres que le Japon était au bord de la capitulation. Je suis d'ailleurs d'accord avec cette deuxième hypothèse. Je pense que les ricains avaient envie de montrer toute leur puissance au monde entier.

Ce roman n'est certes pas mon préféré, ni le plus sanglant, mais il est certainement le plus aboutit des récits de Maître Graham Masterton. Durant tout le livre, il nous propose plusieurs personnages très travaillés, ce qui est rare chez lui, aux nombreux vices. À cela, on rajoute une intrigue policière, mouais, vu la narration, on connaît déjà les coupables, avec deux inspecteurs.
J'avoue que je n'ai pas été emballé au début (je parlerai du premier chapitre juste après). Il aura fallut près de cent pages pour que l'histoire commence à prendre forme. Durant cette première phase, l'auteur décrit les personnalités de ses protagonistes. La force est là, plusieurs personnages pour aucun considéré véritablement comme étant le principal acteur. Ils ont tous leurs défauts, mis en avant, ce qui les rend réel.
Le premier chapitre est un régal. L'auteur nous explique qui reste juste quelques minutes à vivre pour une jeune femme. Elle ignore bien évidemment ce qui va lui arriver. Tic-tac, les secondes s'évaporent, l'insoutenable va se produire. À ce jeu là, Graham Masterton aime nous tenir en haleine. Encore une fois un coup de force de l'auteur.
Tous ceux qui lisent Graham Masterton, savent que l'auteur aime décrire une lutte entre l'homme et le démon. Ici, que nenni, enfin pas vraiment. le démon Tengu n'est pas réellement présent ici, ce sont les hommes qui sont habités par Tengu.
Il faut souligner le travail de recherche fait par l'auteur. Je me souviens qu'il avait déjà exposé la culture tchèque (succinctement) dans « Sang impur », ici, il va encore plus loin. Véritable plaisir de voir quelques éléments de la tradition japonaise distillés durant le récit.

Graham Masterton reste sur un ton neutre. Point de position prise par l'auteur. Je n'en dirai pas d'avantage au risque de dévoiler l'intrigue.
J'ai bien aimé les cents dernières pages bien haletante. Si on rajoute à cela un humour bien dosé et une fin délirante, on obtient la parfaite équation prévue. Un très bon roman écrit en 1983 sous le même titre. Maintenant, je suis triste parce que je n'ai plus de livres écrit par Graham Masterton dans ma PAL.
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L’entrée en matière est vraiment bien troussée à l’image du roman dans son ensemble : un chouette roller-coaster ! On commence par entrer dans le quotidien trivial d’une starlette d’un quelconque soap opera angélitain, passage aux WC et description du vibromasseur y compris. Puis d’un coup on envoie tout bouler avec une scène bien gore qui lance le roman. Pourtant ce n’était pas faute de nous avoir prévenus dès la première phrase ! Et l’auteur va tout naturellement rythmer son récit du début à la fin du roman par une succession de scènes horrifiques et horrifiantes de bon aloi.
Tout le fantastique du roman (et donc toutes les scènes gore) est amené par un démon japonais. Dommage d’avoir développé uniquement l’un des sept Kami noirs évoqués par les légendes japonaises, cela aurait amené plus de diversité aux situations et aux scènes d’action. On vogue quand même un peu sur la nippophobie des années 80 avec des piques contre Datsun, Sony, Toshiba, Toyota, Panasonic et les whiskies Suntory… Mais sans vouloir trop en dévoiler, on est plus proche de "Black Sun" que de "Soleil Levant". En effet niveau intrigue, une fois qu’on a compris qui était les « colombes brûlées » et les « aigles en flammes » qui donnent leurs noms aux 2 parties du livre, on devine assez facilement comment tout cela va finir… Très mal évidemment ! Et l’auteur se garde bien d’ailleurs de prendre parti pour l’un ou l’autre camp du roman. Quoique mine de rien, il y a des passages très critiques sur la stratégie américaine lors de la Guerre du Pacifique, et dans le grand final on brouille les pistes puisque qu’on combat le mal absolu en ayant recours à un autre mal absolu.

On nous offre une galerie humaine bien fournie, mais là où un Stephen King se concentre sur la vivisection de l’Amérique moyenne voire profonde, Graham Masterton oppose volontairement has been et ripoux, des petits poissons aux gros requins… Cette force peut aussi être une faiblesse car si l’alternance des POVs permet de bien rythmer et bien varier l’intrigue, le fil directeur ne se laisse pas facilement attraper entre les dupes de Kappa qui enquêtent sur leur mystérieux commanditaire, les forces de l’ordre complètement larguées, et un drôle de Scooby gang composé d’un vétéran traumatisé de la WWII, d’un intermittent du spectacle, d’un culturiste nommé El Destructo et d’un créateur de richesses véreuses…

Et attention il y a du cul. On ne saurait oublier qu’en plus d’avoir rédigé des manuels d’érotisme, l’auteur a été le rédacteur en chef du magazine Penthouse : c’est cru, varié et explicite donc pornographique. Il y a même des trucs sado-maso assez sales, et quelques pratiques carrément glauques avec des **** et des ****, mais cela ne vient jamais vampiriser l’intrigue ou l’ambiance horrifique.

La fin est un peu précipitée, mais qu’importe ma première incursion dans les univers de Graham Masterton a été une réussite. Mieux ce roman daté de 1983 a très bien vieilli, car au-delà du background eighties, j’ai presque eu l’impression d’être devant une version fantastique de la série culte "24h chrono". Le concept est supra-cool car oui ce roman pourrait être l’objet d’une adaptation cinématographique du tonnerre…
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Eva porta vivement ses mains à ses seins. Jusqu'à ce que l'homme lui présente des excuses, elle avait oublié qu'elle ne portait qu'un soutien-gorge noir transparent, une culotte noire, un porte-jarrettes et des bas noirs. Soudain son visage lui parût brûlant et elle bredouille :
- S'il vous plaît... attendez ici, s'il vous plait... je vais chercher mon peignoir...
- Bien sûr, dit l'homme en souriant mais sans pour autant détourner les yeux.
Elle se précipita vers la chambre à coucher, se cognant contre le chambranle de la porte et se meurtrissant le haut du bras. Elle trouva son peignoir par terre, là où elle l'avait laissé ce matin et l'enfila maladroitement. Elle essaya de se rappeler où elle avait posé son tailleur gris mais en vain. Elle ne se rappelait même pas le trajet du retour depuis le bureau de Gerard.
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- Je sais également ce que signifient des couilles brûlées, rétorqua Ernest en un chuchotement rauque. Tu es un démon, tu le sais ? un démon pire que n'importe que lequel de ces satanés Tengus.
- Peut-être. Mais même les démons sont parfois obligés de vivre une vie symbiotique. J'ai besoin de toi, tu s besoin de moi, et nous devrions peut-être faire une prière de remerciement pour nos être rencontrés à la fleur de l'âge.
Ernest, en grimaçant, se pencha en avant et prit sur le plateau une prune salée. Il a mastiqua d'un air pensif.
- La fleur de l'âge, pour moi, dit-il, c'était lorsque je me trouvais sur le gaillard d'avant du Ferndale, à regarder toute la flotte japonaise brûler et sombrer.
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– L'habituelle réaction excessive des américains. Peut-être le désir ardent et irraisonnée de venger Pearl Harbor. Quelque chose comme ça. Qui peut comprendre la psychologie américaine ? L'esprit américain est un mélange de sentimentalité sirupeuse et de brutalité effroyable. Qui pourrait concilier les contradictions de Los Angeles, une ville où presque huit cents personnes sont assassinées chaque année, une ville où deux cents viols sont commis chaque mois, et pourtant une ville qui peut produire allégrement le Muppet Show et la maison du lac. Tu souris ? Peut-être trouves-tu cela amusant qu'une nation puisse exalter publiquement l'esprit humain et, en même temps, se vautrer dans la fange d'un avilissement moral comme n'avait jamais connu le monde civilisé.
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Sherry comprit qu'elle était entrain de mourir. Elle ne savait pas pourquoi. Elle voyait l'homme qui la regardait, et elle essayait de penser à un moyen de le lui demander.Cela n'était pas vraiment important, bien sûr. Plus rien n'est important lorsqu'on est mort. Sa dernière pensée fut qu'elle aurait aimé revoir la maison de Bloomington juste une dernière fois.
L'homme à la robe jaune la regarda mourir, son masque impassible. Puis il ressortit par la porte-fenêtre brisée et se tient dans la lumière du soleil du matin, immobile et pensif, comme s'il venait de rentrer d'un long voyage imprévu.
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Pour Skrolnik, le Tengu ressemblait à une carcasse de boeuf couverte de sang, décapité et étripé, ou bien au hideux cadavre humain dans le tableau de Goya représentant Saturne en train de dévorer ses enfants. Le corps était humain mais l'absence de tête lui avait retiré son identité, son humanité.
- Dites à vos hommes d'asperger d'essence cette créature, la plus grande quantité possible, fit Skrolnik. Mais surtout qu'ils ne s'en approchent pas. Une fois qu'elle
vous attrape, vous êtes foutu !
Il obtempéra, et ils ouvrirent deux bidons d'essence et ils commencèrent à tourner prudemment autour du Tengu, balançant lentement les bidons pour projeter le plus d'essence possible sur la créature. Le Tengu ne tressaillit même pas et continua de traverser le hall, lentement et posément, se dirigeant vers le comptoir d'accueil de l'hôpital.
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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