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4,06

sur 6658 notes
McCarthy nous décrit ici un monde sombre, sans autre couleur que le feu qui éclaire et réchauffe les personnages, environnés d'un dégradé de gris. La route qu'ils parcourent est sans humanité, détruite par l'apocalypse et les hommes eux-mêmes. Ces deux êtres demeurent tout ce que l'humanité a été : questionnements, doutes, erreurs, choix, envies,... de chances aussi parfois.
La fin est en apothéose, qui fait renaître le cycle de la vie tel qu'il doit être, une lueur d'espoir malgré la tragédie, dans ce monde qui avance perpétuellement. Une histoire intemporelle (les deux personnages ne sont jamais nommés autrement que "l'homme" et "le petit") et éternelle. Une histoire forte et marquante !
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J'adore ce genre de livre où peu de choses sont racontés mais où le lecteur peut laisser filer son imagination pour expliquer et accepter l'apocalypse. J'y ai retrouvé le même univers que dans « le journal d'Anna Blume » de Paul Auster ou « moi qui n'ai pas connu les Hommes » de Jacqueline Harpman ou encore « le dernier Homme » de Margaret Atwood.

Le lecteur suit un personnage à travers un paysage dévasté mais il ne sait pas le Pourquoi, c'est à chacun de trouver les réponses dans certaines phrases clés. Là, nous avons un homme et son fils qui suivent une route vers le Sud pour échapper au froid, la catastrophe date de plusieurs années...
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Nous sommes dans un univers apocalyptique où tout a été brûlé, où les animaux et les végétaux ont disparus.
Un monde où il ne reste rien : les maisons pillés et calcinés, les routes recouvertes de cendres et fissurées, encombrées d'antiques automobiles rouillées, des carcasses humaines désséchées comme du cuir.
Un monde où il ne reste rien ou presque : quelques survivants tentent de satisfaire leurs besoins primaires, manger, dormir,survivre et échapper aux "méchants" qui emprisonnent les plus faibles et se nourissent de leur chair....
Et dans ce monde de l'enfer, nous allons suivre un père et son fils. Munis d'un caddie qui contient leurs maigres possessions, ils marchent. Vers le Sud. Vers la mer. Vers l'Espoir, peut-être.
Nous ne saurons pas leur nom mais des bribes du passé éclateront dans l'esprit du père, souvenirs de jours heureux. L'enfant, innocent, est le moteur du père, de leur survie.

Vision cauchemardesque du monde, le roman raconte une humanité en cours de disparition, où tout retourne à la bestialité des origines. Un monde où seul l'amour empêche les dernières extrémités et le glissement dans une barbarie totale, où les valeurs de la filiation sont plus importantes que l'avidité de posséder.
La contruction est légère, la phrase et les mots sont simples mais porteurs d'une telle force qu'on ne ressort pas de cette lecture sans émotions.
Pourquoi survivre quand la mort nous attend et que le monde s'éteint ?

Difficile de parler d'un livre dont on a tant parlé... Mais lisez-le, vous comprendrez...

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Partir d'un endroit qui n'existe plus pour rejoindre un endroit qui n'existe pas. Avancer en somme. La route n'est pas ici un chemin, c'est une ligne dans sa définition la plus abstraite, mathématique, et donc la plus réelle : infinie.

Parce que presque d'entrée de jeu, le doute n'est pas permis : le Sud, destination (si l'on peut dire) du père et du fils, ne différera pas de ce qui les entoure déjà : le néant et la cendre.

La route de McCarthy est un roman écrit à l'image de son sujet : sans que l'important soit l'arrivée, mais bien le chemin, la narration. Et celle-ci est bien celle de la fin du monde : le langage devient presque inutile (que reste-t-il à décrire alors que tout est gris, que le soleil lui-même n'est plus ?) le temps n'existe plus (on ignore l'époque, l'année) le concept de lieu n'a plus de sens (où sommes nous ?) celui d'identité non plus ("l'homme", "le garçon", ils n'auront jamais de nom).

Alors le style est ce qu'il est : des constructions à l'identique, ponctuées de "et" (juste un enchainement d'actions, un pas après l'autre en somme) et de dialogues qui paraissent muets (pas de tirets), épurés au possible, comme s'il s'agissait juste de vérifier qu'on sait toujours parler et non de dire quelque chose. Ce n'est pas forcément plaisant dans l'absolu, pourtant cela finit par fasciner.

(suite http://letagere.online.fr/bookreviews.php?id_livre=20)
Lien : http://letagere.online.fr/bo..
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un père et son fils marchent sur une route, vers le Sud, dans un paysage complètement dévasté par la fin du monde. Ils tentent de survivre tout en évitant leurs congénères devenus cannibales. Tout pourrait paraître rébarbatif et ennuyeux dans ce roman au style minimaliste et répétitif. C'est un roman d'anticipation mais il ne s'y passe pas grand'chose et on ne sait même pas ce qui a provoqué l'apocalypse. L'auteur s'intéresse uniquement aux deux personnages. On ne voit pas au delà de leur champ de vision, on ne voit donc pas ce qu'est de venu le reste du monde. Par des petits détails, par la description des petits gestes qui font leur quotidien, Cormac Mac Carthy parvient à éveiller la curiosité du lecteur et à instaurer un suspense. On s'attache à cet homme et à son fils qui semblent seuls au monde et on se demande quel sera l'issue de leur périple. Dans ce monde de cendres grises où les hommes semblent être revenus à l'état de bête, le père tente de protéger son enfant d'une manière complètement animale. La seule lueur d'espoir et d'humanité semble venir du petit garçon aux cheveux blonds qui apparaît comme un ange. On est bouleversé par le lien très fort qui les unit. Un roman très sombre mais qui délivre un message humain et spirituel très fort.
Lien : http://leslecturesdeclarinet..
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Un père et un fils errent sur une terre désolée après une apocalypse. La nature est devenue hostile, les hommes sont pour la plupart des hordes de cannibales.

Le dialogue du père et du fils est poignant.

Quelques paragraphes sur la beauté de notre monde sonnent comme autant de mises en garde de ce que nous risquons de perdre si nous l'apocalypse est victorieuse.
Lien : http://luocine.over-blog.com/
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Dans le monde dévasté de l'apocalypse, un jeune homme et son père errent sur une route, affrontant le froid, la pluie, la neige, fuyant toute présence humaine. En un voyage crépusculaire, poussant leur chariot rempli d'objets hétéroclites, ils marchent vers la mer...Malgré les très bonnes critiques que j'ai pu lire sur cet ouvrage, livre qui a reçu le prix Pulitzer en 2007, moi j'ai décroché avant la fin. Je n'ai pas réussi à me plonger dans cet univers de cendre, l'ambiance de ce livre m'a étouffée, impossible de me laisser transporter sur cette route quelque peu trop loin de moi sans doute...
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Un goût de cendre dans la bouche. Je referme ce livre avec la bouche sèche, asséchée par la soif, la faim, les paysages dévastés, et la mort qui attend. La route est une histoire de fin du monde, une histoire de fin de l'Homme peut-être, comme une vision de ce dont l'espèce pourrait être capable au bord du néant. Il faut le lire avec espoir, y puiser une envie de vivre qui permet de résister à tout.
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Voici un roman extrêmement riche.
Tout d'abord cette figure du père qui donne tout à son fils est superbe. Face à ce monde décharné, ce père continue de lutter, enseigne à son petit que jamais, jamais il ne faut lâcher, mais toujours espérer. Une filiation tellement forte et émouvante qu'elle en viendrait presque à éclipser le décor sans vie du livre.
D'ailleurs, ce n'est pas sans raison que l'auteur a dédicacé ce livre à son fils.
Ensuite, c'est un livre truffé de symboles.
Lien : http://leiloona.canalblog.co..
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L'histoire:
L'apocalypse a eu lieu.
On ne saura ni pourquoi ni comment mais la terre est recouverte de cendres et les rares humains survivants semblent retournés à leur état primitif.
Un homme décide d'emmener son fils au sud, là où il y a la mer, là où le monde est peut être moins sombre.
Pour atteindre leur but, ils suivent la Route.
Pour survivre, ils ont emporté le minimum dans un caddie (couvertures, quelques boites de conserves...).
Pendant ce voyage, le père va protéger au maximum l'innocence de son fils, il va lui transmettre des valeurs morales et humaines (parfois ça sera son fils qui le fera !) et surtout, il va lui apprendre l'espoir dans un monde qui ne laisse aucune place à ce sentiment.

Mon avis:
Roman noir même si l'espoir est présent(...)
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