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Trés bon livre , un classique à avoir dans sa bibliothèque .
Un chef d' oeuvre tenant , dur et poignant .
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comment on devient bourreau ; dans un style net et clair, le narrateur retrace les étapes de son engagement au service du régime nazi
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La mort est mon métier raconte avec intensité noire la réalité des camps. le livre raconte l'histoire de Rudolph Lang, nazis suivant les ordres sans broncher. Il contribue à l'extermination de milliers de personnes sans aucun scrupule. Robert Merle écrit avec effroi L Histoire. J'ai aimé ce livre, il est palpitant tout en étant difficile à supporter. C'est un livre à lire pour toute personne intéressée par la Shoah. L'auteur joue aussi beaucoup sur la psychologie des personnages ce qui rend l'histoire plus intéressante car plus véridique.

Nina
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parcours de Adolf Hoss, chargé de l'extermination des nazis (renseigné par Pantarhei de RV)
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Très bon livre !
La vie de les camps de concentrations vus par les SS, l'endoctrinement face à l'extermination de masse, l'horreur commise par un seul homme !
Je ne dirais pas qu'il est touchant car les idées d'horreur que cet homme étaient abominables mais cela permet de rassembler quelques pièces du puzzle et de comprendre.
Je le conseille vivement!
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Biographie romancée du concepteur et dirigeant d'Auschwitz, Rudolph Hoess (à ne pas confondre avec Hess). Basée sur les entretiens du prisonnier avec le psychologue chargé de son évaluation pour le procès de Nutemberg, elle trace un portrait glaçant d'un homme persuadé jusqu'au bout que le devoir prime sur toute autre considération.
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Ou comment devient-on bourreau sans y penser, lecteur y compris
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Des livres sur la seconde guerre mondiale, on en manque pas, mais celui-ci est particulier, puisqu'il est consacré non pas aux victimes mais à l'homme qui va se retrouver à diriger un camp de concentration... un homme, banal, presque médiocre, en un mot : ordinaire, placé dans une situation elle extraordinaire.


L'an dernier, on a souvent comparé "les bienveillantes" de Jonathan Littell... ce dernier est impressionnant, mais il me semble que "la mort est mon métier" nous amène a nous poser des questions plus intimes, plus personnelles... et terrifiantes.

Les deux livres sont donc d'un grand intérêt... et les lire me semble nécessaire... mais, je conseillerai tout de même de commencer par celui de Robert Merle, et pas seulement pour le nombre de pages.
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Souvenir le lecture
la littérature des camps.

La mort est mon métier est une biographie romancée de Rudolf Höß (renommé Rudolf Lang dans l'ouvrage), écrite par Robert Merle et parue en 1952.

Rudolf Höß était le commandant du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz pendant la seconde Guerre mondiale.

L'histoire commence en 1913,
Rudolf Lang a alors 13 ans.
Il reçoit une éducation catholique mal comprise et très normative.
Son père, homme déséquilibré, avec qui ses rapports sont tendus, veut qu'il devienne prêtre.

A quinze ans et huit mois, Lang débute sa carrière militaire qui le mène en 1943 à Auschwitz où il est le commandant.

Ce camp, d'abord de concentration, puis d'extermination, devient le lieu de la lente et tatônnante mise au point de l'Usine de Mort du village d'Auschwitz.

Lang va s'y attacher à accomplir la mission qui lui a été assignée : tuer le plus grand nombre de Juifs et en éliminer le plus efficacement possible les cadavres.

Robert Merle s'est appuyé sur les témoignages directs de Rudolf Hoess, écrits en prison à la suite de son procès, ainsi que sur les comptes rendus du procès de Nuremberg.

Tout ce que Rudolf fit, il le fit non par méchanceté, mais au nom de l'impératif catégorique, par fidélité au chef, par soumission à l'ordre, par respect pour l'État. Bref, en homme de devoir : et c'est en cela justement qu'il est monstrueux. (Robert Merle, 27 avril 1972)

Dans son ouvrage, Robert Merle a renommé Rudolf Hoess en Rudolf Lang, qui était le nom d'emprunt de celui-ci après sa démobilisation SS.Adolf Eichmann a aussi été renommé en Wulfslang, mais il conserve son grade d'Obersturmbannführer (lieutenant-colonel)
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Je ne suis pas fan de la guerre, ni en reportage télé, ni en livre. J'ai choisi de lire "La mort est mon métier" suite à un post sur "les dingues de lecture" qui m'a donné envie. Ce témoignage un peu nuancé et romancé de la vie de Rudolf Höss m'a bouleversée. Comment peut-on être à ce point asservi, inhumain, froid, sans sentiment ? Comment peut-on agir avec autant de froideur et de détachement pour enlever si facilement des milliers de vies ?
Je ne regrette pas cette lecture qui m'a éclairée un peu plus sur les conditions de vie, de détention, de mort de toutes ces personnes Juives. Les détails sont hallucinants de cruauté. Je n'en reviens toujours pas que l'espèce humaine puissent faire subir de telles atrocités à ses semblables. Et surtout qu'on n'en ait pas tiré les leçons encore de nos jours ...
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