Souvenir le lecture
la littérature des camps.
La mort est mon métier est une biographie romancée de Rudolf Höß (renommé Rudolf Lang dans l'ouvrage), écrite par
Robert Merle et parue en 1952.
Rudolf Höß était le commandant du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz pendant la seconde Guerre mondiale.
L'histoire commence en 1913,
Rudolf Lang a alors 13 ans.
Il reçoit une éducation catholique mal comprise et très normative.
Son père, homme déséquilibré, avec qui ses rapports sont tendus, veut qu'il devienne prêtre.
A quinze ans et huit mois, Lang débute sa carrière militaire qui le mène en 1943 à Auschwitz où il est le commandant.
Ce camp, d'abord de concentration, puis d'extermination, devient le lieu de la lente et tatônnante mise au point de l'Usine de Mort du village d'Auschwitz.
Lang va s'y attacher à accomplir la mission qui lui a été assignée : tuer le plus grand nombre de Juifs et en éliminer le plus efficacement possible les cadavres.
Robert Merle s'est appuyé sur les témoignages directs de
Rudolf Hoess, écrits en prison à la suite de son procès, ainsi que sur les comptes rendus du procès de Nuremberg.
Tout ce que Rudolf fit, il le fit non par méchanceté, mais au nom de l'impératif catégorique, par fidélité au chef, par soumission à l'ordre, par respect pour l'État. Bref, en homme de devoir : et c'est en cela justement qu'il est monstrueux. (
Robert Merle, 27 avril 1972)
Dans son ouvrage,
Robert Merle a renommé
Rudolf Hoess en Rudolf Lang, qui était le nom d'emprunt de celui-ci après sa démobilisation SS.Adolf Eichmann a aussi été renommé en Wulfslang, mais il conserve son grade d'Obersturmbannführer (lieutenant-colonel)