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Jacques Lebar (Illustrateur)
EAN : 9782840961758
220 pages
Parigramme (09/09/2004)
3.69/5   8 notes
Résumé :
La beauté de Paris tient à ses immeubles autant qu'à ses monuments et ses hôtels particuliers. Le promeneur perçoit bien la variété de ce paysage urbain, mais il manque parfois de repères pour en lire les ordonnances et les motifs : riches portails, balcons filants, bow-windows opulents, consoles ornées, mascarons moqueurs et cariatides souriantes.
Depuis Jean-Jacques Rousseau, on sait qu'un peu de botanique peut accroître le plaisir d'une promenade champêtre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Descriptif et non pédagogique…


Je recherchais un ouvrage pour accroître ma vison et mon vocabulaire en ce qui concerne les bâtiments, les habitations au XVIIIe siècle.

Je suis donc déçue par cet ouvrage, qui ne correspond pas à mes attentes.

Cet ouvrage de plus de 200 pages extrêmement bien illustré présente :

- tout d'abord des "promenades architecturales" sur 17 pages : présentant un historique très succinct de la maison bourgeoise à l'immeuble, les chronogrammes et signatures inscrits sur les édifices, les noms et numérotage des rues (les premiers à partir de 1729 et le second à partir de 1805).

- La syntaxe et le vocabulaire de l'immeuble :
ha, voilà ce que je cherchais ! Mais, ce chapitre, outre qu'il est court (50 pages), il ne précise que très peu de notions, ordonnances, règlements des gabarits… qui ne sont pas clairement définis.

- Enfin, pour finir sur plus de 196 pages, une histoire des façades est insérée de 1400 à 2001 : présentant de très belles photographies, mais plus centrée sur l'époque moderne du 1er et surtout Second Empire à aujourd'hui (2001) ;

Finalement, même si cet ouvrage est très beau, il n'a rien à voir avec un livre de grammaire permettant d'apprendre des termes afférents aux immeubles parisiens.
Il est uniquement descriptif, ne comprend que très, trop, peu de définitions précises et pédagogiques des termes utilisés ; le style employé est abscons, comportant d'immenses phrases et quelques fautes…

Si vous connaissez le genre de livre que je recherche, vous pouvez m'envoyer des suggestions.
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Ah, ces photos ! Cela donne envie de repartir nez en l'air pour une longue balade architecturale. Un livre très riche, bien structuré, à la démarche pédagogique.
Il est question de travées, traitement de l'angle, motifs, matériaux, gabarit, alignement, ordonnance. Et il est question de styles. Malheureusement l'auteur ne propose pas de glossaire. Mais il y a un index des adresses citées, classées par arrondissement.

Souvent pointu, il faut faire attention aux détails : avez-vous repéré le revêtement en grès flammé, rue de Hanovre, dans le 2ème arrondissement (p48) ? Ou alors, comment faire la différence entre le style Louis XVI et celui du début du XIXème siècle ? Ils semblent très proches, mais ils sont traités dans de chapitres distincts.

Extraits et notes :
En 1914, Paris compte 2,9 millions d'habitants, sa plus grande population intra muros. P8

« de la maison bourgeoise ancienne à l'immeuble de rapport moderne, l'évolution est surtout sensible dans l'articulation distributive, dont nous ne traiterons pas ici. [ ] L'articulation ternaire – rez-de-chaussée, étages courants, étages de couronnement – perdure ; le gabarit évolue par paliers, sans rupture décisive – à l'exception d'une vingtaine d'années, de 1958 à 1978, qui font aujourd'hui presque figure de parenthèse. »p10

« Dans Notre Dame de Paris, Hugo se désole : Nos pères avaient un Paris de pierre ; nos fils auront un Paris de plâtre. Les immeubles « conviennent à la classe montante des petits employés, que Balzac décrit avec ironie dans Les Petits Bourgeois. [ ] Mais ces immeubles de plâtre autorisent des expressions très diverses : degré zéro de l'architecture ou enrichissements abondants. » Illustrations : 78, rue du Bac – très simple ; 14, rue Saint-Roch, abondance des ornements. P114, au chapitre consacré à l'époque de Louis-Philippe.

« Les trente glorieuses laissent une trace plus ambiguë : tours et barres sont plus proches de casernes soviétiques que des gratte-ciel du rêve américain. Et ce n'est pas mai 1968 mais la crise de 1974 qui a favorisé, ces trente dernières années [1974-2013], la redécouverte de l'espace de la rue, de la mémoire du parcellaire et de la poésie de l'histoire. »p11

Au chapitre consacré au modernisme tardif et au postmodernisme, 1974-2013 : Une nouvelle génération d'architectes, traumatisée par la destruction des halles centrales de Baltard, redécouvre les mérites de la rue, espace de convivialité, et du parcellaire, garant de la mémoire urbaine. » p 198



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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Derrière l'immeuble aligné sur la rue, où s'ouvre une grande arcade, s'étend une galerie marchande avec éclairage zénithal bordée de part et d'autre de petites boutiques surmontées de logements, souvent en duplex autour de la verrière axiale.
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Le caractère, le charme, et même la beauté de Paris, tiennent autant à ses maisons et à ses immeubles qu'à ses monuments.
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