Auréline... un prénom, doux mais trompeur. Une lecture en demi-teinte qui me laisse un goût étrange d'inachevé.
Auréline, le portrait d'une jeune femme vue par deux personnes : un frère et une soeur, Maxime et Zita, qui ne se ressemblent en rien. L'un est un petit gros, musicien célibataire et bohême, l'autre est grande, mariée, des enfants, et casanière.
Tous deux ont connu
Auréline, et avec la mort de celle-ci, Maxime éprouve l'envie de raconter "sa
Auréline" au travers des souvenirs qu'il garde d'elle. Mais Zita va tenter de rétablir des vérités qui auraient échappées à Maxime, aveuglé par l'amour qu'il vouait à
Auréline. Les portraits ainsi juxtaposés nous dépeignent une jeune femme inconstante, égoïste et charmeuse. Une femme fatale...
Cette histoire, poétique, nostalgique, est aussi un prétexte pour se promener dans le sud, dans ma belle région du Gard, car l'auteur,
Jean-Pierre Milovanoff, est originaire de Nimes et il rend un joli hommage à la région dans ses livres.
Mais toujours ce sentiment d'inachevé.