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EAN : 9782070765874
224 pages
Gallimard (02/05/2002)
3.64/5   73 notes
Résumé :
C'est un livre attachant qu'Anne Wiazemsky vient de publier. L'un de ces romans dans lesquels une atmosphère émerge dès les premières pages. D'emblée, on sait que le livre nous conduira au cœur d'une énigme : ici, il s'agit de celle de l'enfance. Comme le titre Sept garçons ne l'indique pas, l'héroïne est une petite fille (Roséliane) qui, au cours de vacances où sept garçons l'entourent, va découvrir ce qu'il faut appeler sa féminité. Les garçons quant à eux joueron... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
"sept garçons" a tout à fait répondu à mes attentes : me divertir en retrouvant le monde de l'enfance.
Pauline décide de passer ses vacances avec ses deux enfants Roséliane et Dimitri chez des amis en France qu'elle a rencontré lors d'une croisière. Cette décision n'est pas du goût de ses enfants qui vivent au Venezuela dans un petit cocon.
Là, ils vont se retrouver avec six enfants, six garçons. Ils vont faire, contre leur gré, la connaissance d'une enfance bruyante, turbulente, oú les chamailleries, les rivalités mais aussi l'amour, l'admiration vont se côtoyer. Roséliane, seule fille, va tout compte fait y prendre plaisir, elle va se retrouver aduler, admirer.
Ce monde de l'enfance est extrêmement bien rendu. Je pense que l'on peut tous y retrouver une partie de soi. le petit qui veut suivre les grands, l'admiration d'un cousin, une rivalité entre frères mais aussi une grande complicité, la naissance des premiers émois. Tout y est dans ce monde de l'enfance qui n'est pas que malgré tout un monde d'insouciance.
J'ai beaucoup apprécié cette petite parenthèse de fraîcheur qui n'est cependant pas que légèreté.
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Belle écriture, fluide, pour ce roman dont l'histoire feutrée évolue dans un microcosme composé de personnages assez insouciants, assez protégés appartenant à un milieu que l'on a coutume de qualifier de "privilégié". .

Une femme qui a six garçons a eu un élan d'amitié spontané pour une autre femme ayant elle une fille, Roseliane et un garçon. Elle l'a invitée à passer deux étés sur son lieu de vacances. C'est la présence de Roseliane, seule très jeune fille auprès de son frère et de six inconnus qui constitue la trame de cette histoire.
L'auteur manipule le lecteur et rend l'atmosphère énigmatique. Des suggestions se succèdent, hypothèses hasardeuses et souvent non fondées, mais le lecteur cogite et anticipe.

Tous les sentiments de l'enfance à l'adolescence sont traduits: jalousie, envie de provoquer un intérêt, honte, désarroi, chagrin, joie, bonheur, timidité, inhibition, complexes, séduction......
La colère subite, les rires spontanés, des promesses, des serments, puis l'insouciance tire sa révérence ...........la tragédie arrive comme un coup de massue.
L'irréparable a lieu.

J'ai personnellement ressenti une ambiance très semblable à celle des années soixante parce qu'elle était pleine de promesses, de spontanéité. J'ai lu cet ouvrage habitée par une sensation de sérénité, de calme même quand les enfants provoquaient des scènes assez violentes, les scènes se réglaient presque toutes seules, sans éclats, sans heurts, sans conséquences fortuites.

Le monde de l'enfance nous embaume, celui de cette époque bénie et en même temps décriée, où les précautions imposées dans les échanges entraînaient le pire et le meilleur. du feutre, parce que les blessures des mots ne creusaient pas l'abîme, des bombes parce que les non-dits ouvraient la voie à tant de malentendus.

Logiquement le monde de l'enfance est pur, il est vrai. Mais le calme est devenu tempête, l'histoire a pris un tournant inattendu et tout a revêtu une allure de cauchemar. Un cauchemar tellement dense, tellement noir que jamais plus la la moindre parcelle de lumière ne pourra le soulager.
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Durant l'été 1960, Roséliane, 11 ans et son frère Dimitri, 9 ans, vont passer une semaine de vacances sur la Côte d'Azur chez des amis que leur mère, Pauline, a rencontré récemment lors d'une croisière en Grèce. Un peu inquiets, les deux enfants, qui mènent une vie loin de la France puisqu'ils habitent à Caracas (petit clin d'oeil de l'auteur qui y a vécu durant sa jeunesse), vont devoir cohabiter avec sept garçons, une fratrie de quatre et leurs trois cousins germains, et partager leur quotidien insouciant et libéré de la présence des adultes. Roséliane, seule fille au milieu de tous ces petits mecs, va faire la découverte de sa féminité et du pouvoir qu'elle lui confère, surtout lors du second séjour, l'été suivant, durant lequel les garçons les plus âgés vont se chamailler, se disputer et sa battre pour attirer son attention dans les branches d'un grand pin parasol ou sur le plongeoir à quelques encablures de la plage où ils descendent tous chaque jour en compagnie de leurs mères.
La petite fille de François Mauriac, qui s'est fait connaitre comme comédienne à la fin des années soixante, tournant avec Pasolini, Bresson ou Godard dont elle deviendra l'épouse, propose à ses lecteurs un court roman sur l'enfance et le passage à l'adolescence avec les tous premiers transports amoureux et la séduction malhabile qui l'accompagnent. C'est aussi le reflet d'une époque, les années 60, d'une classe sociale privilégiée où les adultes, fumaient, buvaient et voulaient que les enfants les appellent par leur prénom et d'une forme d'éducation libre et responsabilisante qui montrera ses limites et ses dangers à la fin du roman. On se laisse transporter par le rythme fluide et l'écriture légère de l'auteur, par cette histoire de vacances où le bonheur, le calme et la sérénité, malgré les coups de colère, les disputes et les cris, confèrent une atmosphère particulière, tranquille et sûre dont la permanence volera en éclat lors de la tragédie finale.
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L'action se déroule dans le Sud de la France en 1960. Roséliane et Dimitri, deux enfants d'une dizaine d'années passent les vacances avec leur mère chez des amis. Les voici donc forcés de cohabiter avec sept garçons inconnus. Rosaliane d découvre sa féminité tout en faisant face aux 7 petits mecs qui se chicanent tout le temps. Quoi de plus normal.........


Grâce à son écriture limpide ce texte où le bonheur semble régner en maître, dans une atmosphère apaisante, et rassurante est très agréable et facile à lire, couché dans un hamac, comme Pauline pour profiter de la sérénité et la tranquillité d'un petit coin de paradis. Une façon peut-être de se replonger dans sa propre enfance pour retrouver une certaine insouciance, pour cela, on prend plaisir à faire fonctionner notre imagination, on imagine les décors qui dénotent un havre de paix.Cependant, Cette histoire aurait pu s'adresser au jeune public entre 12 et 14 ans J'ai eu parfois l'impression de retrouver le Club des 5, littérature de ma jeunesse, d'une part, parce que les personnages manquent d'étoffe. D'autre part l'intrigue manque cruellement de rebondissements, Les seuls qui se manifestent font l'effet d'une pierre lancée dans une flaque d'eau. Cette lecture ne restera pas mémorable, rien de bien original, bien qu'elle apporte incontestablement un moment de détente.
Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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Encore une fois une fois j'ai été transportée par l'écriture d'Anne Wiazemski. J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre Roséliane entourée de ces sept garçons.
On suit ces enfants qui sont à la frontière du monde adulte et qui vont laisser une part de leur enfance cet été là.
C'est très beau, un très bon moment de lecture.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Et quand on descendit le cercueil dans la tombe, tous savaient qu'un peu de ce qu'ils avaient été, ensemble ou individuellement, s'en allait pour toujours avec Simon
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- Ne le grondez pas, il y a toujours des mômes qui ne comprennent pas que ça ne marche pas du premier coup et qui le prennent mal.
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Ta sœur aura toujours l'avantage sur toi d'être une fille,mais je t'aime tout autant,mon garçon,mon numéro huit.
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Roséliane ralentit,satisfaite de les avoir épatés,contente de les retrouver.
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