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3,92

sur 3105 notes
Titre : Une putain d'histoire
Année : 2015
Auteur : Bernard Minier
Editeur : XO éditions
Résumé : Henry 17 ans mène une vie paisible sur l'île de Glass island au nord-ouest des états-unis. Lorsque le corps de sa petite amie Naomie est découvert par la police locale, tous les yeux se tournent vers cet adolescent au passé trouble. Soupçonné de meurtre, pris au piège dans une île seulement accessible par ferry, le jeune Henry va devoir chercher la vérité entre pègre locale, dénonciations calomnieuses et certains secrets de famille qui vont être révélés au grand jour.
Mon humble avis : Votre humble serviteur continue sa découverte des auteurs de polars francophones. Elevé au biberon des auteurs anglo-saxons tels que James Ellroy, Edward Bunker, RJ Ellory ou Tim Willocks, j'ai décidé il y a quelques mois de partir à la rencontre de quelques auteurs Français de romans policiers. Sans méthode précise, au feeling, j'alterne mes lectures habituelles par des auteurs de polars tels que Bussi,Loevenbruck, Tackian ou Bernard Minier pour l'ouvrage évoqué aujourd'hui. Pour être franc le polar est un genre qui me semble aujourd'hui presque à bout de souffle tant les personnages de flics au bout du rouleau me semblent tous interchangeables et les intrigues très souvent cousues de fil blanc ou peu crédibles. Très souvent l'originalité de ces ouvrages ne tient qu'aux décors évoqués mais aussi aux milieux dans lesquels ces polars prennent place; c'est peu, répétitif, mais c'est l'impression diffuse dégagée par la plupart de mes lectures de policiers de ces dernières années. Ceci étant dit et exclusivement valable pour ce genre précis (les lectures policières n'étant qu'un genre particulier au milieu d'un océan de merveilles littéraires) il me faut bien admettre que parfois je fais des découvertes enrichissantes. C'est le cas avec ce texte de Minier dont le savoir-faire et l'efficacité forcent l'admiration. Une putain d'histoire est un pavé de plus de 500 pages. Les chapitres sont courts et l'histoire centrée autour d'Henry le personnage principal. Les protagonistes de ce roman sont finement campés, la construction du roman extrêmement brillante et les rebondissements incessants. Efficace vous dis-je… le dénouement est à la hauteur des attentes suscitées ce qui est très rare dans ce type d'ouvrage et le lecteur est tenue en haleine par une intrigue qui ne cesse d'évoluer jusqu'à ce final mené de mains de maître. Bravo Mr Minier, bravo pour les thèmes évoquées (big brother vous surveille), bravo pour le savoir-faire (encore une fois) et surtout bravo pour cette écriture simple et directe qui plonge le lecteur au coeur d'une intrigue pas toujours très réaliste mais pourtant très divertissante. Restant dans le cadre du roman policier Minier se permet néanmoins une incartade hors des sentiers battus, ici pas de flics brisés par un passé douloureux, pas de descentes de police dans les caves d'une cité quelconque, pas de braquages à l'arme lourde bref une incartade plutôt rafraichissante. Une putain d'histoire remplit parfaitement son rôle et l'on se prend à rêver que Minier (à la manière de RJ Ellory avec seul le silence) ait un jour l'ambition de casser les codes du polar pour nous offrir une oeuvre encore moins formatée et marquée du sceau de la liberté. C'est tout le mal que je puisse souhaiter à cet auteur : nous pondre bientôt un putain de bouquin.
J'achète ? : Oui bien sûr, une putain d'histoire est un thriller haut de gamme, un roman qu'il est quasi-impossible de lâcher. Bref une sacré réussite et un bel hommage aux auteurs anglo-saxons.
Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Bernard Minier revient sans Servaz et exploite d'autres contrées.
L'auteur aime aborder ses thèmes de prédilection comme les non-dits, les fuites en avant et les disparitions. Il nous livre un roman choral angoissant, foisonnant de mystères et des liens relationnels torturés, et des secrets qu'on pensait enfouis.
Il se plaît à perdre le lecteur dans les méandres de l'enquête gommées de fausses pistes.

Un polar énervé, haletant, avec ce qu'il faut de comique grinçant. Un délice brutal.
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Salon du Livre à Paris 2017.

Bernard Minier est en dédicace, j'en profite pour me faire dédicacer son dernier ouvrage en date "NUIT". L'homme est sympa sous des allures un peu froides mais là n'est pas notre propos.

Je me décide donc à lire un des ses ouvrages en préférant un "one shot", ayant compris après avoir flâné sur le net que ses autres ouvrages se "suivent" avec un héros récurent.

Je ressors de cette putain d'histoire plutôt mitigé.

C'est bien écrit. Les ingrédients d'un bon page turner, le talent en plus, également.

Pourtant je ne me suis pas régalé. Arrivé au trois quart du livre, j'étais pressé d'en finir et la fin, loin de me surprendre a juste sonné la délivrance.

Je ne sais pas mettre le doigt sur ce qui n'a pas fonctionné. Peut être trop américain, trop déjà lu ...

Je m'attaque bientôt à "glacé" pour me faire un avis définitif!

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Ah ça, pour une putain d'histoire, c'était une putain de bonne histoire !

Un résumé des plus énigmatiques, ça change des 4èmes de couverture qui en dévoilent beaucoup trop et c'est bien mieux ainsi.

C'est donc vierge de tout résumé que j'ai commencé ce roman, ne sachant vraiment pas à quoi m'attendre comme histoire, sauf que c'était une putain d'histoire !

L'introduction était tout aussi énigmatique, tout aussi mystérieuse, mais elle vous donnait envie de dépiauter l'histoire de suite. L'auteur était déjà un putain de conteur qui me donnait envie dès les premiers frémissements.

Après de tels préliminaires qui me laissaient entrevoir et espérer un truc de malade, le récit s'est un peu calmé. Faut pas monter dans les tours directement non plus, faut se faire désirer, se faire mousser.

Tout ce que je vous dirai, c'est que nous sommes à Glass Island, une île au large de Seattle, que le Dr Mamour du Seattle Grace Hospital n'est pas présent et que nous en compagnie d'une bande d'ados. D'ailleurs, c'est Henry, 16 ans, qui nous raconte cette putain d'histoire.

Mon seul regret sera de ne pas avoir eu d'atomes crochus avec ces ados…

Autant j'avais de l'empathie et de l'amour pour les 7 gamins du Club des Ratés dans « ÇA », autant je n'ai rien ressenti de tel pour ces ados-ci. Je ne me suis pas retrouvée en eux.

Bon, je n'ai pas grandi avec les PC et les réseaux sociaux, comme eux et j'ai même eu une vie privée étant ado, c'est vous dire le gouffre entre nous. Les jeunes des années 2000 ne savent même pas ce que veut dire « vie privée » !

Malgré tout, Henry et Charlie sont deux ados sympa et j'ai passé un très bon moment avec eux, j'ai eu quelques frayeurs aussi, durant leur petite enquête.

Le roman se lit tout seul, pas de grandes envolées lyriques, des phrases simples mais pas simplistes, un ton agréable, de l'humour et des trucs de jeunes.

Sans oublier quelques tacles bien senti sur la surveillance accrue dont nous sommes les premières victimes, consentantes, qui plus est.

C'est peut-être un auteur français qui écrit, mais il a tout de même des accents américains, ce thriller. Yeap, si on me l'avait fait lire en aveugle, j'aurais parié deux hamburger bien gras sur un auteur amerloque. Il y aura des cuisses de grenouilles dans le burger.

Plus on avance dans l'histoire, et plus la tension monte. Si, au départ, ça avait l'air gentillet et un peu banal, genre du « déjà-lu », et bien, ce n'était qu'une impression. Comme un kayak dans des rapides, on se fait bousculer et nos certitudes s'ébranlent.

Mon dieu… mon fondement me fait encore mal du retournement de situation que l'auteur a donné à son histoire dans les 40 dernières pages.

Là, je me suis faite entuber grave ! Pire qu'aux élections, même. La seule différence, c'est qu'ici, c'est le pied de se faire avoir de la sorte ! D'ailleurs, j'en redemande.

Si l'après préliminaires avait l'air d'un déjà-vu, si un roman raconté par un ado de 16 ans pouvait sembler rébarbatif au départ, on est loin d'une resucée.

Comme quoi, faut jamais se fier aux apparences ! Un auteur qui a l'air tout gentil, vous franchissez le pas avec lui et bardaf, il vous retourne comme une crêpe un jour de chandeleur.

On croit qu'on vogue tranquille sur l'océan, certes, un peu agité, mais quand le kayak se retourne, ça vous surprend et ça vous glace. Et l'orque nomade vous croque. Je ne m'en suis pas encore remise.

Rien à dire, c'est bien une putain d'histoire que je viens de lire. Un truc pas banal et pas bancal. Magistral. Avec une belle morale et un putain de final qui te fait mal dans le futal. Et j'en termine là avec les rimes en « al » sinon ça finira avec ****.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Quand on est lecteur, on a tendance à toujours élever notre niveau d'exigence et il est sûrement difficile quand on est écrivain de contenter ce constant niveau ascensionnel d'exigence. Certains ratent et déçoivent puis se refont, ou pas, alors notre niveau d'exigence baisse. L'une de mes craintes quand je referme un roman après l'avoir avidement dévoré est ne plus trouver de quoi satisfaire mon gargantuesque appétit. Bernard Minier m'avait déjà donné de quoi bien me satisfaire et j'ai eu peur, je l'avoue, en tournant les premières pages d'UNE PUTAIN D'HISTOIRE, de me sentir de nouveau comme avec M.Chattam et d'être déçue, de devoir revoir à la baisse ce niveau d'exigence qu'est le mien. Pourtant Bernard Minier réussit et me tient. Je suis tombée dans ses mots comme un junkie dans la poudre. Il me nourri et m'abreuve de pages, de suspens et d'énigmes et je n'arrive pas à m'en lasser. Pourquoi le voudrais-je ?



Minier laisse, cette fois, son personnage fétiche de côté et nous emmène dans une toute nouvelle aventure, de l'autre côté de la terre, au large de Seattle. UNE PUTAIN D'HISTOIRE, n'a rien à voir avec le thriller policier dont on avait l'habitude avec Minier. Cette fois, le roman se découpe en chapitre, tantôt raconté par un narrateur omniscient, tantôt par le personnage principal Henry, 16 ans. Après le meurtre de sa petite-amie, l'attention de tous les habitants de l'île se tourne vers lui et dépasse les rivages de l'archipel d'îles sur lequel ils vivent. Un homme politique de grande envergure, en place de devenir gouverneur, et son homme de main, pas toujours très net, vont soudainement s'intéresser à lui. Pourquoi ?



Si la perspective d'une narration à la première personne du singulier, d'autant plus par un adolescent de 16 ans, m'avait laissé au début assez réfractaire, j'ai rapidement changé d'avis au bout d'une vingtaine de pages. Henry, le personnage principal, autour duquel toute l'attention gravite est un adolescent somme toute banal. Ses amis aussi. Ses deux mamans également. Les caïds du coin ne faisant pas exception. Et c'est là que réside l'une des clefs de la réussite de Minier : ses personnages. On rencontre rarement des personnages aussi bien construits et on rencontre encore plus rarement un roman dans lequel TOUS les personnages sont aussi finement travaillés. Rien n'est laissé au hasard, pas même la ressemblance de l'un deux à Philip Seymour Hoffman (merci monsieur Minier pour ses références culturelles dont vous ponctuez vos romans, et merci d'autant plus à la discrète référence à Seaworld).



Il serait très compliqué de faire un synopsis complet d'UNE PUTAIN D'HISTOIRE tant elle est tordue cette histoire justement. le style de Minier n'a rien à envier à celui de ses confrères français ou même américains ou suédois. Si le roman commence tranquillement, ce n'est que le calme avant la tempête. le suspense monte doucement à mesure que l'on tourne les pages. Cela faisait des années qu'un roman ne m'avait pas tenu en éveil durant cinq heures d'affilés : bonjour nuit noire. Cela faisait aussi un bon bout de temps que l'un d'eux ne m'avait pas empêcher d'éteindre la lumière après l'avoir terminé. En tournant les cent dernières pages, je ne m'était pas aperçu de l'état dans lequel m'avait mis ce roman. Comme au cinéma devant une scène angoissante à la musique stridente, mes doigts s'enfonçaient dans la couverture et froissaient les bas de pages en les tournant, mes yeux n'arrivaient pas à se focaliser sur une ligne tant ils étaient pressés de passer à la suivante et mon cerveau envisageait, plus que rapidement, de nouveaux dénouements possible à chaque détail anodin que l'on pouvait rencontrer. Je vous mets au défi de vous arrêter, passés les 300 pages.


Cependant, l'intérêt d'UNE PUTAIN D'HISTOIRE ne tient pas qu'à son suspens, à son style fluide et à ses personnages finement travaillés mais aussi et surtout à son dénouement. Aucunes de mes hypothèses ne se révéla justes. Certaines s'approchaient quelque peu de la vérité mais je ne m'étais jamais douté d'un tel final. Il existe un mot, un seul mot dans notre dictionnaire qui parvient à résumé cette histoire : Machiavélique.


Et puisqu'il faut donc le noter à présent, alors allons-y : une intrigue prenante et parfaitement maîtrisée, un style technique et fluide qui nous arrache doucement à la réalité, un suspens ascensionnel qui nous transforme en êtres assoiffés de réponse et des personnages complexes et surtout vrais, travaillés à l'épi près...Comment ne pas avoir de scrupules à ne pas donner un 20 ?



Suspense : 5/5

Scénario : 5/5

Personnages : 5/5

Style : 4,75/5



UNE PUTAIN D'HISTOIRE, Bernard Minier: 19,75/20


Plume de crime-
Lien : http://plumedecrime.blogspot..
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Une putain d'histoire est un livre qui porte bien son nom, un thriller dans lequel, de kayak en ferry, Bernard Minier nous mène surtout en bateau. Mais qui est donc Henry, adolescent de 17 ans que ses "deux mamans" cachent et dont la petite amie vient d'être retrouvée assassinée dans des conditions horribles ? Pourquoi n'a t-il pas droit de laisser sa photo sur les réseaux sociaux? Qui a pu vouloir la mort de Naomi, et pourquoi? Un roman haletant, dans les brumes et les pluies d'une île au large de l'Etat de Washington et de la Colombie britannique, avec ses habitants taiseux souvent, violents parfois, énigmatiques toujours. La résolution de l'énigme prend le lecteur par surprise et la fin est loin des discours convenus de certains auteurs. A découvrir absolument !
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344 Critiques sur ce livre.

Plus grand chose à rajouter, je pense.

J'ai bien aimé, c'était rythmé et je me suis creusée la cervelle pour découvrir le Pourquoi du Comment ?

Bon, pour certains trucs j'avais deviné mais pas pour tout ; et je me suis laissée piéger , bien que me doutant qu'il y avait anguille sous roche et que ça ne pouvait manquer de rebondissements spectaculaires.

Ce fut le cas.

Bonne lecture.
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Un roman policier très bien mené. Henry, jeune adolescent de 17 ans est accusé de la mort de sa petite amie Naomi. Son sort intéresse beaucoup de monde : la police, une famille de cinglés et un homme puissant qui le voit comme son fils qu'il cherche depuis des années. le rythme monte crescendo et le lecteur se fait avoir. On croit dur comme fer qu'Henry est un adolescent fragile et victime d'un complot. Mais quand on joue à manipuler les autres, qui sait si on ne va pas tomber sur quelqu'un de plus fort que vous. Je recommande.

Challenge Multi-défis 2023
Challenge Pavés 2023
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Très distrayant, mais niveau crédibilité, on repassera.
Quand on s'interroge sur la crédibilité, c'est qu'il y a un souci. Par exemple, pour rester chez les ados et leurs démons, à la lecture de Carrie, on ne se pose jamais la question de la cohérence. C'est la marque de la réussite complète.
Ici, il y a des failles abyssales, mais aussi des qualités qui font qu'on ne lâche pas le bouquin.
Bon, la "putain" d'histoire, c'est celle d'Henry, 16 ans, habitant depuis sept ans sur une île euh, au climat trèèèès océanique au large de Seattle. Il y pleut environ une fois par an, d'octobre à juin. Il a été adopté par deux femmes dans des circonstances troubles, et a des super copains à la vie à la mort dans son ilot. Un soir de houle et de pluie ( comme tous les soirs) sur le ferry qui le ramène du lycée, il se dispute avec sa petite amie Naomi. Celle-ci est retrouvé morte noyée le lendemain sur une plage, et Henry est suspecté. Immédiatement, ses amis et lui se lancent dans une enquête périlleuse pour retrouver le vrai coupable. de par ces recherches, Henry va être amené à s'interroger sur ses origines...
Les qualités sont l'écriture accrocheuse, la création d'une ambiance nocturne, venteuse, grise et brumeuse qui poétise considérablement le texte, et l'imagination de l'auteur. Imagination qui parfois aussi le perd dans des rebondissements qui laissent incrédule. D'abord le coup du super big brother qui surveille la planète entière et s'introduit partout, moi, je veux bien, mais quand je vois mon portable qui ne capte correctement qu'en plein centre de Toulouse, je me dis que les satellites ont encore des progrès à faire...Sans parler du FBI super fort qui n'arrivait pas l'année dernière à craquer un iPhone de terroristes sans l'aide d'Apple...Bref, je me demande s'il n'y a pas un peu de fantasme là dedans ... Ensuite les ados qui réussissent à faire parler Joe Dalton, on se demande pourquoi et comment Joe se met à parler...et puis Henry qui nage à l'aise en pleine tempête au milieu des orques. ...Balaise le gars. Et Henry encore qui balance Joe Dalton du haut d'un phare, Henry qui est plus malin que Bill Gates et le commissaire Maigret réunis...Trop fort, ces gamins...
Donc c'est très agréable à lire, assez palpitant, mais un pur divertissement.
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Efficace. très efficace.
Si vous cherchez un thriller plein de rebondissements, de fausses pistes et d'actions en tous genres, alors Une putain d'histoire devrait vous plaire : un décor grandiose battu au gré des éléments, un groupe de jeunes ados à l'amitié indéfectible, des méchants pourris jusqu'à l'os, d'autres individus puissants et retors, sans oublier le passé mystérieux du héros, et le meurtre d'une jeune fille de 17 ans retrouvée dans un filet de pêche sur une plage.

Un livre d'action donc, servi par une plume qui tient en haleine. Un poil too much parfois au niveau du déroulement de l'intrigue, mais on ne lui en tiendra pas rigueur. J'ai beaucoup aimé toute la réflexion menée sur la surveillance à outrance des uns et des autres avec une facilité apparente et glaçante. J'ai juste un petit regret personnel pour le choix du titre, qui ne reflète pas vraiment à mes yeux l'intrigue complexe échafaudée par l'auteur.

La fin tient ses promesses, c'est même savoureux.
Un bon moment de lecture.
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