L'esclave du batteur d'or nous raconte la destinée peu banale de deux somaliens, en des temps de traite, de contrebande et de piraterie. Présenté comme une histoire vraie, ce récit n'a rien à envier aux grands romans d'aventures.
Témoin privilégié de cette région du globe au début du 20ème siècle, Monfreid nous aide à mieux comprendre des us et coutumes qui ont tout pour choquer les lecteurs contemporains.
Conteur hors-pair, il s'égare -me semble-t-il- quand il s'agit de défendre des traditions qu'il défend coute que coute dans un subtil mélange de conservatisme et de racisme. Visionnaire dans la volonté de préserver chaque culture et dans sa méfiance vis à vis des apports européens, il reste prisonnier des a priori de son temps.