Ô my god. Moins de 3 de moyenne sur Babelio pour ce tome 3 d'une formidable trilogie, et pas le moindre avis justifiant cela...
Pas aussi bonne que "Les danseurs de la fin des temps", mais quand même, on n'est pas si loin du meilleur de Moorcock.
Si on avait besoin d'une preuve que les gens n'aiment pas qu'on leur rappelle qu'ils sont responsables de leurs actes, en voilà une...
Moi qui ai accepté les miennes, de responsabilités, et bien j'ai adoré ce dernier tome, bourré de remarques et de phrases sur les êtres humains, sur la manipulation, sur la responsabilité, tellement justes, tellement précises, tellement VRAIES, tout simplement, que ça en devient confondant.
En plus, Moorcock approfondit son multivers, ses croisements de personnages entre romans, c'est vraiment formidablement construit et cohérent.
Le tome reste très noir, même si la fin apporte un peu de légèreté à l'ensemble, mais c'est extrêmement pessimiste (ce que je partage, je ne crois plus à une possible rédemption de l'humanité, nous allons allègrement provoquer notre propre destruction). de fait, c'est une trilogie à ne pas lire quand on déprime, sous peine de s'enfoncer davantage...
Il y a bien sûr quelques défauts, la construction des trois tomes est assez répétitive (il n'y a pas de grande surprise). Mais du coup, le personnage de Djougavilitch est le pendant négatif du personnage positif de O.T. Shaw du premier tome. Dans plus ou moins les mêmes circonstances, Moorcock nous montre comment la différence de caractère et de moralité d'une seule personne, acceptée par les masses comme leader, peut amener à un résultat totalement différent. On ne peut pas s'empêcher de voir Hitler en premier lieu, mais encore plus sûrement Staline (ou Mao) dans ce Djougavilitch taré et terrifiant, avec son culte de la personnalité poussé à l'extrême...
Bref, un tome largement sous-noté ici... Cette trilogie va tout droit dans mes coups de coeur de l'année, même si elle a quelques défauts.
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J'ai eu un peu peur en commençant ce troisième et dernier volume des aventures d'Oswald Bastable. J'y retrouvais les travers du tome précédent, avec un récit qui présente de fortes similitudes avec celui du premier tome. Heureusement, la suite permet de retrouver un véritable élan et la fin offre une très belle conclusion à la trilogie. J'ai globalement pris beaucoup de plaisir à lire ces trois romans qui mêlent habilement uchronie, steampunk, aventure, et réflexion politique.
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Il est de la nature d'un despote avisé de dire toujours ce qu'ils désirent entendre à ceux dont il a besoin. Il ne dit ce qu'il pense réellement que lorsqu'il n'a besoin de personne. Parfois, il n'en prend même pas la peine. Pour devenir un glorieux tyran, le secret consiste à posséder très tôt la capacité d'être tout et son contraire.
"Je ne suis pas un politicien, lui répondis-je . J'ai du mal à saisir la différence entre un "isme" et un autre."
Le grand retour d'une figure mythique de la dark fantasy !
La saga tragique d'Elric se poursuit dans ce nouvel épisode marqué par l'arrivée d'un dessinateur exceptionnel, Valentin Sécher, qui prend désormais les rênes de la mise en scène graphique. Une interprétation visuelle magistrale pour entamer un second cycle de quatre volumes, toujours respectueusement adapté – avec quelques aménagements – de l'oeuvre culte de Michael Moorcock avec la bénédiction de celui-ci. Plébiscitée par le public et la critique, LA référence de la bande dessinée de fantasy !
Découvrez Elric Tome 5 par Julien Blondel, Jean-Luc Cano et Valentin Sécher : https://www.glenat.com/24x32-glenat-bd/elric-tome-05-9782344057230
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