C'est par intérêt pour
Georges Moustaki que j'ai lu son premier roman "
Petite rue des bouchers". Bon, je préfère quand même ses chansons à son pseudo polar bruxellois.
Je ne sais pas pourquoi il a voulu associer le polar à l'autofiction mais ce n'est pas très réussi. Enfin j'exagère, le côté autobiographique est intéressant. D'ailleurs le livre est très facile à lire.
Georges, alias Alexandre, est un jeune homme d'origine maghrébine (pour le côté méditerranéen) qui vit en France. Il part en Belgique où il va rester deux mois pour travailler comme pianiste au Grenier, une boîte de jazz du vieux Bruxelles. Ses amis de l'époque (on est dans les années 50) sont des personnages de la nuit. Il est aimé de tous et surtout de toutes. Je ne savais pas que
Georges Moustaki était un chaud lapin! Entre prostituées et junky, Alexandre va se trouver mêlé aux meurtres sur lesquels le commissaire
Corneille enquête. Finalement, il s'avérera qu'il ne s'agit pas de meurtres.
Mais s'il y a du chambard dans la
petite rue des bouchers, Alexandre va d'abord vivre une aventure humaine et musicale qui forgera son avenir. Cela lui permet de témoigner et de ne pas oublier des amis chers comme Ramsès qui l'a protégé.