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EAN : 9782877064026
1730 pages
Editions de Fallois (30/11/-1)
3.12/5   20 notes
Résumé :

Le bel Alexandre trouve un emploi de pianiste de bar au Grenier, situé Petite rue des Bouchers dans le quartier chaud du Bruxelles des années cinquante. Craquant comme un jeune tendron, il aime la vie, la musique et les femmes.

Et celles-ci le lui rendent bien : Alexandre finit rarement seul la nuit dans sa chambre de bonne ouverte à tous les courants d'air et toutes les amourettes... Il y a "Elsa, la shampouineuse, Paloma la barmaid, Marie-L... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
C'est par intérêt pour Georges Moustaki que j'ai lu son premier roman "Petite rue des bouchers". Bon, je préfère quand même ses chansons à son pseudo polar bruxellois.
Je ne sais pas pourquoi il a voulu associer le polar à l'autofiction mais ce n'est pas très réussi. Enfin j'exagère, le côté autobiographique est intéressant. D'ailleurs le livre est très facile à lire.
Georges, alias Alexandre, est un jeune homme d'origine maghrébine (pour le côté méditerranéen) qui vit en France. Il part en Belgique où il va rester deux mois pour travailler comme pianiste au Grenier, une boîte de jazz du vieux Bruxelles. Ses amis de l'époque (on est dans les années 50) sont des personnages de la nuit. Il est aimé de tous et surtout de toutes. Je ne savais pas que Georges Moustaki était un chaud lapin! Entre prostituées et junky, Alexandre va se trouver mêlé aux meurtres sur lesquels le commissaire Corneille enquête. Finalement, il s'avérera qu'il ne s'agit pas de meurtres.
Mais s'il y a du chambard dans la petite rue des bouchers, Alexandre va d'abord vivre une aventure humaine et musicale qui forgera son avenir. Cela lui permet de témoigner et de ne pas oublier des amis chers comme Ramsès qui l'a protégé.


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Je n'y ai pas été pour y trouver un grand polar, je n'y ai pas non plus été pour trouver de la grande prose.
Non, j'y suis allée pour me plonger dans une lecture simple et facile et surtout me plonger dans la ville de Bruxelles la nuit. Et de ce coté là c'est un pari réussi.
J'ai beau ne pas avoir connu les années 50, Bruxelles est dans mon coeur depuis longtemps et ses petites rues je les connais bien. Quel plaisir donc de se laisser guider au fil des pages dans des ambiances et des lieux où j'ai moi même pu me retrouver pour y rejoindre des amis et festoyer jusqu'à ce que le jour se lève.
C'est un livre facile, une lecture qui s'impose comme une pause savoureuse entre deux romans plus costauds.
Merci à Georges Moustaki pour cette jolie éloge de notre capitale. Les pages s'enfilent d'une traite et pour la bruxelloise que je suis devenue, il me donne la sensation d'en ressortir riche d'un sentiment que seuls les chats gris de la nuit peuvent connaître et partager.
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Une curiosité que ce petit livre. Même à Bruxelles il est peu connu. Moustaki y raconte à travers un polar son passage à Bruxelles dans les bars interlopes dans années 1950, avant que le quartier ne devienne l'attrape-touristes qu'il est devenu. Magouille, trafics, serveuses douces (ou moins douces); le jeune méditerranéen belle-gueule avait du succès.
C'est mignon, cela reste un regard un peu parisien sur Bruxelles (les termes bruxellois sont souvent artificiels). Mais cela se laisse lire.
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Ce livre, est pour Georges Moustaki, une fiction autobiographique en forme de "polar". C'est à son goût pour les romans noirs et à sa rencontre avec Jérôme Charyn que "Petite Rue des Bouchers" doit son existence.
C'est surtout une façon pour lui de se souvenir des années passées dans la Bruxelles début des années 50 alors qu'il jouait du piano dans une boite et fréquentait le monde de la nuit avec sa pègre, sa drogue, sa prostitution et sa musique. Spectateur privilégié de toutes les intrigues et de tous les trafics qui se tramaient au "Grenier", il donne quelques anecdotes mais son "polar" brille par l'absence d'intrigue proprement dite.
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Une "fiction autobiographique" en forme de polar du grand George Moustaki. le Bruxelles des années 50 plus vrai que nature. Toutes les intrigues et tous les trafics passaient devant les yeux de ce jeune pianiste de la boite Grenier. On n'a pas besoin de plus pour dévorer ce livre !
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Le stress, l’ennui, la monotonie, lui ont fait toucher du doigt l’inutilité de vivre. Il a pensé au suicide avant d’aller vers d’autres solutions. En passant en revue tous les métiers possibles, il a compris que celui de barman était le moins aliénant. Vivre de pourboires, sous l’uniforme anonyme de celui qui remplit les verres et encaisse le prix des consommations, à la fois confident et ombre inexistante, omniprésent et discret, sans comptabilité à tenir, sans autre responsabilité que de renouveler le stock de bouteilles et vérifier leur niveau
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La guerre est déclarée, mon petit Alexandre. Ça couvait depuis longtemps, mais maintenant ça va faire mal. Les grands ont décidé de bouffer les petits. Dans trois ans, le quartier vaudra de l’or. Celui qui peut se l’approprier maintenant va faire des fortunes. Tout le monde est impliqué : la politique, la finance, la pègre, tous…
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Alexandre n’était pas exigeant. Contre quelque monnaie et une chambre sans chauffage ni carreaux aux fenêtres, il fait l’ambiance musicale de dix heures du soir à quatre heures du matin. Pour quelques francs belges, il s’est procuré un album des classiques du piano-bar. Il s’enthousiasme pour les standards de Cole Porter, Irving Berlin, Jerome Kern, Kurt Weill. Ces trésors sont la base de son répertoire. En ajoutant quelques fleurons de la chanson française, il peut satisfaire toutes les demandes. Le temps ne lui paraît pas trop long. Il se nourrit de musique et du spectacle des personnages qui hantent le lieu. Parmi ceux de son âge, les filles sont presque toutes jolies ; en tout cas elles présentent bien. Les garçons sont dans le même ton. Propres, bien habillés, bonnes manières.
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L’une est la fille d’un diamantaire anversois, l’autre un top-model.
La blonde et la brune, la menue et la plantureuse, la sombre et la joviale. Francis est content d’épater la galerie en exhibant ces deux spécimens, également attrayants, mais si différents, de la beauté féminine.
Un léger maquillage lui donne l’air de revenir constamment d’un safari ou des sports d’hiver, tandis qu’un soupçon de khôl allonge l’œil et bleuit son regard.
Il parle plusieurs langues et se réclame de plusieurs origines. Sa culture est assez vaste pour lui permettre d’entrer dans les cercles les plus divers.
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- Quel est le titre de l’œuvre que vous avez jouée ?
- Gaspard de la nuit… c’est de Ravel. J’ai eu envie de la jouer pour toi parce que tu es un Gaspard, comme l’orphelin de Verlaine, le mystérieux petit paysan d’Ansbach…
Alexandre est ému d’être comparé à celui qui a inspiré cette musique.
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Moustaki. Il y avait un jardin.
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