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EAN : 9782823602388
320 pages
Editions de l'Olivier (02/10/2014)
3.51/5   88 notes
Résumé :
Un recueil de treize nouvelles dans lesquelles l'auteur met en scène ces instants de non-retour qui influent sur nos vies : une jeune femme qui s'enfuit de chez elle, un père qui est rongé par un désir inconvenant, une mère qui délaisse son enfant...
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Première rencontre avec Alice Munro, cette femme alerte et malicieuse dont l'œil aiguisé nous promène autour de Toronto dans le Canada d'après guerre. C'est une écrivaine déjà âgée qui écrit et, phénomène moult fois constaté, ce sont les très anciens souvenirs qui remontent le plus facilement à la surface, ceux qui furent imprimés de façon indélébile alors que la mémoire avait encore si peu servi, qu'elle était encore toute neuve pourrait-on dire.

Ce recueil, qu'elle a annoncé être son dernier, regroupe quatorze nouvelles, dix présentées comme des fictions et les quatre dernières comme autobiographiques. Seules " Vue Sur le Lac " et " Dolly " font intervenir des personnages principaux de l'âge de l'écrivaine (environ 80 ans au moment de l'écriture de ce livre). Toutes les autres se passent peu après ou pendant la seconde guerre mondiale, vue du côté de l'arrière-pays canadien, ou bien encore vers la fin des années 1960.

Alice Munro y développe une perception très féminine et une étonnante acuité à sonder l'intériorité de ses personnages dans les petits riens de la vie. Il y a toujours un œil sagace et non dénué d'humour ou de dérision. Elle choisit délibérément de donner à ressentir et non à calibrer un scénario parfait, d'où, peut-être, un certain sentiment de queue de poisson, parfois, à la fin des nouvelles.

Ceci n'a rien de surprenant eu égard à son projet littéraire : traiter de gens simples et les regarder évoluer dans la vie, avec ses remous, ses passes calmes et ses coups de grisou, de temps en temps. Il n'y a pas de finalité, comme pour la vie, rien que la vie.

Une belle découverte en tout cas de mon point de vue, une façon bien à elle de mener le déroulé de ses nouvelles, preuve s'il en était besoin que l'on n'a pas encore exploré toutes les possibilités de ce genre narratif que l'on croit bien connaître. Intéressant, en somme, peut-être pas captivant, mais ce n'est que mon avis, rien que l'avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Mon troisième recueil de nouvelles d'Alice Munro, et je ne me lasse pas. Chacun de ces courts récits est comme un diamant purement ciselé, sans un mot de trop, brillant pour la plupart d'un éclat froid et indifférent, comme la vie. Pas de réponse, pas de justice, pas de retour en arrière possible.
Il s'agit d'histoires de femmes (Alice Munro doit avoir la sagesse-peu partagée par nos amis les hommes-de savoir qu'elle ne peut pas se projeter de façon crédible dans un esprit masculin...) à un moment charnière de leur existence. Un départ, un nouveau travail, une rencontre, une coïncidence, et des vies banales peuvent être bouleversées. L'écriture et la structure des nouvelles rendent ces petits riens absolument fascinants.
Les quatre dernières "nouvelles" sont des textes que l'auteure nous annonce autobiographiques, et Alice, replongeant dans son enfance, perd un peu de sa distance assez glaciale. La petite peste de "Du côté de Castle Rock" reparaît, mais presque adoucie et mélancolique...et là l'écriture devient carrément sublime, à vous tordre le coeur : "de certaines choses on dit qu'elles sont impardonnables, ou qu'on ne se les pardonnera jamais. Mais c'est ce qu'on fait. On le fait tout le temps."
J'en suis toute retournée.
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Tranches de vie : ainsi pourraient s'appeler les recueils de nouvelles de l'écrivain canadien, Alice Munro qui excelle à mettre en exergue les moments charnières d'une vie, ces moments fugitifs où tout bascule à cause d'un regard, d'un geste ou d'un enchaînement de circonstances qui font de l'existence une partition dont on ne maîtrise pas souvent les notes. Son regard clairvoyant nous plonge au coeur de l'âme humaine et sa difficulté à aimer en vérité, par peur parfois, par lâcheté, souvent. Les quatre dernières nouvelles, parmi les plus touchantes, forment un tout où Alice Munro évoque son enfance et sa relation compliquée avec sa mère.

Ces destins de femmes nous touchent car toutes essaient de trouver le bonheur dans une société canadienne en pleine mutation après la seconde guerre mondiale, dans cette espace semi-rurale où la modernité apporte son lot de confort et de solitude. La liberté semble à portée de main : elle se concrétise par l'accès à l'indépendance financière qui n'aboutit pas toujours à l'épanouissement rêvé.
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Quatorze nouvelles parues en 2014 dans les Editions de l'Olivier. Cette romancière canadienne obtint le Prix Nobel de Littérature en 2013 et à cette époque, je n'avais lu d'elle que Fugitives, un recueil de nouvelles également. Depuis rien, jusqu'à ce que je tombe sur celui-ci. Ce sont des nouvelles assez déconcertantes qui parlent de la vie de tous les jours. La première Jusqu'au Japon raconte une infidélité féminine qui aurait pu tourner au tragique si Greta, la mère, n'avait pas retrouvé sa fille, la petite Katy, endormie entre deux wagons. Pour la deuxième nouvelle, la jeune prof, Vivi, fraîchement arrivée au sana d'Amundsen (qui donne le titre de ce récit) se fait « entuber » par le séduisant Dr Fox. L'école de la vie ! La troisième nouvelle ne m'a pas plu. Aucun intérêt personnellement. La quatrième nouvelle : La Gravière est digne d'un roman de Stephen King. C'est tragique et horrible à la fois de conter en si peu de mots le triste sort de la petite Caro. La cinquième nouvelle Havre est assez insipide. Pareil pour la sixième, Fierté. La septième nouvelle, Corrie, est une histoire de chantage assez curieuse. La huitième nouvelle, Train, parle d'un fugitif, Jackson, qui revient de la guerre et ne s'arrête pas à la gare où l'attend sa promise. La neuvième nouvelle, Vue sur le lac, parle d'une femme âgée, Nancy, atteinte d'Alzheimer, et c'est très bien narré. Dans la dixième nouvelle, Dolly, la narratrice, poétesse de soixante-et-onze ans, rencontre par hasard Dolly, le premier grand amour de son mari, Franklyn. Tout d'abord, elle réagit mal en s'enfuyant et se réfugiant dans un motel pour quelques jours... Les quatre oeuvres suivantes sont plus de l'autofiction. Oeil, Nuit, Voix et Rien que la vie sont des prolongements d'elle-même, de cette brillante romancière canadienne et si je ne trouve pas le récit aussi abouti que dans les précédentes nouvelles, cela permet de la connaître un peu mieux dans ses pensées sombres et secrètes. Intéressant !
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Son talent est formidable, elle n'a jamais été égoïste : ses nouvelles ont un éclat subtil, discret, caché. Quelquefois mêmes autobiographiques: “Je crois qu'elles sont les premières et dernières – et les plus proches – choses que j'ai à dire sur ma propre vie.”
Elle est née en 1931. Elle décrit une mère belle, ambitieuse et insatisfaite, et un père avec qui elle avait plus de rapport mais qui la battait avec une ceinture, "pas une punition rare à l'époque". Elle décrit la maison d'un voisin dans une région rurale de l'Ontario “… que nous ne visiterions ni ne connaîtrions jamais et qui était pour moi comme la maison d'un nain dans une histoire. Mais nous connaissions l'homme qui vivait là-bas… Il s'appelait Roly Grain, et il n'a plus aucune part à ce que j'écris maintenant, malgré son nom de troll, car ce n'est pas une histoire, seulement la vie."
Ce "seulement la vie" nous interpelle avec son implication que la fiction peut être - et faire - plus. Roly Grain nous rappelle comment fonctionnent les nouvelles de Munro. Elle a un don pour présenter des personnages qui semblent être des figurants mais qui redirigent et transforment le récit. Dans "Train", un vagabond - un ex-soldat - se réfugie dans une ferme avec une femme et y reste. Dans le magistral "En vue du lac", une femme effrayée de perdre la mémoire et un inconnu, rencontré par hasard dans son jardin, devient presque un intime.
Munro est perspicace sur la façon dont les gens se perturbent les uns les autres. Si Roly Grain n'avait pas été incommodément réel, elle lui aurait tendu une histoire et l'aurait laissé courir avec.
Qui plus est, elle aurait décrit son personnage en une ligne. Lisez cette description extraordinairement concise de fierté: "Il y avait toujours cette hésitation et cette légèreté étranges en elle, comme si elle attendait que sa vie commence." Les histoires de Munro se terminent souvent ainsi: "Elle attendait juste ce qui devait arriver ensuite." Et nous sommes heureux de ne pas en savoir plus, de laisser le temps s'arrêter.
Formidable prix Nobel qui de temps à autres fait connaître de vrais écrivains. Combien étions-nous avant 2013, en France qui avions lu Alice Munro ?
Sommes-nous aujourd'hui beaucoup plus ? Tristesse des récompenses littéraires qui laissent entendre aux lecteurs que de petites autobiographes peuvent se comparer à d'immenses écrivains... Il est vrai qu' 'ce sont des recueils de nouvelles pas des romans. Voilà qui est déjà en soi une déception. L'autorité du livre en parait diminuée, cela fait passer l'auteur pour quelqu'un qui s'attarde à l'entrée de la littérature, au lieu d'être assurément installé à l'intérieur.'
Lien : http://holophernes.over-blog..
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critiques presse (4)
Chro
12 novembre 2014
Rien que la vie est un brouillard crépusculaire fait de quatorze nouvelles et d'autant de nuances de gris, qui conserve la magie narrative coutumière d’Alice Munro et montre la mélancolie des paysages canadiens à travers divers fragments d'existences.
Lire la critique sur le site : Chro
LaPresse
28 octobre 2014
Concision et densité, réalisme cru, ellipses surprenantes qui émaillent chaque nouvelle, Munro n'est jamais dans ce temps linéaire de beaucoup de romans où les héros ou héroïnes traversent des épreuves jusqu'au finale, mais dans ces instants en apparence anodins qui sont plus près de la mémoire qui réécrit nos existences, donc plus près de notre perception du réel.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaLibreBelgique
21 octobre 2014
Prix Nobel en 2013, Alice Munro signe avec "Rien que la vie" un recueil qu’elle a annoncé comme le dernier. Des détours et des tentations, des chemins tracés dont parfois on s’écarte, des trajectoires imprévues.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Telerama
01 octobre 2014
En quelques mots subtils, Alice Munro cerne les destins qui vacillent.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Tout ce qui s'est produit dans le courant des années soixante-dix, encore que dans la ville en question et dans d'autres petites villes qui lui ressemblent, les années soixante-dix n'aient pas été à l'image que nous nous en faisons aujourd'hui. […] Les garçons portaient les cheveux plus longs mais ils ne leur cascadaient pas jusqu'au milieu du dos et il ne semblait pas que l'atmosphère fût plus qu'à l'ordinaire à la libération et à la rébellion.
Mon oncle commença par me taquiner à propos de la prière d'avant le repas. Ou plutôt à propos du fait que je ne la disais pas. J'avais treize ans, j'allais vivre chez ma tante et lui pendant l'année que mes parents passaient en Afrique. Jamais de ma vie je n'avais encore incliné la tête au-dessus de mon assiette pour dire une prière.
« Seigneur, bénissez ce repas que nous allons prendre et nous-mêmes qui sommes vos serviteurs », dit Oncle Jasper tandis que je demeurais la fourchette en l'air, me retenant de mastiquer la viande et les pommes de terre que j'avais déjà en bouche.
« Surprise ? » demanda-t-il, après son « pour l'amour de Jésus. Amen ». Mes parents disaient-ils une prière différente, peut-être à la fin du repas ? questionna-t-il.
« Ils ne disent rien, voilà ce que je lui répondis.
— Rien, vraiment ? reprit-il, feignant l'ébahissement. Tu veux vraiment me faire croire ça ? Des gens qui ne remercient pas le Seigneur iraient en Afrique pour évangéliser les païens — réfléchis un peu ! »
Au Ghana, où mes parents étaient enseignants, ils n'avaient apparemment rencontré aucun païen. Le christianisme s'épanouissait à un point déconcertant tout autour d'eux, et jusque sur des affiches à l'arrière des autobus.
« Mes parents sont unitariens », dis-je, en m'excluant moi-même pour je ne sais quelle raison.
Oncle Jasper secoua la tête et me demanda d'expliquer ce mot. Ne croyaient-ils pas au Dieu de Moïse ? Au Dieu d'Abraham ? À coup sûr ils devaient être juifs. Non ? Ni mahométans ? Si ?
« C'est surtout que chacun a sa propre idée de Dieu », répondis-je avec peut-être plus de fermeté qu'il ne s'y était attendu. J'avais deux frères à l'université et rien n'indiquait qu'ils allaient devenir eux-mêmes unitariens, de sorte que j'avais l'habitude des discussions passionnées à propos de la religion — ainsi que de l'athéisme — autour de la table.
« Mais ils croient au devoir de faire le bien et de vivre dans le bien », ajoutai-je.
Erreur. Non seulement une expression incrédule se peignit sur le visage de mon oncle — sourcils levés, hochement de tête émerveillé — mais les mots qui sortirent de ma bouche avaient l'air déplacés, à mes propres oreilles, prétentieux et manquant de conviction.

HAVRE.
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Comme si avoir commis l'adultère avec une paroissienne n'était pas assez grave, le pasteur, au lieu de se faire le plus discret possible et de s'éclipser afin de subir une forme de rééducation, ou d'aller prendre en charge une paroisse oubliée au fin fond de l'arrière-pays, avait apparemment choisi d'affronter l'opprobre du haut de la chaire. Il était allé au-delà de la confession. Tout n'avait été que grimaces, disait-il. Sa bouche avait formé les paroles de l'Évangile et les commandements auxquels il ne croyait pas tout à fait, et la plupart de ce qu'il avait prêché concernant l'amour et la sexualité, ses recommandations évasives, timides et convenues : grimaces que tout cela. Il était à présent un homme libre, libre de leur dire le soulagement que c'était de célébrer la vie du corps en même temps que celle de l'esprit.

QUITTER MAVERLEY.
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Au long de l'automne et de l'hiver et du printemps qui suivirent, il n'y eut presque pas de jour où elle ne pensa pas à lui. C'était comme avoir le même rêve toujours parfaitement identique à la minute où l'on s'endormait. À la renverse sur le canapé, la tête appuyée sur le coussin, elle songeait qu'elle était entre ses bras. On aurait eu tendance à croire qu'elle ne se rappellerait pas son visage, mais il surgissait en détail, visage ridé et semblant assez fatigué, d'un homme d'intérieur, plutôt sarcastique. Et son corps n'était pas absent non plus, il présentait une usure raisonnable qui ne l'empêchait pas d'être apte et fonctionnel, et éminemment désirable.
Elle se consumait de manque, en sanglotait presque. Tout ce déploiement imaginaire disparaissait pourtant, se mettait en hibernation quand Peter rentrait à la maison. Les affections quotidiennes surgissaient alors au premier plan, avec une constance sans faille.

JUSQU'AU JAPON.
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Elle avait existé, elle n'existait plus. Plus du tout, comme si elle n'avait jamais existé. Et les gens s'affairaient alentour, comme si ce fait scandaleux, on pouvait le surmonter, en prenant des dispositions raisonnables. Lui aussi se plia à la coutume, signa là où on lui dit de signer, disposant de ce qu'il convenait de faire des " restes " — comme on dit.
Quel excellent mot — " restes ". Comme quelque chose qui se dessécherait et tomberait en poussière, oublié au fond d'un placard.
Et il ne tarda pas à se retrouver dehors, à faire semblant d'avoir une raison aussi bonne, aussi ordinaire que quiconque, de mettre un pied devant l'autre.

QUITTER MAVERLEY.
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Quand j'avais cinq ans mes parents produisirent de but en blanc un nourrisson, un garçon, dont ma mère dit que c'était ce que j'avais toujours désiré. D'où tirait-elle cette idée, je ne le savais pas. Elle la développa, y ajoutant une bonne petite dose de fioritures, toutes fictives mais difficiles à contredire.
Puis, un an plus tard, un nourrisson, une fille, fit son apparition, déclenchant une nouvelle effervescence mais sur un mode mineur, cette fois.
Jusqu'à l'arrivée du premier, je n'avais jamais eu conscience d'une quelconque différence entre ce que je ressentais et ce que ma mère disait que je ressentais. […]
Ce fut avec la venue de mon frère, […], quand elle se mit à me rebattre les oreilles de l'assertion qu'il était une espèce de cadeau qu'elle me destinait, que je commençai à comprendre qu'une bonne part des idées qu'elle se faisait de moi pouvait différer des miennes.

L'ŒIL.
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Vidéo de Alice Munro
Samedi 19 septembre 2020 / 9 h
Florence Seyvos et Anne Alvaro nous font parcourir l'univers de Sisyphe est une femme, l'essai de Geneviève Brisac, à travers l'évocation d'Alice Munro, Marguerite Duras, Rosetta Loy...
Florence Seyvos est écrivaine et scénariste. Les Apparitions, Prix Goncourt du premier roman 1995 et le prix France Télévisions 1995. L'Abandon, 2002, le Garçon incassable, 2013 (prix Renaudot poche). Elle a également publié à l'École des loisirs une dizaine de livres pour la jeunesse et coécrit avec la réalisatrice Noémie Lvovsky les scénarios de ses films, comme La vie ne me fait pas peur (prix Jean-Vigo), Les Sentiments (prix Louis-Delluc 2003) ou Camille redouble. Elle publie en septembre 2020 Une bête aux aguets, aux éditions de l'Olivier.
Anne Alvaro est actrice de théâtre et de cinéma. Elle a joué dans des pièces mises en scène par Georges Lavaudant, Claude Guerre ou Hubert Colas. Au cinéma dans le film Danton d'Andrzej Wajda en 1981, et dans quatre films de Raoul Ruiz. En 1999, elle reçoit le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour son rôle dans le film d'Agnès Jaoui, le Goût des autres et une seconde fois en 2010 pour le personnage de Louisa dans le Bruit des glaçons de Bertrand Blier.
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