1Q84, tome 3 : Octobre-Décembre

Je viens de terminer le 3ème tome, lu lentement, doucement, pour savourer l'étrangeté des univers de cette "saga", ne pas perdre de l'essentiel de l'histoire parfois difficile à admettre. Très belle histoire sur les éternelles préoccupations de l'Humanité : amour, religions ou sectes, homme, femme, rêves, cruauté… Belle plongée dans le fantastique du réel…

Mon impression, au long des trois tomes, aura été assez uniforme : une lecture certes divertissante, une organisation assez dynamique, c'est-à-dire suffisamment captivante pour poursuivre, mais « sans plus ». Je n'ai pas totalement adhéré à l'intrigue, comme ç'avait pu être le cas dans d'autres romans du même auteur, bien que les personnages soient attachants. J'ai trouvé l'ensemble lent et l'aboutissement un peu décevant.

Je suis captivée par ce roman et j'ai hâte de lire le dernier opus.

je reste accrochée à l'histoire mais je me hâte de parvenir à la fin. On est dans ce dernier opus enfermé dans des huis clos : l'appart où se terre Aonamé, celui où se cache le détective et la chambre de l'hospice du père de Tengo. L'écriture est vraiment cinématographique. le fantastique du roman s'efface peu à peu on entre de plus en plus dans un monde poétique, le rêve prend le pas sur la réalité et c'est vraiment ce qui me plaît dans ce roman dont l'histoire est me semble-t-il une métaphore de la création littéraire.

Le fin mot de l'histoire. L'auteur nous a tenu en haleine durant trois volumes sans jamais faiblir dans la qualité du récit ou le style. J'ai adoré, cependant je crois qu'il s'agit d'un livre que l'on aime ou que l'on déteste, pas de jugement tiède !